Des imams venus de Libye, de Tunisie et de Guinée-Conakry succèderont bientôt à leurs homologues maliens venus recevoir une formation au Maroc.
Alors qu'il se trouvait à Bamako au mois de septembre dernier pour la cérémonie d'investiture du président Ibrahim Boubacar Keïta, le roi Mohammed VI du Maroc avait offert de former 500 imams maliens.
Ce programme, qui en est encore à ses balbutiements, "a pour objectif de combattre l'extrémisme religieux", a indiqué, mardi 18 février, le ministre des Affaires religieuses malien Thierno Amadou Omar Hass Diallo au cours de la dernière visite du souverain marocain dans le pays.
Des centaines d'imams venus de Tunisie, de Libye, du Mali et de Guinée-Conakry apprendront le mode de gestion des mosquées marocaines. Ici, la mosquée Hassan II à Casablanca.
"Nous sommes le Maroc. Nous avons partagé le même Islam, l'Islam ouvert, convivial et tolérant. Nous partageons également la parole divine", a déclaré Diallo.
L'ambassadeur du Maroc à Bamako a noté : "Nous partageons avec le Mali l'école malikite".
"Il y a une harmonie parfaite entre nous en termes de formation des imams mais aussi en termes de pratiques religieuses, qui reflètent l'Islam sunnite modéré", a ajouté Hassan Nassiri.
"Nous formerons ces imams conformément aux principes de la modération et de la tolérance islamiques", a confirmé l'ambassadeur.
C'est dans le sillage des attentats-suicides à la bombe de Casablanca en 2003 , que le Maroc a entamé sa restructuration du domaine religieux, explique Idriss Kanbouri, professeur et chercheur en islamologie.
"Le pays a porté toute son attention sur la formation des imams, des guides religieux et des prédicateurs, ainsi que sur le développement d'une stratégie pour moduler et organiser les mosquées", précise Kanbouri à Magharebia.
Cette initiative a été dûment remarquée par les voisins maghrébins du Maroc.
Mercredi dernier, le ministère marocain des Habous et des Affaires religieuses a reçu des demandes de formation formelles de la part de la Tunisie et de la Libye.
Les pays veulent bénéficier de l'expérience acquise par le royaume dans la construction et dans la gestion des mosquées, réclamant également des sessions de formation consacrées à l'encadrement des affaires religieuses et à la promotion du discours islamique modéré.
Comme l'a souligné Cheikh Abdelbari Zemzami de l'Association marocaine des études et des recherches en jurisprudence, "le Maroc est connu depuis les temps anciens pour sa modération dans son approche de la religion".
Le nouveau Premier ministre tunisien a salué la stratégie marocaine d'implication des enseignants en religion dans la lutte contre l'extrémisme.
Lors de la visite qu'il a réalisée la semaine dernière à Rabat, Mehdi Jomaa a salué "l'attention particulière accordée par Sa Majesté le roi à la requête soumise par le gouvernement tunisien qui porte sur le renforcement de la coopération dans la sphère religieuse, et notamment concernant la formation des imams au Maroc".
Le ministre tunisien des Affaires religieuses Mounir Tlili a également exprimé sa profonde gratitude au souverain pour ces formations offertes.
Le programme marocain prévoit que les imams étudieront le Coran, les hadiths, les sciences islamiques et l'arabe au cours de leur cursus.
Des cours d'histoire, de géographie, d'histoire de l'Islam, de droits de l'Homme, de santé mentale, de communication et d'astronomie complèteront les enseignements qui seront dispensés aux imams étrangers.
Magharebia
Alors qu'il se trouvait à Bamako au mois de septembre dernier pour la cérémonie d'investiture du président Ibrahim Boubacar Keïta, le roi Mohammed VI du Maroc avait offert de former 500 imams maliens.
Ce programme, qui en est encore à ses balbutiements, "a pour objectif de combattre l'extrémisme religieux", a indiqué, mardi 18 février, le ministre des Affaires religieuses malien Thierno Amadou Omar Hass Diallo au cours de la dernière visite du souverain marocain dans le pays.
Des centaines d'imams venus de Tunisie, de Libye, du Mali et de Guinée-Conakry apprendront le mode de gestion des mosquées marocaines. Ici, la mosquée Hassan II à Casablanca.
"Nous sommes le Maroc. Nous avons partagé le même Islam, l'Islam ouvert, convivial et tolérant. Nous partageons également la parole divine", a déclaré Diallo.
L'ambassadeur du Maroc à Bamako a noté : "Nous partageons avec le Mali l'école malikite".
"Il y a une harmonie parfaite entre nous en termes de formation des imams mais aussi en termes de pratiques religieuses, qui reflètent l'Islam sunnite modéré", a ajouté Hassan Nassiri.
"Nous formerons ces imams conformément aux principes de la modération et de la tolérance islamiques", a confirmé l'ambassadeur.
C'est dans le sillage des attentats-suicides à la bombe de Casablanca en 2003 , que le Maroc a entamé sa restructuration du domaine religieux, explique Idriss Kanbouri, professeur et chercheur en islamologie.
"Le pays a porté toute son attention sur la formation des imams, des guides religieux et des prédicateurs, ainsi que sur le développement d'une stratégie pour moduler et organiser les mosquées", précise Kanbouri à Magharebia.
Cette initiative a été dûment remarquée par les voisins maghrébins du Maroc.
Mercredi dernier, le ministère marocain des Habous et des Affaires religieuses a reçu des demandes de formation formelles de la part de la Tunisie et de la Libye.
Les pays veulent bénéficier de l'expérience acquise par le royaume dans la construction et dans la gestion des mosquées, réclamant également des sessions de formation consacrées à l'encadrement des affaires religieuses et à la promotion du discours islamique modéré.
Comme l'a souligné Cheikh Abdelbari Zemzami de l'Association marocaine des études et des recherches en jurisprudence, "le Maroc est connu depuis les temps anciens pour sa modération dans son approche de la religion".
Le nouveau Premier ministre tunisien a salué la stratégie marocaine d'implication des enseignants en religion dans la lutte contre l'extrémisme.
Lors de la visite qu'il a réalisée la semaine dernière à Rabat, Mehdi Jomaa a salué "l'attention particulière accordée par Sa Majesté le roi à la requête soumise par le gouvernement tunisien qui porte sur le renforcement de la coopération dans la sphère religieuse, et notamment concernant la formation des imams au Maroc".
Le ministre tunisien des Affaires religieuses Mounir Tlili a également exprimé sa profonde gratitude au souverain pour ces formations offertes.
Le programme marocain prévoit que les imams étudieront le Coran, les hadiths, les sciences islamiques et l'arabe au cours de leur cursus.
Des cours d'histoire, de géographie, d'histoire de l'Islam, de droits de l'Homme, de santé mentale, de communication et d'astronomie complèteront les enseignements qui seront dispensés aux imams étrangers.
Magharebia
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