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L’incapacité de Bouteflika confirmée

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  • L’incapacité de Bouteflika confirmée

    Les cercles proches de Abdelaziz Bouteflika semblent plus enclins à reconnaître que son état de santé n’est pas aussi bon que prétendu jusqu’à présent. Sur un plateau de télévision, Abdelaziz Belkhadem, fraîchement nommé ministre d’Etat, concède qu’il arrive au président de perdre sa voix, et qu’il a toujours besoin de rééducation.


    Ce qui était présenté par le pouvoir comme de la rumeur de salons et acharnement de l’opposition vient d’être confirmé, en des termes parfois plus clairs, par l’entourage du chef de l’Etat : Abdelaziz Bouteflika est sérieusement handicapé et il n’est pas près de retrouver ses fonctions motrices.

    Abdelaziz Belkhadem, qui vient d’être nommé «ministre d’Etat, représentant spécial du président de la République», a confirmé, le temps de deux interventions télévisées, que le chef de l’Etat ne peut pas faire usage de ses jambes. «Ses muscles ont été atteints. Il poursuit toujours une rééducation fonctionnelle pour retrouver ses fonctions. Mais cela ne veut pas dire qu’il a perdu ses facultés d’analyse», a tenté de répondre l’ancien secrétaire général du FLN sur le plateau de Dzair TV.

    Nouvelle communication

    Cet aveu de Abdelaziz Belkhadem, qui ajoute une dose aux déclarations d’Ahmed Ouyahia, signe une nouvelle tournure dans la communication du cercle proche de Abdelaziz Bouteflika. Aux envolées lyriques de Amar Saadani, Amara Benyounès ou Abdelmalek Sellal, qui déclarent depuis plusieurs mois que «le président va bien», le pouvoir a changé de tactique. Par calculs politiciens ou par résignation, ceux qui entourent Abdelaziz Bouteflika sont en train de reconnaître une évidence qui devra conduire, très probablement, à une issue malheureuse pour eux. Sont-ils en train de préparer l’opinion publique à un scénario catastrophe ? Sont-ils en train de justifier une prochaine gouvernance par procuration ? Ou le mensonge était-il trop voyant et a besoin désormais d’être nuancé pour passer ?

    Toutes les options sont sur la table. Derrière ces confessions tardives de l’entourage du chef de l’Etat, se cache en réalité un vrai malaise, car si les promoteurs du 4e mandat ont réussi à passer la première étape de l’épreuve qui consiste à vendre une candidature par procuration, ils savent que la phase qui vient est beaucoup plus sérieuse. Ouyahia, Belkhadem et leurs alliés se sentent dans l’obligation de rassurer sur la capacité de leur champion à tenir son rôle, celui d’un candidat virtuel.

    Mais leur tâche de vendre un président qui fait semblant de diriger le pays sur un fauteuil roulant sera beaucoup plus compliquée. Ils risquent même de conforter l’idée selon laquelle l’Algérie sera gouvernée non pas par le «président élu», mais plutôt par une autre équipe qui sera dépourvue de toute légitimité. Une chose est par contre certaine : toute cette gymnastique converge vers la volonté du chef de l’Etat de mourir sur le trône. C’est ce que confirme peut-être cette délcaration de Abdelmalek Sellal : «Bouteflika veut mourir en moudjahid pour l’Algérie.» Cela a le mérite d’être clair.
    El Watan

  • #2
    Ou peut etre, il vit ses derniers jours!!

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    • #3
      Ou peut etre, il vit ses derniers jours!!
      aaaammmmmiiiin

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      • #4

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        • #5
          c'est ça le projet des "démocrates" : prouver que bouteflika est malade et incapable d'assumer ses responsabilités .. puis rien ;;;;

          qu'est-ce que vous proposez : heuhhh rien, choisissez un candidat : heuuuh "boycott" "démission" ;;"marche pacifique" , c'est bien de faire du sport quoi ! heuuh hurler : "djazaier horra dimocratia" "barakat barakat" ...

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          • #6

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