Né au mois de Safar 1267/decembre 1850 à Cherchell. Mohamed Benlarbey est l'un des trois freres tous erudits en langue française. Le plus agé, Mohamed I est interprete, le second Kaddour , medecin dans les palais de Tunis, puis Constantine. Mohamed Seghir commence ses etudes à Cherchelle, puis à Alger où il est scolarisé sans les ecoles primaires créées par Napoléon III, uniquement pour les autochtones, puis le secondaire , la faculté de medecine d'Alger et celle de Paris où il soutint sa these avec mention excellente le 16 juillet 18884 à 1h, dans sa tenue traditionnelle ( chechia, amama et burnous) conversant dans un français chatié , en presence de son ami , le poete Victor Hugo qu'il appellait familierement Cheikh Victor Hugo.
En 1888, le Dr Benlarbey lutta avec acharnement pour faire échec au plan du gouvernement general de l'Algerie , qui visait à detruire les mosquées de Djemaâ El Kebir et Djemaâ Djedid , pour construire à leur place des holets.
Lorsqu'en 1891, l'Etat Français a tenté de remplacer les mahkamates par des tribunaux presidés par des non-musulmans , notre docteur s'est trouvé à l'avant-garde d'une révolte des Algeriens à tel point que le Parlement français a degagé une commission d'enquete presidée par Jules Ferry.
Durant sa vie, le Dr Benlarbey a toujours oeuvré pour sa patrie : L'Algerie.
Il mourut à l'age de 89ans , le 6 ramadhan 1385/20octobre 1939 et fut enterré au cimetiere d'El Kettar à Alger. Une rue porte son nom à la Casbah.
Lors de sa soutenance de these , le professeur Beclard Doyen de la faculté de medecine de Paris, president de jury lui avait lancé cette boutade :
" Nous vous rendons aujourd'hui ce que nous avons emprunté à vos aieux"
*histoire generale de l'Algerie par Abderrahmane Ben Mohamed Djillali.
These traduite en arabe par Ali Bechoucha (1891) enregistrée sous le numero 4256 à Tunis.
article paru dans le n° 1 de la revue MEDINFO de l'association HIPPOCRATES.
mai 2002
En 1888, le Dr Benlarbey lutta avec acharnement pour faire échec au plan du gouvernement general de l'Algerie , qui visait à detruire les mosquées de Djemaâ El Kebir et Djemaâ Djedid , pour construire à leur place des holets.
Lorsqu'en 1891, l'Etat Français a tenté de remplacer les mahkamates par des tribunaux presidés par des non-musulmans , notre docteur s'est trouvé à l'avant-garde d'une révolte des Algeriens à tel point que le Parlement français a degagé une commission d'enquete presidée par Jules Ferry.
Durant sa vie, le Dr Benlarbey a toujours oeuvré pour sa patrie : L'Algerie.
Il mourut à l'age de 89ans , le 6 ramadhan 1385/20octobre 1939 et fut enterré au cimetiere d'El Kettar à Alger. Une rue porte son nom à la Casbah.
Lors de sa soutenance de these , le professeur Beclard Doyen de la faculté de medecine de Paris, president de jury lui avait lancé cette boutade :
" Nous vous rendons aujourd'hui ce que nous avons emprunté à vos aieux"
*histoire generale de l'Algerie par Abderrahmane Ben Mohamed Djillali.
These traduite en arabe par Ali Bechoucha (1891) enregistrée sous le numero 4256 à Tunis.
article paru dans le n° 1 de la revue MEDINFO de l'association HIPPOCRATES.
mai 2002