Tweet
par RFI
Plusieurs centaines de personnes ont défilé dans le calme samedi 15 mars à Alger contre un quatrième mandat du président Abdelaziz Bouteflika et pour un changement de système. REUTERS/Louafi Larbi
A Alger, les jeunes partisans d'Abdelaziz Bouteflika ont tenu samedi 15 mars leur premier meeting animé par Abdelmalek Sellal, l'ancien Premier ministre. Pendant ce temps, plusieurs manifestations étaient organisées contre le quatrième mandat brigué par le président sortant dans plusieurs villes du pays. A Alger, ils étaient une centaine, réunis à l'initiative du collectif Barakat. Des affrontements à Ghardaïa ont par ailleurs fait 3 morts
Cette fois-ci, personne n’a été interpellé. La manifestation a duré une heure et s’est déroulée dans le calme. Pour Sidali Kouidri, l’un des membres fondateurs du collectif Barakat, c’est un succès.
« On voulait nous stigmatiser, on voulait nous pousser à l’affrontement, on voulait nous pousser à des dérapages, affirme Sidali Kouidri. C’est un sit-in très réussi. Aujourd’hui, tout le monde a vu que les Algériens peuvent prendre leur destin en main et pacifiquement. On veut la confrontation avec personne. On est dans la construction. Il est temps de donner ce pays à sa jeunesse. Il est temps qu’on nous laisse prendre notre destin en main. »
«Rencontre estudiantine pour sensibiliser au vote»
De l’autre côté de la ville, plusieurs milliers de jeunes étaient réunis dans un meeting pro-Bouteflika. C’est l’ancien Premier ministre devenu directeur de campagne Abdelmalek Sellal qui a pris la parole. Le message est clair, la révolution en Algérie n’est pas pour aujourd’hui : « Certains nous parlent du " printemps arabe ". Nous n’avons pas compris d’où ce moustique est venu. Ce moustique, on lui a fermé la porte, il ne peut pas rentrer. » La campagne n’a pas encore officiellement débuté, alors pour rester conforme à la loi, ce rassemblement a été appelé « Rencontre estudiantine pour sensibiliser au vote ».
Plusieurs milliers de partisans d'Abdelaziz Bouteflika se sont rassemblés samedi 15 mars à Alger pour exprimer leur soutien à la candidature du président sortant. REUTERS/Ramzi Boudina
Plusieurs centaines de personnes ont défilé dans le calme samedi 15 mars à Alger contre un quatrième mandat du président Abdelaziz Bouteflika et pour un changement de système. REUTERS/Louafi Larbi A Alger, les jeunes partisans d'Abdelaziz Bouteflika ont tenu samedi 15 mars leur premier meeting animé par Abdelmalek Sellal, l'ancien Premier ministre. Pendant ce temps, plusieurs manifestations étaient organisées contre le quatrième mandat brigué par le président sortant dans plusieurs villes du pays. A Alger, ils étaient une centaine, réunis à l'initiative du collectif Barakat. Des affrontements à Ghardaïa ont par ailleurs fait 3 morts
Cette fois-ci, personne n’a été interpellé. La manifestation a duré une heure et s’est déroulée dans le calme. Pour Sidali Kouidri, l’un des membres fondateurs du collectif Barakat, c’est un succès.
« On voulait nous stigmatiser, on voulait nous pousser à l’affrontement, on voulait nous pousser à des dérapages, affirme Sidali Kouidri. C’est un sit-in très réussi. Aujourd’hui, tout le monde a vu que les Algériens peuvent prendre leur destin en main et pacifiquement. On veut la confrontation avec personne. On est dans la construction. Il est temps de donner ce pays à sa jeunesse. Il est temps qu’on nous laisse prendre notre destin en main. »
«Rencontre estudiantine pour sensibiliser au vote»
De l’autre côté de la ville, plusieurs milliers de jeunes étaient réunis dans un meeting pro-Bouteflika. C’est l’ancien Premier ministre devenu directeur de campagne Abdelmalek Sellal qui a pris la parole. Le message est clair, la révolution en Algérie n’est pas pour aujourd’hui : « Certains nous parlent du " printemps arabe ". Nous n’avons pas compris d’où ce moustique est venu. Ce moustique, on lui a fermé la porte, il ne peut pas rentrer. » La campagne n’a pas encore officiellement débuté, alors pour rester conforme à la loi, ce rassemblement a été appelé « Rencontre estudiantine pour sensibiliser au vote ».
Plusieurs milliers de partisans d'Abdelaziz Bouteflika se sont rassemblés samedi 15 mars à Alger pour exprimer leur soutien à la candidature du président sortant. REUTERS/Ramzi Boudina