Contribution personnelle au débat dans le cadre de la campagne pour l’élection présidentielle
Voici quelques idées de programme pouvant inspirer le meilleur candidat à l’élection présidentielle, des propositions tenant aussi lieu de feuille de route pour un président vraiment algérien, un enfant du pays, un algérien authentique, un Président pas un Rais, dont on attend, outre gérer la transition, de préparer surtout une mutation globale de l’Algérie vers un état berbère républicain, moderne et laïque.
Cet Etat dont il sera question de dégager les principes fondateurs, ne peut être à priori viable que par la reconnaissance non seulement de l’amazighité comme seule et unique composante de l’identité nationale, le peuple algérien étant dans son ensemble berbère bien qu’arabisé malgré lui à travers le temps sous l’influence de l’islam qui a joué le rôle premier dans le viol commis contre ce peuple jadis libre, mais aussi, par la reconnaissance de la langue tamazight comme l’unique langue nationale et officielle, quitte à maintenir l’une ou l’autre des deux langues étrangères l’arabe, ou la langue de Voltaire pour sa pureté, comme langue seulement officielle et à titre temporaire dans l’attente de préparer progressivement la langue tamazight à prendre lieu et place comme outil de travail de nos institutions.
Statue décapitée à Bgayet Printemps Noir - Photographie S.MERABET ARRAMI D.R.
En conséquence de ce qui précède et sur le même volet identitaire, un signal fort et sans équivoque d’indépendance et de restitution enfin de la souveraineté nationale doit être donné dans le sens de cette nouvelle entité, par le retrait de l’Algérie de la ligue arabe, le peuple algérien dont on reconnait de part la constitution l’origine berbère, ne peut, politiquement parlant, siéger ou être représenté dans aucune enceinte d’organisations arabes si ce n’est dans le cadre des échanges classiques entre états. Il y a ici besoin de dire dignement, fidèlement et courageusement l’histoire de ce peuple issu de Kosseila et de la Kahina pour n’en citer que ces deux et non plus de Okba Ibn Nafia ou de Hassan Ibn N’ouaman, dont l’histoire retient qu’il ont, avec leurs semblables, fait dans l’humiliation à l’égard de notre peuple ascendants et par ricochet, descendants compris.
Dans le cadre des principes fondateurs de la nouvelle république attendue de nos vœux, des réformes institutionnelles, des stratégies à opérer et des bilans à dresser, s’imposent à commencer notamment et entre autre par :
Abroger purement et simplement l'article 2 de la constitution, faisant de l’islam la religion d’Etat en raison d’une part de ce que ce principe constitutionnel se trouve en nette contradiction avec le principe lui aussi consacré, de liberté de culte et que d’autre part, la religion s’adresse non plus à l’Etat personne morale mais plutôt à un croyant personne physique, autrement dit, instaurer en conclusion un Etat laïque qui reconnait, respecte et garantit toutes les croyances, partant de ce que la laïcité n’est pas la négation des croyances religieuses comme certains tentent de l’expliquer, par la confusion faite injustement mais délibérément, des concepts de laïcité et du scientisme ‘’ al il mania’’, aussi et par voie de conséquence, reformuler l’article 01 alinéa 2 du code civil par la suppression du droit musulman comme source de loi, l’Etat moderne auquel nous aspirons vivement ne devant être régit que par le droit positif.
Abroger par voie de conséquence, purement et simplement également, le code de la famille et les dispositions du code pénal qui en résultent, lesquels nous font tant honte en ce qu’ils consacrent, pour le premier, la polygamie, la tutelle de l’homme sur la femme, l’iniquité en matière successorale notamment la quote-part revenant à la fille en présence mais aussi en l’absence d’une descendance mâle, le principe de la séparation de bien entre les époux pour revenir au principe de la communauté plus équitable et plus humain, la discrimination raciale ainsi imposée par l’obligation de reconversion à l’Islam de l’époux non musulman en cas de mariage mixte et celle faite à l’endroit des non musulmans auxquels n’est reconnu aucune vocation successorale sur les musulmans ; et pour le second, à savoir, en matière pénale, l’adultère dont la dépénalisation devient une nécessité incontournable tant, la femme doit recouvrer son intégrité physique et le divorce suffit comme solution en cas d’infidélité entre le couple, la peine de mort doit elle aussi retrouver sa place dans le débat en vue de l’abolition compte tenu de l’évolution de la conscience universelle en la matière.
Régler le problème de l’alternance au pouvoir pour asseoir enfin une vraie et réelle démocratie, sachant que l’Algérie vit une crise politique depuis son accession à l’indépendance, en raison du caractère illégitime du pouvoir issu de l’armée des frontières pour la plus part et des désertés supplétifs de l’armée française pour le reste, lesquels se sont érigés conjointement et solidairement en dictateurs parlant au nom et pour le compte d’une république qui n’en est pas une.
Un quarteron de commis en retraite restés à l’abri et à l’écart de la révolution, viennent s’accaparer le pouvoir et profiter du fruit de l’indépendance sous l’œil complice et complaisant, bizarrement de la France coloniale d’une part, pour laquelle ils prêtent encore allégeance et fidélité et d’autre part, les pays arabes qui versent dans une Algérie ‘’arabe’’ comme l’a voulu et conçu dans les détails, l’architecte égyptien Nasser.
c’est dire qu’ils ont réussi petit à petit à élaborer une matrice permettant à ce noyau de mi français mi arabe, de gérer comme un bien propre la succession au pouvoir, laissant de coté le peuple devenu désormais un élément accessoire dont ils peuvent d’ailleurs s’en passer une fois celui-ci divisé et déchiré désormais par ce même pouvoir comme la France n’a jamais pu le diviser autant.
La question du pouvoir en Algérie est maintenant connue de tous en ce qu’elle échappe au peuple, elle relève pour tout et surtout d’une simple transaction d’intérêt entre les faiseurs d’hommes, le militaire d’une part et les puissances étrangères de l’autre, ainsi, on est gravement sorti de l’esprit des résolutions du Congrès de la Soummam dont tout le monde à l’exclusion de nos dirigeants, s’accorde en ce qu’il constitue l’acte fondateur et créateur de l’Etat algérien. Un grand débat national doit être ouvert entre les forces vives du pays pour clore à jamais ce dossier épineux de l’alternance pacifique au pouvoir sur lequel repose tout processus de développement.
Arrêter une stratégie claire avec un plan d’action s’agissant du développement économique global en gardant à l’esprit, outre l’éducation et la recherche, 03 secteurs sur lesquels on doit s’atteler à travailler sérieusement à l’élaboration de dispositifs intelligemment réfléchis en particulier le domaine de l’agriculture dont il faut penser à mettre en place une vraie politique pour assurer à l’Algérie une autosuffisance alimentaire sans quoi, on ne peut parler
ni d’indépendance ni de souveraineté, ensuite, œuvrer dans le domaine de l’industrie à favoriser l’investissement et la production locale pour ne plus avoir à vivre au rythme des conteneurs venant de l’importation qui handicape gravement l’emploi et atteint donc le pouvoir d’achat des ménages, autrement dit faire sortir l’Algérie de simple société de consommation à une société de production, et enfin, développer le tourisme, l’Algérie recélant suffisamment de potentialités dans ce secteur qu’on ne retrouve pas ailleurs à savoir un territoire immense, un relief diversifié, 1400 km de cote et un climat largement favorable si bien que ce secteur constitue une source de richesse supplémentaire non négligeable en terme de création d’emplois et surtout contribuera au rayonnement de l’Algérie à l’extérieur.
Voici quelques idées de programme pouvant inspirer le meilleur candidat à l’élection présidentielle, des propositions tenant aussi lieu de feuille de route pour un président vraiment algérien, un enfant du pays, un algérien authentique, un Président pas un Rais, dont on attend, outre gérer la transition, de préparer surtout une mutation globale de l’Algérie vers un état berbère républicain, moderne et laïque.
Cet Etat dont il sera question de dégager les principes fondateurs, ne peut être à priori viable que par la reconnaissance non seulement de l’amazighité comme seule et unique composante de l’identité nationale, le peuple algérien étant dans son ensemble berbère bien qu’arabisé malgré lui à travers le temps sous l’influence de l’islam qui a joué le rôle premier dans le viol commis contre ce peuple jadis libre, mais aussi, par la reconnaissance de la langue tamazight comme l’unique langue nationale et officielle, quitte à maintenir l’une ou l’autre des deux langues étrangères l’arabe, ou la langue de Voltaire pour sa pureté, comme langue seulement officielle et à titre temporaire dans l’attente de préparer progressivement la langue tamazight à prendre lieu et place comme outil de travail de nos institutions.
Statue décapitée à Bgayet Printemps Noir - Photographie S.MERABET ARRAMI D.R.
En conséquence de ce qui précède et sur le même volet identitaire, un signal fort et sans équivoque d’indépendance et de restitution enfin de la souveraineté nationale doit être donné dans le sens de cette nouvelle entité, par le retrait de l’Algérie de la ligue arabe, le peuple algérien dont on reconnait de part la constitution l’origine berbère, ne peut, politiquement parlant, siéger ou être représenté dans aucune enceinte d’organisations arabes si ce n’est dans le cadre des échanges classiques entre états. Il y a ici besoin de dire dignement, fidèlement et courageusement l’histoire de ce peuple issu de Kosseila et de la Kahina pour n’en citer que ces deux et non plus de Okba Ibn Nafia ou de Hassan Ibn N’ouaman, dont l’histoire retient qu’il ont, avec leurs semblables, fait dans l’humiliation à l’égard de notre peuple ascendants et par ricochet, descendants compris.
Dans le cadre des principes fondateurs de la nouvelle république attendue de nos vœux, des réformes institutionnelles, des stratégies à opérer et des bilans à dresser, s’imposent à commencer notamment et entre autre par :
Abroger purement et simplement l'article 2 de la constitution, faisant de l’islam la religion d’Etat en raison d’une part de ce que ce principe constitutionnel se trouve en nette contradiction avec le principe lui aussi consacré, de liberté de culte et que d’autre part, la religion s’adresse non plus à l’Etat personne morale mais plutôt à un croyant personne physique, autrement dit, instaurer en conclusion un Etat laïque qui reconnait, respecte et garantit toutes les croyances, partant de ce que la laïcité n’est pas la négation des croyances religieuses comme certains tentent de l’expliquer, par la confusion faite injustement mais délibérément, des concepts de laïcité et du scientisme ‘’ al il mania’’, aussi et par voie de conséquence, reformuler l’article 01 alinéa 2 du code civil par la suppression du droit musulman comme source de loi, l’Etat moderne auquel nous aspirons vivement ne devant être régit que par le droit positif.
Abroger par voie de conséquence, purement et simplement également, le code de la famille et les dispositions du code pénal qui en résultent, lesquels nous font tant honte en ce qu’ils consacrent, pour le premier, la polygamie, la tutelle de l’homme sur la femme, l’iniquité en matière successorale notamment la quote-part revenant à la fille en présence mais aussi en l’absence d’une descendance mâle, le principe de la séparation de bien entre les époux pour revenir au principe de la communauté plus équitable et plus humain, la discrimination raciale ainsi imposée par l’obligation de reconversion à l’Islam de l’époux non musulman en cas de mariage mixte et celle faite à l’endroit des non musulmans auxquels n’est reconnu aucune vocation successorale sur les musulmans ; et pour le second, à savoir, en matière pénale, l’adultère dont la dépénalisation devient une nécessité incontournable tant, la femme doit recouvrer son intégrité physique et le divorce suffit comme solution en cas d’infidélité entre le couple, la peine de mort doit elle aussi retrouver sa place dans le débat en vue de l’abolition compte tenu de l’évolution de la conscience universelle en la matière.
Régler le problème de l’alternance au pouvoir pour asseoir enfin une vraie et réelle démocratie, sachant que l’Algérie vit une crise politique depuis son accession à l’indépendance, en raison du caractère illégitime du pouvoir issu de l’armée des frontières pour la plus part et des désertés supplétifs de l’armée française pour le reste, lesquels se sont érigés conjointement et solidairement en dictateurs parlant au nom et pour le compte d’une république qui n’en est pas une.
Un quarteron de commis en retraite restés à l’abri et à l’écart de la révolution, viennent s’accaparer le pouvoir et profiter du fruit de l’indépendance sous l’œil complice et complaisant, bizarrement de la France coloniale d’une part, pour laquelle ils prêtent encore allégeance et fidélité et d’autre part, les pays arabes qui versent dans une Algérie ‘’arabe’’ comme l’a voulu et conçu dans les détails, l’architecte égyptien Nasser.
c’est dire qu’ils ont réussi petit à petit à élaborer une matrice permettant à ce noyau de mi français mi arabe, de gérer comme un bien propre la succession au pouvoir, laissant de coté le peuple devenu désormais un élément accessoire dont ils peuvent d’ailleurs s’en passer une fois celui-ci divisé et déchiré désormais par ce même pouvoir comme la France n’a jamais pu le diviser autant.
La question du pouvoir en Algérie est maintenant connue de tous en ce qu’elle échappe au peuple, elle relève pour tout et surtout d’une simple transaction d’intérêt entre les faiseurs d’hommes, le militaire d’une part et les puissances étrangères de l’autre, ainsi, on est gravement sorti de l’esprit des résolutions du Congrès de la Soummam dont tout le monde à l’exclusion de nos dirigeants, s’accorde en ce qu’il constitue l’acte fondateur et créateur de l’Etat algérien. Un grand débat national doit être ouvert entre les forces vives du pays pour clore à jamais ce dossier épineux de l’alternance pacifique au pouvoir sur lequel repose tout processus de développement.
Arrêter une stratégie claire avec un plan d’action s’agissant du développement économique global en gardant à l’esprit, outre l’éducation et la recherche, 03 secteurs sur lesquels on doit s’atteler à travailler sérieusement à l’élaboration de dispositifs intelligemment réfléchis en particulier le domaine de l’agriculture dont il faut penser à mettre en place une vraie politique pour assurer à l’Algérie une autosuffisance alimentaire sans quoi, on ne peut parler
ni d’indépendance ni de souveraineté, ensuite, œuvrer dans le domaine de l’industrie à favoriser l’investissement et la production locale pour ne plus avoir à vivre au rythme des conteneurs venant de l’importation qui handicape gravement l’emploi et atteint donc le pouvoir d’achat des ménages, autrement dit faire sortir l’Algérie de simple société de consommation à une société de production, et enfin, développer le tourisme, l’Algérie recélant suffisamment de potentialités dans ce secteur qu’on ne retrouve pas ailleurs à savoir un territoire immense, un relief diversifié, 1400 km de cote et un climat largement favorable si bien que ce secteur constitue une source de richesse supplémentaire non négligeable en terme de création d’emplois et surtout contribuera au rayonnement de l’Algérie à l’extérieur.
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