lundi, 17 mars 2014 10:25
À l’approche de la date de l’élection présidentielle du 17 Avril prochain, les autorités algériennes ont recours au déploiement d’un nombre important de forces de police et à l’arrestation de protestataires pour empêcher les manifestations dans la capitale, constate Human Rights Watch (HRW) dans un communiqué diffusé ce lundi 17 mars.
« Les forces de sécurité ont récemment pris pour cible un mouvement opposé à un quatrième mandat du Président Abdelaziz Bouteflika », écrit l’organisation de défense des droits de l’Homme.
HRW appelle les autorités algériennes à « abroger le décret de 2001 interdisant toute manifestation à Alger », et à « mettre en place les conditions pour un débat sans entraves et des élections libres, y compris le respect du droit de réunion pacifique ».
Pour Human Rights Watch, « le droit international n’autorise que dans certains cas limités des restrictions au droit de réunion pacifique ». « Une interdiction totale et indéterminée des réunions pacifiques, notamment dans la capitale, constitue une violation du Pacte international », lit-on dans ce même document.
Amnesty international a déjà dénoncé, le 5 mars, la répression des manifestants contre le quatrième mandat de Abdelaziz Bouteflika, estimant que cette « attitude augure mal à l’élection » présidentielle du 17 avril prochain.
Vendredi, le ministère français des Affaires étrangères a rappelé à l’Algérie les principes auxquels tient Paris.:« Nous voulons que soient respectées la liberté de la presse et la liberté d’expression », a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay. Samedi, pour la première fois, une manifestation du mouvement Barakat ! à Alger n’a pas été réprimée par la police.
TSA
À l’approche de la date de l’élection présidentielle du 17 Avril prochain, les autorités algériennes ont recours au déploiement d’un nombre important de forces de police et à l’arrestation de protestataires pour empêcher les manifestations dans la capitale, constate Human Rights Watch (HRW) dans un communiqué diffusé ce lundi 17 mars.
« Les forces de sécurité ont récemment pris pour cible un mouvement opposé à un quatrième mandat du Président Abdelaziz Bouteflika », écrit l’organisation de défense des droits de l’Homme.
HRW appelle les autorités algériennes à « abroger le décret de 2001 interdisant toute manifestation à Alger », et à « mettre en place les conditions pour un débat sans entraves et des élections libres, y compris le respect du droit de réunion pacifique ».
Pour Human Rights Watch, « le droit international n’autorise que dans certains cas limités des restrictions au droit de réunion pacifique ». « Une interdiction totale et indéterminée des réunions pacifiques, notamment dans la capitale, constitue une violation du Pacte international », lit-on dans ce même document.
Amnesty international a déjà dénoncé, le 5 mars, la répression des manifestants contre le quatrième mandat de Abdelaziz Bouteflika, estimant que cette « attitude augure mal à l’élection » présidentielle du 17 avril prochain.
Vendredi, le ministère français des Affaires étrangères a rappelé à l’Algérie les principes auxquels tient Paris.:« Nous voulons que soient respectées la liberté de la presse et la liberté d’expression », a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay. Samedi, pour la première fois, une manifestation du mouvement Barakat ! à Alger n’a pas été réprimée par la police.
TSA
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