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Va-t-on laisser le pays aux Dalton ?

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  • Va-t-on laisser le pays aux Dalton ?

    Auteur d'une blague de mauvais goût sur les Chaouis qui aura fait sortir des Algériens dans la rue, Abdelmalek Sellal vient de nous apprendre qu'il y a pire que de ne pas avoir le sens de l'État : ne pas avoir le sens de l'humour ! La plaisanterie dans la bouche d'un esprit moyen devient aussi dangereuse qu'un revolver entre les mains d'un gamin. Dans son obstination à vouloir coûte que coûte rivaliser avec Boubegra, Sellal nous rappelle l'immensité de notre déchéance : nous dépendons de dirigeants qui ont pour seule ambition de ressembler un jour à Kaci Tizi Ouzou. On a les aspirations qu'on peut.

    Du reste, notre Premier ministre, promu directeur de campagne d'un candidat impotent et aphasique, entend nous démontrer qu'il n'est pas utile d'avoir d'autres prétentions dans cette Algérie dont il s'obstine à répéter qu'elle est parfaitement gouvernable à partir d'un fauteuil roulant. Abdelmalek Sellal surpasse, ce faisant, l'ancien ministre de l'Intérieur Nourredine Zerhouni, autre imitateur de Boubegra et dont on pensait la réputation de gaffeur inégalable.

    Mais non ! Le clan présidentiel, c'est comme le cirque Amar, il y a toujours un amuseur pour vous faire oublier l'autre ! La Famille qui nous gouverne a des réserves désopilantes aussi inépuisables que celle des Simpson. Le premier à avoir compris les potentialités hilarantes qu'il y a dans chaque mafia, fut Charlie Chaplin, dont on célèbre cette année le centenaire du début dans le cinéma. S’il a pu tant nous faire rire en pastichant Al Capone, Bugsy Siegel ou Lucky Luciano, c’est qu’il y avait, dans la guerre des gangs, un côté burlesque tout à fait insoupçonnable que seuls savent capter les artistes de talent. Aujourd’hui encore, Robert de Niro en campant dans Mafia blues, le rôle d’un caïd de la pègre dépressif et Sylvester Stallone, un parrain pas très dangereux aux prises avec les caprices de sa fille dans Oscar, finissent de nous convaincre que la grande famille du crime organisé pouvait, finalement, être aussi drôle que les Dalton.

    C'est d'ailleurs en Dalton qu'ils agissent. Une centaine de chefs d'entreprise, parmi les plus prospères du pays, viennent de se faire braquer dans une salle d'Alger, à l'insu de tous. Le pistolet sur la tempe, ils ont voté le soutien au quatrième mandat, c'est-à-dire à l'homme qui les a réduits au silence et à l'inertie durant 15 années. Il se raconte même que nos chers patrons, en plus de s'être fait hara-kiri, se sont faits dindons de la farce, se soulageant généreusement de la coquette somme de 20 milliards de centimes à celui qui leur promet déjà cinq autres années de déclin, voire de faillite pour certains. Il n'est un secret pour personne que Bouteflika leur préfère les gros importateurs, les seigneurs de l'informel qui n'ont rien de seigneurial, et contre lesquels les pauvres chefs d'entreprise pestent le soir, autour d'un verre, dans leurs villas cossues de Poirson, en veillant à n'être pas entendus par le voisin.

    C'est que nos chers patrons tremblent à l'idée d'être exclus d'un marché public ou de recevoir l'inspecteur des impôts pour un contrôle fiscal. Pas un d'entre eux ne commettrait la folie de dire tout haut ce qu'il pense tout bas ou de passer des annonces publicitaires dans le Matindz ! Surtout pas ! En cela, nos chefs d'entreprise restent une force inorganisée, sans grande consistance, sans influence, peut-être même sans stratégie du futur. À peine entend-on quelques lamentations de l'équilibriste Reda Hamiani, désolé que l'État « persiste à nous refuser le statut de vrais partenaires », regrettant qu'il n'y ait pas « assez de symbiose entre les pouvoirs politiques et économiques ». Tant pis pour eux et pour nous. Que le diable nous emporte ! Le diable, la tempête, la misère, la guerre civile, la famine et même la disparition de la carte de ce monde qui n'est peut-être pas fait pour nous. Que le diable nous emporte, peuple et nation, nous disent-ils, le regard cynique, la bouche avide, eux les légionnaires du quatrième mandat, mercenaires sans scrupules au service de leur seule ambition, gouverner encore et encore, hier derrière un chef de clan, aujourd'hui derrière un homme invalide, aphasique, sans doute même hémiplégique, gouverner pour piller, pour falsifier, pour prospérer au milieu des désespoirs, gouverner pour échapper au jugement des hommes et qu'importe si, pour cinq ans encore, une éternité, un peuple tout entier sera livré au règne de l'absurde, toujours à deux doigts de périr. Ils préfèrent notre anéantissement à leur départ.

    Qui ignore que le pays est au bord du gouffre après 15 années de prédation ? Ceux qui côtoient les hauts responsables des finances algériennes le savent : dans deux ou trois ans, le Trésor algérien pourrait faillir dans le versement des retraites et des prestations sociales ; dans deux ou trois ans, l'Algérie se remettra à emprunter sur le marché international pour assurer la nourriture...Qui ignore cela en dehors du milicien Sidi Saïd, chef de la centrale syndicale, qui avait imprudemment promis une augmentation de salaire pour le 24 février dernier, avant que les argentiers de l'État ne s'y opposent à la dernière minute : les caisses sont vides ! Le Bouteflika en pleine santé, avec un baril de pétrole à 140 $, a ruiné l'Algérie : l'argent, 700 milliards de dollars, a été dépensé pour les seules importations de biens de consommation qui enrichissent les seigneurs de l'informel, financer la paix sociale, engraisser les amis... Que fera le Bouteflika impotent, avec un baril de pétrole en chute libre et des réserves qui s'épuisent ? Personne n'ose imaginer.

    Mais alors, va-t-on laisser faire sous prétexte qu'ils ont le gourdin et la prison et nous, notre seul cri de désespoir ? Va-t-on s'abriter derrière ce mouvement « Barakat ! » dont on mesure que son courage est à la hauteur de son impuissance ? Va-t-on confier à quelques citoyens aussi courroucés que nous mais moins lâches, la mission de sauver ce qui reste de notre honneur ? Personne n'aura le privilège de dire qu'il ne savait pas. Si le quatrième mandat venait à s'enclencher, nous aurons été tous complices de l'homicide national, tous, patrons investisseurs qui auront préféré l'indignité du silence au courage d'un dernier combat, intellectuels et journalistes qui auront oublié de dire et d'écrire en une époque peut-être sans vertu mais pas sans mémoire, soldats et officiers qui auront mis la force au service de l'injustice, hommes politiques qui attendez la fin de cette nuit noire pour reprendre à philosopher avec les bourreaux...
    Non, personne ne pourra dire qu'il ne savait pas.

    Mohamed Benchicou

  • #2
    salut capitaine

    j'aurai applaudis cet article si je n'étais pas persuadé qu'il ne s'agissait pas de mal-adresse, mais d'un excès de mépris, d'une absence totale de respect.

    il n'est pas con ou alors, ce serait traiter tout le gouvernement algérien comme tel puisque ce dabb en est le fruit, qu'il a gravit les échelons jusqu'à parvenir là où il est.

    La plaisanterie dans la bouche d'un esprit moyen devient aussi dangereuse qu'un revolver entre les mains d'un gamin. Dans son obstination à vouloir coûte que coûte rivaliser avec Boubegra, Sellal nous rappelle l'immensité de notre déchéance
    il ne plaisantait pas, il pensait ce qu'il a dit et ce n'est que la partie immergée de l'ice-berg, s'il se lâchait vraiment ce sont presque tout les algériens qui en prendrait pour leur grade, il regrette qu'il se soit fait chopper et encore, rien n'est moins sûr.

    ca me rappel le cas de Bush le fils, la presse et les médias le décrivant comme stupide, con, impulsif, intellectuellement faible, alors que le bonhomme a massacré des populations entière, qu'il a ruiné des nations tout en se garantissant une belle retraite à lui et à ses copains le tout, sans répondre de quoi que ce soit.
    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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    • #3
      Bonjour Risk ..

      Il se raconte même que nos chers patrons, en plus de s'être fait hara-kiri, se sont faits dindons de la farce, se soulageant généreusement de la coquette somme de 20 milliards de centimes à celui qui leur promet déjà cinq autres années de déclin, voire de faillite pour certains. Il n'est un secret pour personne que Bouteflika leur préfère les gros importateurs, les seigneurs de l'informel qui n'ont rien de seigneurial, et contre lesquels les pauvres chefs d'entreprise pestent le soir, autour d'un verre, dans leurs villas cossues de Poirson, en veillant à n'être pas entendus par le voisin.
      Pour ma part .. je retiens ce passage.. démontrant qu'il y a toujours des cas plus graves que l'autre !
      Des entrepreneurs qui se découvrent une âme d'opposant .. bien au chaud .. perchés sur les hauteurs d'Alger oeilfermé
      Ce tout .. alors que le peuple mène une lutte féroce contre l'inflation

      ca me rappel le cas de Bush le fils, la presse et les médias le décrivant comme stupide, con, impulsif, intellectuellement faible, alors que le bonhomme a massacré des populations entière, qu'il a ruiné des nations tout en se garantissant une belle retraite à lui et à ses copains le tout, sans répondre de quoi que ce soit.
      Ne m'en parle pas , cher ami
      La main étrangère est devenue un sujet tabou oeilfermé

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      • #4
        Auteur d'une blague de mauvais goût sur les Chaouis qui aura fait sortir des Algériens dans la rue, Abdelmalek Sellal vient de nous apprendre qu'il y a pire que de ne pas avoir le sens de l'État : ne pas avoir le sens de l'humour !
        merci capo pour ce partage

        hacha elli ma iasstahelhech !

        ou tout égard dû à ceux qui ne se sentent pas insultés par mes paroles !

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        • #5
          @ Risk

          j'aurai applaudis cet article si je n'étais pas persuadé qu'il ne s'agissait pas de mal-adresse, mais d'un excès de mépris, d'une absence totale de respect.
          SELLAL a les limites des DRSistes , qui nous mentent effrontément , mais de par sa personnalité plutôt conciliante a toujours su s'attirer la sympathie des journalistes et de tous ses interlocuteurs. L'insulte n'est pas dans sa culture de Constantinois nettement influencée par sa composante juive.

          voir la réaction des chaouia est désolant.

          comme rien ne s'organise sans que le DRS ne soit derrière , il est possible que les manifestations , au demeurant très contrôlées ne soient que l'œuvre des services, pour donner au monde un exemple de "liberté de parole dont jouit le peuple, tout en plombant SELLAL devenu concurrent de OUYAHYA et adoucir la "kabylisation" des décideurs.
          Dernière modification par KHORE, 17 mars 2014, 14h41.

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          • #6
            SELLAL a les limites des DRSistes , qui nous mentent effrontément , mais de par sa personnalité plutôt conciliante a toujours su s'attirer la sympathie des journalistes et de tous ses interlocuteurs. L'insulte n'est pas dans sa culture de Constantinois nettement influencée par sa composante juive.
            serais-tu entrain d'insinuer que les constantinois seraient moins enclins à l'insulte que les autres algériens?

            je ne vois pas en quoi le fait de me parler de sa culture serait une circonstance atténuante dans son cas, j'ai connu des Constantinois très sympathiques, et devine quoi, j'en ai connu d'autres de vraiment stupides.

            tu dis que le bonhomme est sympathique? ma foi je n'accuse pas son manque de sympathie mais son mépris, peut être qu'il est gentille et qu'il rend sa femme et ses enfants heureux, mais je n'ai que faire de sa sympathie, à chacune de ses apparitions ils s'attire les foudre d'une partie des algériens tendis qu'ils en fait rire d'autres.

            tu ne va pas te mettre à dire "les kabyles sont des chiens" et quand ceux ci s'en indigneront de rétorquer "seules ceux qui se sont senti visés le sont".

            aya khelliwna me tmeskhir, on condamne le bonhomme qui chie sur les algériens et même là, y'en a qui relativisent.
            La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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            • #7
              Envoyé par Khore
              comme rien ne s'organise sans que le DRS ne soit derrière , il est possible que les manifestations , au demeurant très contrôlées ne soient que l'œuvre des services, pour donner au monde un exemple de "liberté de parole dont jouit le peuple, tout en plombant SELLAL devenu concurrent de OUYAHYA et adoucir la "kabylisation" des décideurs.
              ca aurait eu du sens.... si les manifestants ne se faisaient pas embarquer.
              La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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              • #8
                L'insulte n'est pas dans sa culture de Constantinois nettement influencée par sa composante juive.
                Khore .. tu es incroyable !..
                Comme quoi .. l'age fait bien des ravages sur toi

                Commentaire


                • #9
                  ca aurait eu du sens.... si les manifestants ne se faisaient pas embarquer.
                  __________________
                  entre l'embarquement d'un manifestant devenu incontrôlable , et sa remise en liberté sitôt hors caméra et la bastonnade répressive et dissuasive qui vous laisse sur le terrain le citoyen groggy...

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                  • #10

                    Khore .. tu es incroyable !..
                    Comme quoi .. l'age fait bien des ravages sur toi
                    comment les marocains qualifient-ils cette caractéristique des citadins algériens si bien représentée par les Tlemssani ?

                    Tahayoudisme ? ou l'art de mener la guerre sous le visage le plus avenant

                    l'âge , lui ne me fais que redécouvrir la richesse de la culture dite "judéo-arabe"

                    si tu ne comprends pas , il y a de quoi me couper la cravate
                    Dernière modification par KHORE, 17 mars 2014, 15h23.

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                    • #11
                      Envoyé par KHORE
                      comment les marocains qualifient-ils cette caractéristique des citadins algériens si bien représentée par les Tlemssani ?
                      Tu es très bien placé pour le savoir....... wafham yal faham.

                      Pour ma part, je m'en contrefous comme de l'an 40.
                      Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

                      Commentaire


                      • #12
                        Envoyé par Khore
                        entre l'embarquement d'un manifestant devenu incontrôlable , et sa remise en liberté sitôt hors caméra et la bastonnade répressive et dissuasive qui vous laisse sur le terrain le citoyen groggy...
                        ainsi donc, en Algérie s'opposer à un quatrième mandat de bouteflika est toléré.

                        ATLAS TV: Mise hors service

                        rassemblements: interdits, ramassage collectif au point que les policiers ont ramassé des ... policiers en civile.

                        les manifestants se faisaient relâcher hors caméra une fois le rassemblement dissipé, éparpillés aux quatre coins de la capitale et relâché 15h passé pour s'assurer que le temps de revenir sur le lieu de rassemblement il sera trop tard.

                        tu te fous de moi Khore, tu n'es pas sérieux...
                        La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

                        Commentaire


                        • #13
                          Envoyé par Capo
                          Khore .. tu es incroyable !..
                          Comme quoi .. l'age fait bien des ravages sur toi
                          Khrouf............ rah ghir tarach.
                          Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

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                          • #14
                            Si le quatrième mandat venait à s'enclencher, nous aurons été tous complices de l'homicide national, tous, patrons investisseurs qui auront préféré l'indignité du silence au courage d'un dernier combat, intellectuels et journalistes qui auront oublié de dire et d'écrire en une époque peut-être sans vertu mais pas sans mémoire, soldats et officiers qui auront mis la force au service de l'injustice, hommes politiques qui attendez la fin de cette nuit noire pour reprendre à philosopher avec les bourreaux...
                            Non, personne ne pourra dire qu'il ne savait pas.
                            Je pense que le 4ème s'enclenchera et personne ne lèvera le petit doigt.

                            Le peuple Algérien n'as pas encore une conscience politique qui lui permet de révolutionner les choses ou qui lui permet d'agir sur son destin...
                            D'autant plus, et c'est ancré dans l'imaginaire collectif, et c'est écrit dans le Coran et dans les hadiths, que l'Algérien (le musulman) est un mineur à vie, il ne doit rien représenter, ni rien peser, ni rien dire, il doit se soumettre à ses seigneurs eternels (dieu,prophètes, califes, walis, ministres....)
                            C'est bien là le vrai drame.

                            Arfaâ Rassek!
                            Pensez faux, s'il vous plaît, mais pensez par vous-même. (DORIS LESSING)

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                            • #15
                              Mounir2008

                              Je pense que le 4ème s'enclenchera et personne ne lèvera le petit doigt.

                              Le peuple Algérien n'as pas encore une conscience politique qui lui permet de révolutionner les choses ou qui lui permet d'agir sur son destin...
                              D'autant plus
                              , et c'est ancré dans l'imaginaire collectif, et c'est écrit dans le Coran et dans les hadiths, que l'Algérien (le musulman) est un mineur à vie, il ne doit rien représenter, ni rien peser, ni rien dire, il doit se soumettre à ses seigneurs eternels (dieu,prophètes, califes, walis, ministres....)
                              C'est bien là le vrai drame.

                              Arfaâ Rassek!


                              là est tout le malheur de nos peuples (arabes et, soi-disant, musulmans)
                              " C’est la rivière qui apporte dans son cours l’espoir aux chercheurs d’or…Elle n’attends jamais de ces derniers qu’ils en remettent dans le sien" (r.b)

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