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La présentation des résultats annuels d'une banque de la place à révélé un chiffre inquiétant. Les créances en souffrance des banques marocaines ont atteint 23% en 2013, soit 45 MMDH, contre à peine 12% une année auparavant !
C'est un autre indicateur qui démontre à quel point l'année 2013 a été chaotique. Les clients, notamment les PME, paient difficilement les échéances de leurs crédits bancaires ou ne les paient plus du tout.
Cette situation alarmante met les fondamentaux du système bancaire marocain, l'un des meilleurs du continent, en péril. C'est encore une fois la responsabilité du gouvernement.
En effet, quand l'Etat s'abstient de payer ses fournisseurs, en majorité des PME, cela contribue à l'augmentation de la quote-part des crédits bancaires non remboursés.
D'ailleurs, les marchés publics, jadis une garantie solide pour s'octroyer des crédits, sont aujourd'hui, à juste titre, le maillon faible du dossier de crédit des PME. C'est facile d'incriminer les banques marocaines de démissionner de l'une de leurs principales missions, à savoir le financement de l'économie, mais il faut en décrypter les causes.
Comme précité, l'Etat contribue sans le vouloir à cette tension sur les crédits bancaires et c'est donc à lui de débloquer la situation. D'ailleurs, l'Exécutif promet depuis une année de rembourser une part importante de ses dettes sans que cela ne dépasse le seuil des promesses.
Il ne faut donc pas compter sur les banques pour se substituer au rôle de l'Etat. Ce n'est pas là leur vocation.
Samir CHAOUKI 19.03.2014
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C'est un autre indicateur qui démontre à quel point l'année 2013 a été chaotique. Les clients, notamment les PME, paient difficilement les échéances de leurs crédits bancaires ou ne les paient plus du tout.
Cette situation alarmante met les fondamentaux du système bancaire marocain, l'un des meilleurs du continent, en péril. C'est encore une fois la responsabilité du gouvernement.
En effet, quand l'Etat s'abstient de payer ses fournisseurs, en majorité des PME, cela contribue à l'augmentation de la quote-part des crédits bancaires non remboursés.
D'ailleurs, les marchés publics, jadis une garantie solide pour s'octroyer des crédits, sont aujourd'hui, à juste titre, le maillon faible du dossier de crédit des PME. C'est facile d'incriminer les banques marocaines de démissionner de l'une de leurs principales missions, à savoir le financement de l'économie, mais il faut en décrypter les causes.
Comme précité, l'Etat contribue sans le vouloir à cette tension sur les crédits bancaires et c'est donc à lui de débloquer la situation. D'ailleurs, l'Exécutif promet depuis une année de rembourser une part importante de ses dettes sans que cela ne dépasse le seuil des promesses.
Il ne faut donc pas compter sur les banques pour se substituer au rôle de l'Etat. Ce n'est pas là leur vocation.
Samir CHAOUKI 19.03.2014
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