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Monsieur Streiff avait raison.
Pourquoi en France, les gens compétents dans leurs domaine et qui travaillent dans le même secteur depuis des dizaines d'années sont toujours remplacés par des hauts fonctionnaires ou des Énarques voyageurs, venant majoritairement de l'inspection générale des Finances ?
Bien sûr qu'il va appliquer le plan de son prédécesseur, puisqu'il n'y connaît rien au secteur industriel. Est-ce que la SNCF peut remettre sur les rails Airbus ?
Remercions Mr. Christian Streiff ce spécialiste de l'industrie qui a été lâchement mis à terre par les syndicats, les médias et le pouvoir politique.
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Pourquoi en France, les gens compétents dans leurs domaine et qui travaillent dans le même secteur depuis des dizaines d'années sont toujours remplacés par des hauts fonctionnaires ou des Énarques voyageurs, venant majoritairement de l'inspection générale des Finances ?
Bien sûr qu'il va appliquer le plan de son prédécesseur, puisqu'il n'y connaît rien au secteur industriel. Est-ce que la SNCF peut remettre sur les rails Airbus ?
Remercions Mr. Christian Streiff ce spécialiste de l'industrie qui a été lâchement mis à terre par les syndicats, les médias et le pouvoir politique.
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Le nouveau président de l'avionneur se veut ouvert au dialogue, mais reste ferme sur les objectifs. Il est favorable au lancement de l'A 350.
AU TRAVAIL. Nommé avant-hier soir à la présidence d'Airbus après la démission de Christian Streiff, Louis Gallois, qui cumule cette responsabilité avec celle de co-président exécutif d'EADS, la maison mère de l'avionneur, a immédiatement lancé les chantiers pour sortir de la crise. Il s'est déplacé hier à Toulouse pour rencontrer les syndicats, 350 cadres et le maire. Il leur a tenu un langage de vérité tout en étant rassurant. « Le plan Power 8 de réduction des coûts commence tout de suite », a-t-il affirmé sur Europe 1, en précisant que ce plan élaboré par Christian Streiff sera « inévitablement rigoureux ». L'objectif est de réduire les coûts de 2 milliards d'euros par an et de ramener le temps de conception d'un avion de sept à cinq ans.
Les suppressions d'emplois, qui ne seront pas connues avant plusieurs mois, ne toucheront pas les bureaux d'études ni les usines qui doivent produire 430 avions cette année. Les coupes claires devraient concerner les personnels administratifs d'EADS pour mettre fin aux doublons entre les salariés de la maison mère et ceux d'Airbus.
Prônant le dialogue avec les syndicats et les élus, Louis Gallois est décidé à poursuivre la métamorphose d'Airbus en véritable entreprise européenne. « Il faudra se poser la question des lignes d'assemblage, pour les rationaliser », a-t-il affirmé. L'ancien président de la SNCF aura besoin de tout son talent de négociateur. Les Allemands redoutent que l'assem*blage de l'A 380 soit réalisé uniquement à Toulouse au détriment d'Hambourg et que cela ait des conséquences sur l'emploi.
Le dossier est sensible. L'avenir d'Airbus sera abordé lors du Conseil des ministres franco-allemand qui se déroule demain à *Paris. Le ministre allemand des Transports s'est dit assuré « qu'une solution équitable sera trouvée entre la France et l'Allemagne ». L'entrée de l'État allemand dans le capital d'EADS est également envisagée.
Des efforts équitables entre la France et l'AllemagneSoucieux de la bonne coopération entre les deux pays, le président d'Airbus a assuré qu'« il n'y a pas de divergences franco-allemandes pour mettre en oeuvre notre plan. Les fusions ne se sont pas traduites par une véritable intégration. Maintenant, il faut y passer », tout en précisant que « l'effort doit être équilibré entre les différents pays ». Louis Gallois dispose d'un atout : sa connaissance de l'Allemagne. L'ex-président de la SNCF a développé les coopérations entre les chemins de fer des deux pays et préparé avec son homologue allemand la libéralisation du marché ferroviaire européen.
Sur le fond, l'arrivée du nouveau patron d'Airbus, qui s'est également déclaré favorable au lancement de l'A 350, a été bien perçue en Bourse. L'action EADS a clos hier en hausse de 3,62 % à 20,89 euros.
V. GD et Y. LE G..
11 octobre 2006 Le Figaro
Le nouveau pilote d'Airbus Christian Streiff, un pur produit de l'industrie
http://www.20minutes.fr/articles/200..._industrie.php
AU TRAVAIL. Nommé avant-hier soir à la présidence d'Airbus après la démission de Christian Streiff, Louis Gallois, qui cumule cette responsabilité avec celle de co-président exécutif d'EADS, la maison mère de l'avionneur, a immédiatement lancé les chantiers pour sortir de la crise. Il s'est déplacé hier à Toulouse pour rencontrer les syndicats, 350 cadres et le maire. Il leur a tenu un langage de vérité tout en étant rassurant. « Le plan Power 8 de réduction des coûts commence tout de suite », a-t-il affirmé sur Europe 1, en précisant que ce plan élaboré par Christian Streiff sera « inévitablement rigoureux ». L'objectif est de réduire les coûts de 2 milliards d'euros par an et de ramener le temps de conception d'un avion de sept à cinq ans.
Les suppressions d'emplois, qui ne seront pas connues avant plusieurs mois, ne toucheront pas les bureaux d'études ni les usines qui doivent produire 430 avions cette année. Les coupes claires devraient concerner les personnels administratifs d'EADS pour mettre fin aux doublons entre les salariés de la maison mère et ceux d'Airbus.
Prônant le dialogue avec les syndicats et les élus, Louis Gallois est décidé à poursuivre la métamorphose d'Airbus en véritable entreprise européenne. « Il faudra se poser la question des lignes d'assemblage, pour les rationaliser », a-t-il affirmé. L'ancien président de la SNCF aura besoin de tout son talent de négociateur. Les Allemands redoutent que l'assem*blage de l'A 380 soit réalisé uniquement à Toulouse au détriment d'Hambourg et que cela ait des conséquences sur l'emploi.
Le dossier est sensible. L'avenir d'Airbus sera abordé lors du Conseil des ministres franco-allemand qui se déroule demain à *Paris. Le ministre allemand des Transports s'est dit assuré « qu'une solution équitable sera trouvée entre la France et l'Allemagne ». L'entrée de l'État allemand dans le capital d'EADS est également envisagée.
Des efforts équitables entre la France et l'AllemagneSoucieux de la bonne coopération entre les deux pays, le président d'Airbus a assuré qu'« il n'y a pas de divergences franco-allemandes pour mettre en oeuvre notre plan. Les fusions ne se sont pas traduites par une véritable intégration. Maintenant, il faut y passer », tout en précisant que « l'effort doit être équilibré entre les différents pays ». Louis Gallois dispose d'un atout : sa connaissance de l'Allemagne. L'ex-président de la SNCF a développé les coopérations entre les chemins de fer des deux pays et préparé avec son homologue allemand la libéralisation du marché ferroviaire européen.
Sur le fond, l'arrivée du nouveau patron d'Airbus, qui s'est également déclaré favorable au lancement de l'A 350, a été bien perçue en Bourse. L'action EADS a clos hier en hausse de 3,62 % à 20,89 euros.
V. GD et Y. LE G..
11 octobre 2006 Le Figaro
Le nouveau pilote d'Airbus Christian Streiff, un pur produit de l'industrie
http://www.20minutes.fr/articles/200..._industrie.php