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Le ministère de la Cohésion sociale en France “réfléchit” à un projet d'allocation pour les travailleurs immigrés qui n'ont pas assez cotisé pour avoir une retraite complète. Cette allocation remplacerait les minima sociaux, notamment le minimum vieillesse, qui sont assortis d'une obligation de résidence en France, ce qui permettrait aux retraités immigrés de retourner vivre s'ils le souhaitent dans leur pays d'origine.
Ce projet n'en est toutefois qu'au “stade de la réflexion”, a-t-on indiqué au ministère, alors que l’on évoque une intégration de cette mesure dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale qui doit être voté cet automne.
Entre 30 000 et 40 000 personnes pourraient être concernées par cette mesure. A l'heure actuelle, pour toucher l'intégralité du minimum vieillesse, soit 610,28 euros, il faut résider en France. Les personnes âgées qui résident à l'étranger et qui ont demandé à bénéficier du minimum vieillesse avant le 31 décembre 2005 en touchent une partie, le complément d'allocation unique de solidarité, qui s'élève à 250,78 euros. Ceux qui ont déposé leur demande depuis le 1er janvier de cette année n'ont actuellement droit à aucune allocation.
Par Le soir
Ce projet n'en est toutefois qu'au “stade de la réflexion”, a-t-on indiqué au ministère, alors que l’on évoque une intégration de cette mesure dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale qui doit être voté cet automne.
Entre 30 000 et 40 000 personnes pourraient être concernées par cette mesure. A l'heure actuelle, pour toucher l'intégralité du minimum vieillesse, soit 610,28 euros, il faut résider en France. Les personnes âgées qui résident à l'étranger et qui ont demandé à bénéficier du minimum vieillesse avant le 31 décembre 2005 en touchent une partie, le complément d'allocation unique de solidarité, qui s'élève à 250,78 euros. Ceux qui ont déposé leur demande depuis le 1er janvier de cette année n'ont actuellement droit à aucune allocation.
Par Le soir