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La dette extérieure de l’Algérie tombe à 7,7 milliards de dollars

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  • La dette extérieure de l’Algérie tombe à 7,7 milliards de dollars

    Tous les indicateurs économiques sont au vert mais la situation sur le terrain n’a pas trop changé.

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    Dernier bilan de la Banque Centrale
    La dette extérieure de l’Algérie tombe à 7,7 milliards de dollars


    Liberté
    11/10/06


    La Banque d’Algérie, qui se réjouit d’un bilan financier et monétaire “remarquable”, réalisé par le pays jusqu’à août dernier, vient de réitérer, dans un rapport, son appel aux six banques publiques pour qu’elles améliorent leur système de contrôle interne et de gestion des risques-crédits en prévision de l’application, à partir de 2008, des nouvelles règles prudentielles prévues par un nouveau dispositif international appelé Bâle 2.

    Dans un rapport sur la situation monétaire et financière de l’Algérie durant le premier semestre 2006, l’institution souligne que la Banque d’Algérie et la Commission bancaire continuent à veiller à ce que les banques “persévèrent dans la prise des mesures nécessaires pour une amélioration continue de la gestion des risques crédits”. Abordant la situation financière générale du pays, le rapport indique qu’elle se caractérise par un renforcement de la stabilité financière globale à travers une consolidation continue de la viabilité de la balance des paiements, une forte baisse de la dette extérieure, grâce aux remboursements anticipés opérés cette année, et une amélioration continue des finances publiques.

    Le volume de la dette extérieure atteint au 6 septembre 2006 7,7 milliards de dollars contre 16,4 milliards de dollars à fin 2005. Les exportations de marchandises hors-hydrocarbures ont, elles, légèrement augmenté à 430 millions de dollars durant la première moitié de l’année 2006 contre 350 millions au cours de la même période de 2005. Quant aux importations de biens, elles ont baissé de 5% au 1er semestre de l’année en cours en comparaison de la même période de l’année 2005. Le recul des importations a touché notamment les équipements industriels et agricoles, selon le rapport qui considère que cela constitue un indicateur du rythme des investissements dans l’économie nationale en 2006.

    Le rapport indique que la part des partenaires de Sonatrach a augmenté passant à 2,77 milliards de dollars au 1er semestre 2006 contre 2,12 milliards de dollars pour la même période 2005. Quant aux réserves de change, elles ont augmenté à 70,29 milliards de dollars à la fin août 2006 contre 56,18 milliards de dollars à la fin décembre 2005. La Banque d’Algérie poursuit également sa politique de stabilisation du taux de change réel de la monnaie nationale, et ce, dans une conjoncture marquée par des fluctuations importantes du taux de change des principales devises dans les marchés internationaux. Ces résultats ont permis d’approvisionner le fonds de régulation des recettes (FRR) d’un montant supplémentaire de 503,5 milliards de DA pour atteindre 2 705,7 milliards de DA à la fin août 2006 contre 2 346,2 milliards de DA à la fin juin 2006. La liquidité des banques (dépôts auprès de la Banque d’Algérie) a augmenté de 145 milliards de DA en passant à 876,91 milliards DA à la fin août 2006, selon la Banque des banques, qui précise que les banques ont financé partiellement les remboursements anticipés de la dette extérieure des entreprises. En outre, “la gestion prudente de la politique monétaire menée par la Banque d’Algérie a permis de maîtriser l’inflation dans le cadre d’une stabilité monétaire renforcée depuis 2005”, se félicitent les auteurs du rapport. Selon la Banque d’Algérie, l’inflation provient de la hausse des prix des services (habitat, transport…), alors que l’augmentation des prix des produits alimentaires a été “modeste”.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien
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