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L'écologie n'est-elle que punitive ?

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  • L'écologie n'est-elle que punitive ?

    La décision de mettre en place la circulation alternée le 17 mars nous a rappelé combien la société était inconséquente avec l'automobile et combien l'écologie conçue par ses autoproclamés défenseurs ne se résumait qu'à une arme punitive dans la droite lignée des théories messianiques de fin du monde où l'espèce humaine pour se racheter et sauver éventuellement sa peau doit, non seulement faire pénitence mais se repentir et être sanctionnée par «ceux qui savent».
    «Pour être un bon citoyen, il faut acheter une voiture mais ne pas s'en servir»!
    L'inconséquence de la société tient dans le «Paradoxe d'automobile» qui peut se résumer à cette formule: «Pour être un bon citoyen, il faut acheter une voiture mais ne pas s'en servir»!

    Détaillons.

    Tout citoyen responsable se doit d'acheter une voiture afin de faire fonctionner les usines et de donner du travail aux ouvriers, puis de donner du travail aux vendeurs de voitures, aux réparateurs de voitures, aux pompistes, aux employés d'autoroutes et à un certain nombre de «parasites» automobilistiques comme les contractuels, les employés des fourrières et les poseurs de pub sur les pare-brises.


    Le «paradoxe de l'automobile» a bien sûr un dindon de la farce, l'automobiliste.
    Cependant, une fois que notre citoyen responsable a acquis sa voiture, il doit louer ou, mieux, acheter une place de parking pour y mettre son nouveau bien et ne jamais s'en servir pour aller au boulot, pour emmener les enfants en classe, pour partir en vacances ou pour faire ses courses afin d'éviter les embouteillages qui paralysent le pays et qui polluent énormément, sans parler des nuisances sonores.


    Le «paradoxe de l'automobile» a bien sûr un dindon de la farce, l'automobiliste. Sans être pour le moins du monde populiste, remarquons que le citoyen conducteur (le «citoyen vache à lait» diraient certains) est le seul à payer tout le temps: en achetant la voiture; en payant des impôts qui se transformeront en aides et subventions publiques pour les constructeurs automobiles; en payant son essence, son assurance, ses contrôles techniques, le remplacement des pièces défectueuses, les révisions, le dépannage en cas de panne; en s'acquittant des péages d'autoroutes, des stationnements payants, des amendes de toutes sortes et ainsi de suite. Sans oublier, par exemple, les impôts qui payent les hôpitaux publics où on se fait soigner après un accident de la route…


    Et en retour, on lui explique doctement qu'il est un mauvais citoyen qui, en irresponsable qu'il est, est en train de détruire la planète!
    Les déclarations des leaders d'Europe écologie-les Verts sur cette circulation alternée n'ont fait que renforcer ce sentiment d'un mouvement qui ne cherche qu'à punir et sanctionner ce «mauvais citoyen».

    Ce qui nous amène aux écologistes.

    Les déclarations des leaders d'Europe écologie-les Verts sur cette circulation alternée n'ont fait que renforcer ce sentiment d'un mouvement qui ne cherche qu'à punir et sanctionner ce «mauvais citoyen».

    Ne parlons de la décision gouvernementale instaurant la circulation alternée pour n'y voir qu'une gesticulation et un signal envoyé aux électeurs écologistes à quelques jours des municipales alors même que l'association Airparif qui n'a pas la réputation d'être anti-écolo avait indiqué avoir levé son alerte aux particules fines («Lundi 17 mars, les conditions météorologiques seront dégradées mais pas suffisamment pour faire une alerte») et qu'elle nous avait expliqué au départ de l'afflux de celles-ci dans notre air national était dû principalement aux centrales thermiques au charbon allemandes et aux bois scandinaves ainsi qu'aux industries des pays de l'Europe de l'Est…
    Bien entendu, cette explication a totalement disparue des écrans radars quand le débat a été récupéré par les écologistes

    L'écologie politique, sœur du retour à la nature, toutes deux filles des mouvements hippies, se bat depuis l'origine contre le progrès et la modernité
    écologistes qui appuient par ailleurs l'Allemagne dans sa décision de laisser tomber le nucléaire (qui entre nous soit dit ne produit pas de particules fines) et vénère l'écologisme des sociétés scandinaves.

    D'autant qu'il y avait là, une nouvelle fois, l'occasion d'avancer ses pions avec cette propagande incessante des mouvements écologistes qui est une composante même de leur existence et de leur création à la fin des années 1960.

    L'écologie politique, sœur du retour à la nature, toutes deux filles des mouvements hippies, se bat depuis l'origine contre le progrès et la modernité (ayant en cela quelques affinités avec l'extrême-droite et sa sacralisation de la nature, beaucoup de militants des premières associations écologistes venaient d'ailleurs de ce courant politique, même si on en trouve peu désormais) à la recherche de la pureté originelle du jardin d'Eden quand l'être humain vivait soi-disant en totale harmonie avec dame nature, oubliant l'évidence que s'il a pu survivre jusqu'à aujourd'hui c'est grâce à sa capacité à domestiquer cette même nature pas toujours aussi accueillante que cela.
    Cette utopie absolue contient, ainsi toute autre pensée totalitaire, la sanction et la punition de tous ceux qui ne recherchent pas cet objectif du paradis sur terre.
    Fi bien entendu du monde réel. Celui-ci est sommé de se conformer au monde rêvé et il doit donc être amené de gré ou de force à épouser les thèses écologistes.

    Rappelons-nous cette déclaration de Denis Baupin, adjoint écologiste au maire de Paris, Bertrand Delanoë, restée tristement dans les mémoires des Parisiens à qui il est chargé de faire comprendre que la voiture est Satan incarné, par des mesures vexatoires et en créant délibérément le chaos de la circulation: «nous allons faire vivre l'enfer aux automobilistes».

    L'écologie politique peut être autre. Elle ne se résume pas être la «chose» d'une bande de frustrés contempteurs, hantés par les thèses de fin du monde ...
    Bien évidemment, l'écologie politique peut être autre. Elle ne se résume pas être la «chose» d'une bande de frustrés contempteurs, hantés par les thèses de fin du monde, qui sont prêts à imposer dans la plus pure mauvaise foi de la propagande, leurs thèses au nom du bien-être de la planète ainsi que, mais pas toujours, du bien-être de l'espèce humaine, étant entendu que eux seuls connaissent ces vérités.

    Comme l'affirmait fort justement le philosophe Pascal Bruckner, «Les décroissants se sont accaparés le langage de l'écologie, et sont aux partis écologistes ce qu'étaient les militants de l'extrême-gauche dans les formations socialistes démocratiques. Ils sont une sorte de surmoi, qui finalement interdit de réfléchir, parce qu'ils ont décrété que le progrès était maudit, le développement infâmant et qu'il fallait donc revenir en arrière pour sauver l'humanité. Il y a à mon sens plusieurs écologies, et nous avons jusqu'à présent été dominés par une pensée punitive et ascétique.»


    Oui, les écologistes se battent le plus souvent «contre» et, pour eux, l'ennemi, c'est l'être humain qui détruit par essence et qu'il faut (ré)éduquer.
    Cette vision étriquée et dangereuse est combattue depuis des années par nombre de scientifiques et d'intellectuels qui dénoncent l'incapacité des écologistes à être autre chose que des procureurs de l'espèce humaine.
    D'autant qu'une écologie qui coexisterait et coévoluerait avec l'économie «pour assurer leur mutuel avenir» est bien, comme l'affirmait l'économiste écologiste Arnaud Comolet, la meilleure voie possible pour que nature et être humain forment un couple gagnant-gagnant

    le figaro

  • #2
    " L 'écologie matérialiste" n'est qu'une fumisterie !

    Elle a tendance à tout expliquer par l'homme (et non Dieu!) et à privilégier l'intervention humaine, là où les mêmes phénomènes sont consignés dans nos livres d'histoire en des temps reculés où l'homme n'était pas encore sur Terre ou, pour le moins, ne "polluait pas encore" !

    Bien sûr que les seules motivations de "ceux-là" sont de justifier de leurs fonctions et de remplir les caisses de l'état sous tous les prétextes possibles, surtout s'ils "emmerdent " les français: seule "trace" qu'ils sont encore capable de laisser pour montrer qu'ils existent !

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