Propos recueillis par Hadjer Guenanfa
Le rassemblement du mouvement Barakat s’est déroulé aujourd'hui dans le calme…
Nous n’avons pas été interpellés et c’est tant mieux. En étant téméraire et sans céder à la répression lors des précédents sit-in, Barakat a permis l’organisation d’actions dans la capitale sans subir des interpellations. On sait que cela va donner du courage à ceux qui n’osaient pas exprimer leur ras-le-bol et qui vont donc nous rejoindre. Et même s’il y a la peur de se faire interpeller, il se trouve qu’ils partagent le même sentiment de rejet face à cette mascarade électorale orchestrée avec comme logo un 4e mandat inacceptable.
Comment expliquez-vous la réaction des services de l'ordre ?
Le régime en place accorde d’avantage d’importance au regard international qu’au regard de sa propre société. Je pense qu’il s’est rendu compte des erreurs commises auparavant et a compris qu’il avait renvoyé une image autoritaire et dictatoriale. Le directeur général de la sûreté nationale Abdelghani Hamel avait annoncé auparavant que ce n'était pas lui qui avait donné l'ordre pour les interpellations tout en indiquant que cela relevait de la responsabilité du wali.
Quelles seront vos prochaines actions ?
Une réunion se tiendra demain et au cours de laquelle nous allons décider de la forme et de la date de la prochaine action. Nous n’allons pas rester que sur les sit-in. Nous allons continuer à structurer les cellules du mouvement. Nous recevons des appels de tout le territoire national et des personnes de Mostaganem, d’Oran, de Ghardaïa, de Bouira et de Batna étaient présentes aujourd’hui lors du rassemblement. Nous leur demanderons de s’organiser au niveau de leur wilaya car Barakat n’est pas un mouvement algérois.
TSA
Le rassemblement du mouvement Barakat s’est déroulé aujourd'hui dans le calme…
Nous n’avons pas été interpellés et c’est tant mieux. En étant téméraire et sans céder à la répression lors des précédents sit-in, Barakat a permis l’organisation d’actions dans la capitale sans subir des interpellations. On sait que cela va donner du courage à ceux qui n’osaient pas exprimer leur ras-le-bol et qui vont donc nous rejoindre. Et même s’il y a la peur de se faire interpeller, il se trouve qu’ils partagent le même sentiment de rejet face à cette mascarade électorale orchestrée avec comme logo un 4e mandat inacceptable.
Comment expliquez-vous la réaction des services de l'ordre ?
Le régime en place accorde d’avantage d’importance au regard international qu’au regard de sa propre société. Je pense qu’il s’est rendu compte des erreurs commises auparavant et a compris qu’il avait renvoyé une image autoritaire et dictatoriale. Le directeur général de la sûreté nationale Abdelghani Hamel avait annoncé auparavant que ce n'était pas lui qui avait donné l'ordre pour les interpellations tout en indiquant que cela relevait de la responsabilité du wali.
Quelles seront vos prochaines actions ?
Une réunion se tiendra demain et au cours de laquelle nous allons décider de la forme et de la date de la prochaine action. Nous n’allons pas rester que sur les sit-in. Nous allons continuer à structurer les cellules du mouvement. Nous recevons des appels de tout le territoire national et des personnes de Mostaganem, d’Oran, de Ghardaïa, de Bouira et de Batna étaient présentes aujourd’hui lors du rassemblement. Nous leur demanderons de s’organiser au niveau de leur wilaya car Barakat n’est pas un mouvement algérois.
TSA
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