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Les retraités algériens exigent une hausse

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  • Les retraités algériens exigent une hausse

    L'heure n'est plus à la rigolade du côté des retraités algériens qui exigent leur part du tapis de pétrodollars par une revision à la hausse de leurs pensions de misère...

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    Ils étaient 2 000 hier à la maison du peuple pour protester - Les retraités affichent leur détermination

    Des milliers de retraités, plus de 2 000 selon la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR), ont occupé hier matin, et pendant plus d’une heure, le parking et les escaliers situés à l’extérieur de la Maison du peuple Abdelhak-Benhamouda, à Alger. Ils ont scandé des slogans exprimant leurs préoccupations et leur détresse : “Respect et dignité pour le retraité” ; “Préservez le pouvoir d’achat des retraités” ; “à bas la hogra (injustice)”, “Les lois de la République doivent être appliquées”, etc. Le secrétaire général de la FNTR, entouré des cadres fédéraux, de l’ancien patron de l’UGTA, Demène Debbih Abdallah, et de l’ex-SG de la Fédération des cheminots, M. Misraoui, a rappelé les raisons d’un rassemblement suivi “massivement” à l’échelle du territoire national. À savoir “la marginalisation” de la population retraitée par “l’adminisration”, c’est-à-dire le ministère du Travail et de la Sécurité sociale et la Caisse nationale de retraite (CNR).

    Abdelmadjid Azzi a ainsi rappelé les revendications essentielles portant sur l’application intégrale des mesures présidentielles (relèvement des petites pensions des travailleurs retraités à 10 000 DA) et la revalorisation annuelle des retraites conformément à la loi en vigueur, ainsi que l’exonération de l’IRG qui “est appliquée au retraité, alors que la pension vient des cotisations”. “Nous ne devons pas oublier que les retraités d’aujourd’hui sont ceux-là mêmes qui ont libéré le pays (du joug colonial) et participé à sa construction”, a souligné avec force le numéro un de la FNTR, non sans omettre de féliciter les manifestants et leur “mobilisation organisée”. Lors du sit-in, beaucoup de retraités ont tenu à apporter leur témoignage sur “les difficultés quotidiennes”, “la cherté de la vie”, mais aussi sur “la politique économique et sociale”, et ses “aspects discriminatoires envers les franges fragiles de la population”, dont celle des retraités.

    Certains, brandissant les carnets de retraite, qui affichent des pensions de moins de 6 000 ou de 7 000 DA, ont décrit avec force détails les limites actuelles de leur pouvoir d’achat, établissant la relation avec “l’augmentation des prix” des produits de consommation et des charges locatives, avec “une famille à charge”, dont les besoins ne cessent de croître. Parmi les retraités “grévistes”, les plus mécontents, on a dénombré ceux ayant exercé dans des entreprises publiques, devenues déficitaires et qui ont fermé leur porte. Selon eux, l’État doit protéger les titulaires des retraites proportionnelles et sans condition, d’autant que le premier magistrat du pays “a fini par comprendre leurs conditions en demandant de relever les retraites à un million”, et parce qu’“il y a de l’argent dans les caisses du Trésor public”.

    Pour ce qui est du conflit récent opposant la FNTR au ministère du Travail, les nombreux manifestants ont riposté : “C’est une affaire entre le ministère et les retraités, car la fédération est là pour nous représenter et porter nos revendications légitimes.” D’aucuns ont même demandé “le départ” de Tayeb Louh. En fin de matinée, M. Azzi n’a pas caché sa satisfaction devant “la réponse manifeste” des retraités qui continuaient d’affluer vers la Centrale syndicale UGTA, et pour les autres régions du pays vers les agences de wilaya de la CNR. “Ils sont plus de 4 000 retraités à Tizi Ouzou et Annaba, plus de 3 000 à Souk-Ahras, plus de 500 à Constantine, plus d’un millier à Tissemsilt… Les retraités ont répondu à l’appel de la fédération”, a déclaré le responsable fédéral au cours d’un point de presse, rappelant fièrement que plus de 300 000 pensionnés sont déjà adhérents à la FTNR et qui “paient leurs cotisations régulièrement”.

    Interrogé sur l’absence remarquée du leader de l’UGTA au rassemblement d’hier, ainsi que celle des autres membres de la direction nationale, M. Azzi a répondu : “Pourquoi les encombrer puisqu’ils approuvent notre travail de toutes les façons ? Le syndicat n’est pas une administration, chaque fédération est qualifiée pour prendre des décisions, dans le cadre de l’UGTA.” Il a cependant noté que “seul un secrétaire national a essayé de perturber et de bloquer notre mouvement, en téléphonant à certaines unions de wilaya”, mais sans citer de nom. M. Azzi a en outre qualifié le silence du ministre du Travail de “mépris des retraités”, en déplorant “le piétinement de la loi par l’administration”.

    “L’intention du président de la république est noble. Il n’a pas admis qu’un travailleur retraité touche moins de 10 000 DA. On a dénaturé l’intention du président. Ce qui est grave”, a-t-il indiqué. Abdelmadjid Azzi signe et persiste : “le travail de l’administration a abouti à une application anarchique des décisions du président Bouteflika et de la loi de finances complémentaire 2006.” À cela s’ajoutent la revalorisation annuelle des pensions qui “attend depuis le mois de mai la signature de l’arrêté du ministre de tutelle”, ainsi que le maintien de l’IRG, “alors que la retraite n’est pas un salaire mais une prestation sociale”, reposant sur la solidarité entre actifs et retraités.

    Le SG de la FNTR a du mal à interpréter toutes ces anomalies, y compris la dernière sortie de Tayeb Louh, accusant des membres de la fédération de colporter des mensonges au sujet de l’application des mesures éditées en juin 2006 par le chef de l’État : “La loi de finances complémentaire dans son article 29 est claire. Il n’y a pas d’autres interprétations à donner puisque cela concerne le régime des salaires. L’application n’a pas été faite de façon sérieuse.”

    source : liberté

  • #2
    “Ils sont plus de 4 000 retraités à Tizi Ouzou et Annaba, plus de 3 000 à Souk-Ahras, plus de 500 à Constantine, plus d’un millier à Tissemsilt… Les retraités ont répondu à l’appel de la fédération”, a déclaré le responsable fédéral au cours d’un point de presse, rappelant fièrement que plus de 300 000 pensionnés sont déjà adhérents à la FTNR et qui “paient leurs cotisations régulièrement”.

    Reponse:
    Et ceux la c'est pas des Algeriens ?

    Les retraités affiliés à la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR) ont tenu un sit-in devant le siège de l’agence d’Oran de la Caisse nationale des retraites (CNR), situé à El-Makkari (ex-Saint-Eugène). Par cette action nationale de protestation, les retraités ont exprimé leur indignation face à la politique nationale en matière de revalorisation des retraites. La goutte qui a fait déborder le vase est la dernière mesure prise par la tutelle d’exclure du régime des pensions les travailleurs ayant bénéficié de retraites proportionnelles et de retraites sans condition d’âge (32 ans de service). En clair, cette disposition est synonyme de leur écartement de l’augmentation

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