L’ENTV a voulu, ce dimanche, s’essayer au débat politique contradictoire pour se mettre à la page par rapport aux chaînes privées concurrentes. Sur le plateau étaient conviées 4 personnes pour débattre de l’élection présidentielle. Deux représentants du camp de Bouteflika, en l’occurrence Saddek Bouguettaya, qui avait représenté le FLN sous Belkhadem pour apporter le soutien du parti à El Gueddafi quelque temps avant sa chute, et l’ancien secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux Sports, M. Mellah d’obédience RND. Le camp d’en face était représenté par un dirigeant du parti El Islah et de M. Djoudi du Parti des travailleurs. Après quelques minutes, le débat a tourné court : anathèmes, vociférations, menaces, leçons de patriotisme… tout y passe. Les soutiens de Bouteflika ont indéniablement marqué le plus de points, non pas en termes d’argumentaires, mais de décibels et de contorsions politiques. Devenue ingérable au plan de la discipline et de l’éthique, mais aussi des opinions développées par les représentants de l’opposition, la journaliste reçoit l’ordre à l’oreillette d’interrompre l’émission. «Il ne faut pas jouer au riche quand on n’a pas le sou !», a chanté le poète.
El Watan
18.03.14
El Watan
18.03.14
Commentaire