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MAROC: Plus de 80% des actifs occupés n'ont pas de couverture médicale

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  • MAROC: Plus de 80% des actifs occupés n'ont pas de couverture médicale

    88,5% des jeunes de moins de 25 ans et 69,3% des 25-34 ans exercent sans contrat de travail. La majorité des non-diplômés sont aussi employés sans contrat. Il s'agit donc d'une grande partie de la population active qui travaille dans la précarité. Pour rappel, les jeunes de moins de 35 ans représentent près de la moitié de la population active (47,7%).

    Les «sans diplôme», eux, comptent pour 60% de la population active et pour plus du tiers de la population active occupée chômage). Ce réservoir d'emploi est certes jeune (47,7% ont moins de 35 ans).

    Il s'intègre aussi assez tôt sur le marché de l'emploi (40% avant l'âge de 15 ans et 20% à partir de 20 ans). Mais il reste largement sous qualifié. Selon les chiffres de l'emploi du Haut commissariat au plan (HCP) pour 2012, le tiers des actifs sont «sans niveau scolaire», c'est-à-dire qu'ils n'ont jamais fréquenté l'école.

    Parmi ceux qui travaillent, 63,2% n'ont aucun diplôme (81,7% dans les campagnes). Seul un actif occupé sur dix dispose d'un diplôme de niveau supérieur.

    Globalement, sur le total de la population exerçant une activité, près du quart est composé «d'ouvriers et de manœuvres agricoles et de la pêche». Cette catégorie est suivie des «artisans et ouvriers qualifiés des métiers artisanaux», avec une part de 17,5%, puis des «manoeuvres non agricoles, manutentionnaires, petits métiers», avec 16,1%.

    Les «exploitants agricoles, pêcheurs, forestiers, chasseurs» se placent en quatrième position (14,1%). En milieu urbain, les employés et les «commerçants, intermédiaires commerciaux et financiers» représentent respectivement 15,1% et 11,6%.

    Par secteur, 39,3% travaillent dans les services, pratiquement autant dans l'agriculture, forêt et pêche, 11,5% dans l'industrie (y compris l'artisanat) et 9,9% dans le BTP.

    Les ruraux travaillent majoritairement dans l'agriculture, tandis que les citadins sont plus nombreux à exercer dans les services. Quelque 90,6% sont employés dans le privé.

    Le volume horaire moyen par semaine des travailleurs est de 45 heures. Les salariés sont ceux qui bossent le plus longtemps (47,5 heures en moyenne), suivis des indépendants (47,4 heures).

    Cela dit, les conditions de travail restent difficiles. Pour commencer, l'emploi non rémunéré représente encore une part non négligeable, avec 22,1% (plus de 50% dans l'agriculture, forêt et pêche).

    Il concerne essentiellement les aides familiales. En milieu rural, les trois quarts des femmes travaillent sans rétribution. Le travail «gratuit» semble être la norme dans la campagne, puisque 67,7% des jeunes de moins de 25 ans y sont exploités dans diverses tâches sans pour autant recevoir un revenu (contre 18,5% dans les villes).

    D'ailleurs, les relations de travail ne sont pas souvent Quelque 33,1% des actifs occupés n'ont jamais fréquenté l'école (56,2% chez les femmes). La plus grosse part (42,9%) n'a pas dépassé le primaire (enseignement fondamental). Seuls 8,3% ont un niveau supérieur
    formalisées.

    Selon les statistiques du HCP, 64,4% des salariés ne bénéficient pas d'un contrat de travail. Ils sont 26,3% à disposer d'un CDI (24,2% pour les hommes et 34,5% pour les femmes), 5,7% d'un CDD et 2,7% d'un contrat «verbal». La majorité donc possède un emploi précaire. Sans surprise, les jeunes de moins de 25 sont les plus concernés, seuls 11,1% d'entre eux exercent avec un contrat.

    Côté santé, les conditions ne sont pas meilleures. Plus de 80% des actifs occupés ne sont affiliés à aucun système de couverture médicale. Dans les villes, 53,3% des femmes et 69,6% des hommes actifs occupés ne sont pas couverts.

    En milieu rural, la situation est plus catastrophique (98,8% des femmes et 94,2% des hommes). A peine 2% des non-salariés en profitent, contre 40% des salariés. Ceux du privé sont couverts à hauteur de 26,4%.
    Par branche, le taux de couverture médicale est de moins de 10% dans le commerce qui emploie un cinquième des actifs. Dans l'industrie (18,7% des actifs occupés), environ 40% sont couverts, contre 11,6% dans le BTP (11,9% du volume total d'emploi). La situation des ruraux, dont les trois quarts oeuvrent dans l'agriculture, forêt et pêche, est plus dramatique. La part de ceux affiliés à un organisme de couverture médicale ne dépasse pas 1,4%.

    Peu d'emplois secondaires

    Les travailleurs marocains ne sont pas adeptes du double emploi. Selon les statistiques du HCP, le travail secondaire ne représente que 2,6% du volume global de l'emploi adulte. Ce qui représente quelque 273.000 personnes. Les 35-59 ans et les non-diplômés sont les plus concernés par le phénomène.


    Albayane




    .

  • #2
    pas de mkhaznia pour commenter ???--

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    • #3
      pour ces jeunes , ils n'ont qu'à adhérer au RAMED pour avoir la couverture médical qui ne coûte pas chère

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      • #4
        magh

        figure toi que c'est un makhzni qui a pondu cet article

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        • #5
          pour ces jeunes , ils n'ont qu'à adhérer au RAMED pour avoir la couverture médical qui ne coûte pas chère
          la ramed est réserevé à la categorie defavorisé, l'article parle de jeunes actifs et c'est à l'amo qu'il devraient adhérer mais sans contrat de travail ça pose problème pour leur retraire te pour leur couverture médicale

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          • #6
            K537

            pour l'AMO , il faut qu'ils soient déclarés à la CNSS

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            • #7
              exacte, et c'est pas parce qu'ils ne sont pas declarés à la cnss qu'on va sanctionner la ramed qui a un budget précis principalement à la charge de l'etat.

              les integrer à la ramed serait comme soutenir la fraude des entreprises qui ne declarent pas leurs employés, plus, tu leur permets de faire des economies au depens de la categorie defavorisé

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              • #8
                pour ces jeunes , ils n'ont qu'à adhérer au RAMED pour avoir la couverture médical qui ne coûte pas chère
                Haddou
                Le RAMED ne coute rien du tout à condition de prouver son indigence et on obtient la carte .
                Pour le reste il faut étendre l'assiette aux commercants ( Bouchers , épiciers , restaurateurs etc) , aux agriculteurs , aux pécheurs qui ont les moyens de devenir des affiliés à l'AMO mais qui ignorent comment y adhérer où ne savent pas que c'est dans leur intérêt.

                Et on peut le faire comme l’État est arrivé à imposer la patente à ces commerçants

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