L’ancien président de la République Algérienne, connue pour sa couardise, il avait démissionné du poste où il avait été désigné par ses pairs quand il avait réalisé, comme BOUDIAF le degré de corruption de la mafia politico-financière et vu ses proches collaborateurs assassinés, vient de publier une lettre à la nation.
Fidèle à son devoir, il renonce au devoir de réserve qu’il s’était imposé pour exprimer son opinion à la veille des élections présidentielles. Après des banalités formulées dans le meilleur de la langue de Molière, le général dresse des lauriers à ses collègues militaires et par l’appel et au soutien à l’unité de l’armée, ne justifie que sa propre désertion.
Condamnant le quatrième mandat, il n’a pas le courage de HAMROUCHE qui pour la même occasion avait recommandé aux décideurs militaires de changer leur système pendant qu’il était encore temps et d’accorder plus de pouvoir aux civils en vue de l’instauration d’une véritable démocratie garante de la stabilité et de la paix sociale. Le général ZEROUAL n’a évoqué l’alternance au pouvoir que pour cautionner le vote actuel et soutenir son favori BENFLIS, chaoui et fils de Chahid.
Seule la conclusion de la lettre du militaire, mérite d’être reprise, pour la réactualiser et contribuer au rétablissement de l’histoire et plaider pour les véritables valeurs nationales
Vive l’Algérie.
Gloire et éternité à nos valeureux chouhadas.
Vive l’Algérie dit ZEROUAL. Laquelle mon citoyen ? Celles des algériens assassinés par l’armée, des chômeurs et des mahkourines plus morts que vivant, des enfants des chouakers
plus vivant que ne le furent les enfants des pieds noirs, ou du mort-vivant d’El Mouradia ?
Gloire et éternité à nos valeureux chouhadas, oui mon citoyen. Qu’ils reposent en paix et que personne ne s’accapare de leurs noms en des vues électorales pour imposer les fils de chahid dont vous venez de recevoir à Batna les représentations des associations. Les chouhadas ne doivent glorifiés et commémorés que le jour du premier novembre pour rappeler aux jeunes que toute liberté ne s’obtient qu’au prix du sang
Leurs enfants de chouhada dédommagés par votre système, n’ont pas priorité sur les listes électorales.
Vive l’Algérie de tous les jeunes Algériens, libres, en pleine possessions de leurs droits, besogneux et entreprenants grâce à une richesse équitablement répartie.
Gloire et éternité pour ceux qui se sacrifieront au nom des nouvelles libertés et qui seuls seront les dignes successeurs de nos chouhadas.
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