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Les prévisions de croissance du Fonds monétaire international (FMI) ont tendance à être trop "optimistes" en cas de forte récession et dans les pays ayant reçu de vastes plans d'aide, a indiqué un audit interne publié avant-hier.
"Des prédictions trop hautes de croissance du PIB ont eu tendance à être émises pendant des récessions mondiales et régionales et pendant des crises dans des pays", a indiqué l'organe indépendant d'évaluation du FMI (IEO) dans un rapport couvrant la période entre 2002 et 2011. Ce parti pris a notamment été observé dans les pays qui ont bénéficié d'un "accès exceptionnel" aux ressources du Fonds pour faire face à des situations de crise profonde, ajoute le rapport, qui cite notamment le cas de la Grèce, renflouée en 2010 par le FMI et l'Union européenne.
Selon l'IEO, le Fonds s'est également montré trop optimiste dans ses prévisions de croissance émises en 2010 quand il est venu en aide à l'Ukraine, pays avec lequel il négocie actuellement un nouveau plan d'aide.
Le FMI avait déjà reconnu avoir sous-estimé l'impact sur la croissance des cures d'austérité prescrites en Grèce ou au Portugal en pleine crise de la dette publique.
Hors période de crise et dans le cadre de ses évaluations annuelles, les prévisions du Fonds se sont en revanche révélées être dénuées de parti pris et sont comparables, dans leur qualité, à celles émises par le secteur privé, indique l'audit interne.
"Dans une très large mesure, les responsables des pays sont convaincus de l'intégrité" de ces projections, souligne le rapport de l'IEO.
La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a salué ce rapport, se réjouissant dans un communiqué qu'il confirme, selon elle, la "qualité et l'exactitude" des prévisions économiques du Fonds.
Elle a toutefois fait sienne la recommandation formulée par l'IEO selon laquelle le Fonds devrait davantage tirer de leçons de ses "erreurs passées" en termes de projections économiques
Maghreb dz
"Des prédictions trop hautes de croissance du PIB ont eu tendance à être émises pendant des récessions mondiales et régionales et pendant des crises dans des pays", a indiqué l'organe indépendant d'évaluation du FMI (IEO) dans un rapport couvrant la période entre 2002 et 2011. Ce parti pris a notamment été observé dans les pays qui ont bénéficié d'un "accès exceptionnel" aux ressources du Fonds pour faire face à des situations de crise profonde, ajoute le rapport, qui cite notamment le cas de la Grèce, renflouée en 2010 par le FMI et l'Union européenne.
Selon l'IEO, le Fonds s'est également montré trop optimiste dans ses prévisions de croissance émises en 2010 quand il est venu en aide à l'Ukraine, pays avec lequel il négocie actuellement un nouveau plan d'aide.
Le FMI avait déjà reconnu avoir sous-estimé l'impact sur la croissance des cures d'austérité prescrites en Grèce ou au Portugal en pleine crise de la dette publique.
Hors période de crise et dans le cadre de ses évaluations annuelles, les prévisions du Fonds se sont en revanche révélées être dénuées de parti pris et sont comparables, dans leur qualité, à celles émises par le secteur privé, indique l'audit interne.
"Dans une très large mesure, les responsables des pays sont convaincus de l'intégrité" de ces projections, souligne le rapport de l'IEO.
La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a salué ce rapport, se réjouissant dans un communiqué qu'il confirme, selon elle, la "qualité et l'exactitude" des prévisions économiques du Fonds.
Elle a toutefois fait sienne la recommandation formulée par l'IEO selon laquelle le Fonds devrait davantage tirer de leçons de ses "erreurs passées" en termes de projections économiques
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