Un bus du Transjakarta d'une marque coréenne, qui fonctionnait mieux que les nouveaux bus chinois.
Sur 548 bus neufs fabriqués en Chine et arrivés dans les rues de Jakarta, plusieurs dizaines sont tombés en panne dès le premier jour de leur mise en route. Ils auraient rouillé pendant leur transport en bateau à cause de l'eau de mer infiltrée à la faveur de la houle, a expliqué le chef du service des transports de la capitale indonésienne responsable de cette commande à l'usine Ankai, à Hefei en Chine.
Argument ridicule, juge le magazine Tempo, car ce n'est pas uniquement la carrosserie qui est endommagée. Les radiateurs et l'air conditionné fuient, les lampes indiquant le niveau d'essence sont mortes, les soufflets des bus articulés ne se déplient pas, les compresseurs sont pleins de champignons. Le maire de Jakarta, Joko Widodo, réputé pour avoir "les mains propres", a aussitôt limogé son chef des transports. Il a gelé le paiement à l'usine chinoise et a ordonné une enquête. Tempo tire la morale de cette histoire : mieux vaut acheter plus cher une marque de renom plutôt que de la camelote chinoise.
Courrier International
Sur 548 bus neufs fabriqués en Chine et arrivés dans les rues de Jakarta, plusieurs dizaines sont tombés en panne dès le premier jour de leur mise en route. Ils auraient rouillé pendant leur transport en bateau à cause de l'eau de mer infiltrée à la faveur de la houle, a expliqué le chef du service des transports de la capitale indonésienne responsable de cette commande à l'usine Ankai, à Hefei en Chine.
Argument ridicule, juge le magazine Tempo, car ce n'est pas uniquement la carrosserie qui est endommagée. Les radiateurs et l'air conditionné fuient, les lampes indiquant le niveau d'essence sont mortes, les soufflets des bus articulés ne se déplient pas, les compresseurs sont pleins de champignons. Le maire de Jakarta, Joko Widodo, réputé pour avoir "les mains propres", a aussitôt limogé son chef des transports. Il a gelé le paiement à l'usine chinoise et a ordonné une enquête. Tempo tire la morale de cette histoire : mieux vaut acheter plus cher une marque de renom plutôt que de la camelote chinoise.
Courrier International
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