On serre les rangs au sommet de l’État et au diable les promesses de neutralité ! Les proches du président Bouteflika se retrouvent entre eux dans ce même cénacle qu’est la présidence de la République. Pourtant, on nous avait vendu une campagne transparente, où l’État serait garant d’une neutralité nouvelle et on retombe dans les mêmes travers connus.
Ainsi Ahmed Ouyahia est-il, aujourd’hui, redevenu directeur de cabinet du président et Abdelaziz Belkhadem a-t-il été nommé conseiller spécial à la présidence. Dans le même temps, ils sont membres du « Conseil des sages » créé pour diriger la campagne du candidat Bouteflika. Les deux hommes doivent porter la parole du candidat, ils ne seront que des porte-voix présidentiels en usant des moyens de l'État.
Pour Ahmed Ouyahia, cela n’est en rien glorieux. C’est même une forme de grand bond 20 ans en arrière quand il occupait ce poste de 1994 à 1995. Ses thuriféraires argueront que c’est là une merveilleuse position d’attente pour endosser les habits de Vice-président, une fois que la Constitution aura été modifiée après la victoire annoncée du président Bouteflika. À voir ! D’autres trouveront là une médiocre récompense pour un homme qui, à son âge, a encore besoin d’être glorifié de pareille position politique, alors même qu’il a été plusieurs fois ministre et Premier ministre. Napoléon disait que c’est avec des hochets que l’on mène des hommes, Bouteflika, lui, dirige ses pions en distribuant des strapontins.
Quant à Abdelaziz Belkadem, sa nomination est un signal en direction de l’électorat le plus conservateur , adressé à sa frange la plus islamique. Un peu comme si Bouteflika pensait aussi à ratisser large dans ce scrutin, les hommes étant manipulés à loisir. Encore que Belkhadem se voit, lui, nommé Ministre d’État, un rang inégalé, une posture à la limite du ridicule dans ce gouvernement de fin de présidence. Comme s’il avait fallu absolument ces hochets pour faire participer les deux hommes au sacre annoncé du président.
TSA
Ainsi Ahmed Ouyahia est-il, aujourd’hui, redevenu directeur de cabinet du président et Abdelaziz Belkhadem a-t-il été nommé conseiller spécial à la présidence. Dans le même temps, ils sont membres du « Conseil des sages » créé pour diriger la campagne du candidat Bouteflika. Les deux hommes doivent porter la parole du candidat, ils ne seront que des porte-voix présidentiels en usant des moyens de l'État.
Pour Ahmed Ouyahia, cela n’est en rien glorieux. C’est même une forme de grand bond 20 ans en arrière quand il occupait ce poste de 1994 à 1995. Ses thuriféraires argueront que c’est là une merveilleuse position d’attente pour endosser les habits de Vice-président, une fois que la Constitution aura été modifiée après la victoire annoncée du président Bouteflika. À voir ! D’autres trouveront là une médiocre récompense pour un homme qui, à son âge, a encore besoin d’être glorifié de pareille position politique, alors même qu’il a été plusieurs fois ministre et Premier ministre. Napoléon disait que c’est avec des hochets que l’on mène des hommes, Bouteflika, lui, dirige ses pions en distribuant des strapontins.
Quant à Abdelaziz Belkadem, sa nomination est un signal en direction de l’électorat le plus conservateur , adressé à sa frange la plus islamique. Un peu comme si Bouteflika pensait aussi à ratisser large dans ce scrutin, les hommes étant manipulés à loisir. Encore que Belkhadem se voit, lui, nommé Ministre d’État, un rang inégalé, une posture à la limite du ridicule dans ce gouvernement de fin de présidence. Comme s’il avait fallu absolument ces hochets pour faire participer les deux hommes au sacre annoncé du président.
TSA
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