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La Chine est passée à la quatrième place des exportateurs selon le Sipri. Elle a gagné une place, au détriment de la France
Une de plus. Selon le Stockholm International Peace Research Institute, le Sipri, la Chine a gagné une place dans le classement mondial des exportateurs d’armement. Sur la période 2008-2012, elle avait fait une entrée très remarquée dans le top cinq en boutant le Royaume-Uni de la cinquième à la sixième place. Une année glissante de plus, et la voilà numéro quatre sur la période 2009-2013, au détriment de la France cette fois-ci, selon l’organisme de recherches suédois.!
Pour Lucie Béraud-Sudreau, chercheuse à l’Irsem et qui présentait les statistiques du Sipri hier à Paris, cela reflète le fait que « la Chine joue dans la même catégorie que la France, l’Allemagne où les Etats-Unis, plutôt qu’un déclin de la France ».
Jouer dans la même catégorie que les grands pays occidentaux ? C’est surprenant. Non pas que Pékin n’ait pas musclé son arsenal industriel militaire ces dernières années, aidé en grande partie par la Russie. Mais à la différence des autres classements qui se basent sur les prises de commandes mesurées en dollars, le Sipri a bâti sa propre unité de mesure baptisée TIV pour « trend indicator values ». La grande différence : les TIV mesurent les livraisons et prennent en compte l’effet militaire du matériel exporté. De ce point de vue la technologie chinoise, même en progrès n’est pas encore au niveau de celle de ses concurrents occidentaux. Qui plus est, Pékin reste encore très dépendant du Pakistan pour près de la moitié de ses ventes internationales.
La concurrence grandissante de la Chine n’en demeure pas moins une réalité. En témoigne le choix d’Ankara de négocier l’achat de missiles sol-air « made in China » au détriment des Européens et des Américains même si chez MBDA on veut croire que l’affaire n’est pas faite.
les échos
Une de plus. Selon le Stockholm International Peace Research Institute, le Sipri, la Chine a gagné une place dans le classement mondial des exportateurs d’armement. Sur la période 2008-2012, elle avait fait une entrée très remarquée dans le top cinq en boutant le Royaume-Uni de la cinquième à la sixième place. Une année glissante de plus, et la voilà numéro quatre sur la période 2009-2013, au détriment de la France cette fois-ci, selon l’organisme de recherches suédois.!
Pour Lucie Béraud-Sudreau, chercheuse à l’Irsem et qui présentait les statistiques du Sipri hier à Paris, cela reflète le fait que « la Chine joue dans la même catégorie que la France, l’Allemagne où les Etats-Unis, plutôt qu’un déclin de la France ».
Jouer dans la même catégorie que les grands pays occidentaux ? C’est surprenant. Non pas que Pékin n’ait pas musclé son arsenal industriel militaire ces dernières années, aidé en grande partie par la Russie. Mais à la différence des autres classements qui se basent sur les prises de commandes mesurées en dollars, le Sipri a bâti sa propre unité de mesure baptisée TIV pour « trend indicator values ». La grande différence : les TIV mesurent les livraisons et prennent en compte l’effet militaire du matériel exporté. De ce point de vue la technologie chinoise, même en progrès n’est pas encore au niveau de celle de ses concurrents occidentaux. Qui plus est, Pékin reste encore très dépendant du Pakistan pour près de la moitié de ses ventes internationales.
La concurrence grandissante de la Chine n’en demeure pas moins une réalité. En témoigne le choix d’Ankara de négocier l’achat de missiles sol-air « made in China » au détriment des Européens et des Américains même si chez MBDA on veut croire que l’affaire n’est pas faite.
les échos