Tweet
LE MONDE | 11.10.06 | 16h17 •
Jamais les Britanniques n'ont autant rêvé de France. 22 % d'entre eux auraient préféré naître français, selon un sondage de l'institut ICM publié lundi 9 octobre. Les Français ne méritent pas leur beau pays, plaisantait-on souvent de ce côté de la Manche.
L'essentiel, c'est qu'ils veuillent bien le partager avec nous, pensent aujourd'hui les enfants d'Albion. 100 000 Britanniques résident en permanence en France - une hausse de 50 % au cours des cinq dernières années. Ils y détiennent 7 milliards d'euros en biens immobiliers. 500 000 de leurs compatriotes passent plus de six semaines en France par an.
Chose assez surprenante pour des Britanniques au patriotisme légendaire, et si eurosceptiques, ils ne sont guère plus attachés à leur nationalité. A peine plus de la moitié, âgés de moins de 50 ans, la conserveraient s'ils en avaient le choix. 23 % seulement tiennent leur royaume pour un lieu de vie idéal, et pas plus de 30 % ont envie d'y prendre leur retraite.
La France vient en tête du palmarès des rêves des Britanniques. C'est sur son sol que 37 % d'entre eux aimeraient travailler et passer leurs vieux jours, que 32 % préféreraient s'installer si on leur offrait de "délocaliser" leurs familles et leurs amis. La France devance l'Espagne et l'Italie, à égalité avec 19 % des suffrages.
Le regain de francophilie ambiante obéit à de solides considérations matérielles : le climat plus clément, la vie moins chère et moins stressante, les prix de l'immobilier plus raisonnables, la plus grande efficacité des services publics, notamment les transports et la santé, la qualité de la nourriture et la saveur des vins.
L'envie d'une existence plus agréable explique ce "désir de France". "Qui ne préférerait la vie plaisante des Français avec leur semaine de 35 heures, et ce sentiment délicieux qu'ils donnent d'être toujours en vacances, à nos routes encombrées et à nos transports publics surpeuplés ?", ironise l'éditorialiste de The Independent.
Jean-Pierre Langellier
Jamais les Britanniques n'ont autant rêvé de France. 22 % d'entre eux auraient préféré naître français, selon un sondage de l'institut ICM publié lundi 9 octobre. Les Français ne méritent pas leur beau pays, plaisantait-on souvent de ce côté de la Manche.
L'essentiel, c'est qu'ils veuillent bien le partager avec nous, pensent aujourd'hui les enfants d'Albion. 100 000 Britanniques résident en permanence en France - une hausse de 50 % au cours des cinq dernières années. Ils y détiennent 7 milliards d'euros en biens immobiliers. 500 000 de leurs compatriotes passent plus de six semaines en France par an.
Chose assez surprenante pour des Britanniques au patriotisme légendaire, et si eurosceptiques, ils ne sont guère plus attachés à leur nationalité. A peine plus de la moitié, âgés de moins de 50 ans, la conserveraient s'ils en avaient le choix. 23 % seulement tiennent leur royaume pour un lieu de vie idéal, et pas plus de 30 % ont envie d'y prendre leur retraite.
La France vient en tête du palmarès des rêves des Britanniques. C'est sur son sol que 37 % d'entre eux aimeraient travailler et passer leurs vieux jours, que 32 % préféreraient s'installer si on leur offrait de "délocaliser" leurs familles et leurs amis. La France devance l'Espagne et l'Italie, à égalité avec 19 % des suffrages.
Le regain de francophilie ambiante obéit à de solides considérations matérielles : le climat plus clément, la vie moins chère et moins stressante, les prix de l'immobilier plus raisonnables, la plus grande efficacité des services publics, notamment les transports et la santé, la qualité de la nourriture et la saveur des vins.
L'envie d'une existence plus agréable explique ce "désir de France". "Qui ne préférerait la vie plaisante des Français avec leur semaine de 35 heures, et ce sentiment délicieux qu'ils donnent d'être toujours en vacances, à nos routes encombrées et à nos transports publics surpeuplés ?", ironise l'éditorialiste de The Independent.
Jean-Pierre Langellier