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La Tunisie face à une situation économique inextricable

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  • La Tunisie face à une situation économique inextricable

    La Tunisie se dirige-t-elle droit vers la faillite ? A voir les grèves successives qui paralysent les divers secteurs de l'économie, on serait enclin à le croire. Où va le pays, se demandent les hommes politiques qui, à ce jour, n'arrivent pas à concourir à l'arrêt de l'hémorragie.

    Rien que pour la semaine écoulée, le pays a vécu, simultanément, quatre grèves. Et non des moindres. Les transporteurs routiers ont débrayé pendant deux jours, et les stations de carburant étaient à la limite de la panne sèche. Pour le bonheur de ces stations et des automobilistes, les grévistes ont abouti à un accord avec les autorités. Ce n'est qu'un calmant.

    En parallèle, les recettes des finances ont tout bloqué, puisque toute opération administrative ou commerciale nécessite un timbre fiscal devenant une denrée rare, voire inexistante pour un citoyen qui voit la conclusion de ses affaires ajournée à plusieurs jours. Pourtant, un accord avait été obtenu, mercredi, avec l'administration pour satisfaire les revendications des grévistes. Et malgré l'appel de la centrale syndicale (UGTT) à la reprise du travail, les portes des recettes des finances sont restées closes au grand dam des usagers. A ce sujet, on s'interroge sur l'identité de ceux qui se cachent derrière cette grève, d'autant plus que la pluralité syndicale n'arrange pas les choses. L'UGTT n'hésite pas, d'ailleurs, à accuser les nouveaux syndicats (CGTT) et UTT) nés après la révolution d'être derrière cette indiscipline des travailleurs. Au même moment, les agents des stations de péage des autoroutes ont décidé de suivre la même voie, à la grande joie des automobilistes, mais au grand dam des autorités qui voient ainsi des centaines de millions de dinars s'évaporer.

    Last but not least, la population de la ville de Benguerdène, frontalière de la Libye, a observé des sit-in et organisé des manifestations qui ont tourné au vinaigre suite à l'intervention des forces de l'ordre. C'est insensé de la part de ces manifestants qui se sont élevés contre une décision qui sort de la souveraineté de la Tunisie. Les manifestations ont été organisées pour protester contre la fermeture du poste frontalier de Ras Jedir par les autorités libyennes.

    Cette grogne sociale laisse-t-elle au gouvernement le temps et les moyens pour apporter les correctifs idoines aux divers programmes qui souffrent d'incohérence. Loin de là, car les arrêts de travail intempestifs conjugués à l'état des dépenses publiques supérieures aux ressources disponibles rendent la mission du gouvernement de plus en plus insurmontable
    En effet, face à une situation qualifiée de “difficile” (si elle n'est pas critique) par le chef du gouvernement, Mehdi Jomaâ, ce dernier ne voit pratiquement aucune issue autre que le recours aux prêts et aux investissements étrangers. C'est dans ce cadre d'ailleurs que s'inscrivent sa tournée dans les pays du Golfe et ses prochains déplacements en France et aux Etats-Unis d'Amérique. Les premières informations venant d'Abou Dhabi sont prometteuses, selon les propres propos de M. Jomaâ. Ses propositions auraient trouvé un accueil favorable de la part des responsables émiratis et ne manqueraient pas de l'être dans les autres pays, même si les relations tuniso-saoudiennes sont à relancer sur de nouvelles bases.

    Cependant suffira-t-il à M. Jomaâ de rentrer en Tunisie avec un portefeuille bien garni pour crier victoire ? La situation financière du pays est telle qu'il faut combler d'urgence un trou de 4,5 milliards de dinars (2,2 milliards d'euros) dans le budget de l'année en cours. Où trouvera-t-on cette somme quand on sait que le gouvernement est appelé à faire, chaque fin de mois, face aux dépenses de consommation, c'est-à-dire aux salaires que les réserves actuelles de l'Etat ne peuvent honorer ? Empruntera-t-il la même voie que ses prédécesseurs en consacrant les prêts extérieurs aux dépenses de consommation ? Ce serait un suicide, car pour être productifs, ces prêts doivent être destinés au financement des projets de développement générateurs d'emplois. M. Jomaâ, dont le poste de Premier ministre est loin d'être enviable, osera-t-il privilégier la deuxième option ? Dans ce cas, la population aura à souffrir encore plus si le gouvernement révise les avantages de la Caisse de compensation

    liberté

  • #2
    printemps pourri !!
    Dernière modification par magh91, 18 mars 2014, 18h07.

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    • #3
      Il n'y a rien de pourri dans la liberté. Les Tunisiens ont prouvé qu'ils étaient des Hommes.

      Le début de l’après-dictature sera surement dur et c'est le prix à payer, mais au moins ils commencent sur des bonnes bases, et ils n'auront plus des voleurs comme Benali ou notre Boutessri9a

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      • #4
        Je ne comprends pas pourquoi tu oublies systématiquement de citer le roi des cons dans tes posts?
        Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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        • #5
          Pas besoin de le pointer du doigt, tout le monde sait qui est le roi des cons ici.

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          • #6
            Pas besoin de le pointer du doigt, tout le monde sait qui est le roi des cons ici.
            Enchanté! moi c'est mkh
            Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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            • #7
              attendons de voir le prochain classement IDH !

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              • #8
                l'IDH n'est pas le saint Coran!

                Les Tunisiens s'affranchissent de l'esclavage de la dictature. Ils auront tout le temps devant eux pour bâtir leur pays sur des bases saines.
                Donne leur une décennie et tu verras un vrai bon changement chiffré et quantifié!

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                • #9
                  La Tunisie face à une situation économique inextricable
                  Quelles que soient les difficultés économiques que connait la Tunisie, ce sera toujours moins pénibles que celles du Maroc.
                  Politiquement, après leur dernière constitution, les Tunisiens se détachent complètement du monde arabe.

                  l'IDH n'est pas le saint Coran!
                  Indeed, cet indice qui met ton pays aux côtés du Zimbabwé n'est pas la bible.

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                  • #10
                    le Topic parle de la situation économique qui prévaut en Tunisie , la moindre des choses c'est donner son avis pour alimenter la discussion au lieu de revenir à l'éternel Maroc VS Algérie , IDH,analphabétisme etc c'est du HS

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                    • #11
                      Donne leur une décennie et tu verras un vrai bon changement chiffré et quantifié!
                      Le temps tout le monde le demande : les "démocraties", les dictatures, les semi-dictature, le FMI, la BM, ...etc.

                      Moi qui suis impatient et frustré, je n'accorde pas de temps, je veux tout, tout de suite. Pourquoi j'attendrai, mes enfants je leur apprendrai avec quoi il pourront partir ailleurs, où il fait plus "clément".

                      Il faut dire que les pseudo-démocraties occidentales font souvent le choix du moins disant depuis quelques décennies, surtout depuis la "crise" (plus d'impôts, travail plus longtemps, moins d'investissement publics, moins d'écoles, moins d'hôpitaux, moins de santé, moins de prestations sociales, ...etc.) et bien sure toujours plus de pauvres, plus d'exclus, plus d'insécurité, plus d'exploitation, ...etc.

                      Bref, le temps au sein du monde libérale-capitaliste joue en défaveur des peuples. Le temps qu'on demande aux peuples est le temps qu'il faut pour les enchainer par les chaines de l'esclavage avant qu'ils n'ouvrent les yeux
                      Rebbi yerrahmek ya djamel.
                      "Tu es, donc je suis"
                      Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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                      • #12
                        et ils n'auront plus des voleurs comme Benali ou notre Boutessri9a
                        Franchement ce Lamraki, n'a pas froid aux yeux.

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