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La Coface s’installe en Algérie

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  • La Coface s’installe en Algérie

    La Coface s'associe avec l’entreprise algérienne Cagex et crée une nouvelle entreprise Coface Algérie Services (CALS). A la fin du communiqué on trouve une analyse intéressante de la situation économique de l’Algérie.

    ______________________________
    L’Algérie: le 60ème pays de présence de Coface

    Communiqués de presse
    http://www.coface.fr
    Paris, le 12 octobre 2006

    Coface annonce s’implanter en Algérie pour y déployer son offre d’assurance-crédit. Cette offre s’appuie sur une société de services, Coface Algérie Services (CALS), et sur une police. Cette police, émise par son partenaire Cagex, est identique à celle que Coface propose en France et dans tous ses pays de présence. Cette toute première offre algérienne d’assurance-crédit domestique est une bonne nouvelle pour toutes les sociétés implantées dans ce pays, quelles soient algériennes, françaises ou d’autres nationalités.

    Depuis de nombreuses années, Coface a engagé une vaste politique de déploiement international. Désormais présente directement dans 60 pays, elle est également en mesure d’offrir à ses clients un service de proximité dans 93 pays grâce à ses partenaires en assurance-crédit et en information d’entreprise, tous membres du réseau international CreditAlliance qu’elle a mis en place il y a plus de 10 ans.

    Dans ce cadre, et pour renforcer sa présence dans le Maghreb , Coface vient de prendre deux initiatives importantes en Algérie, pays à fort potentiel économique, partenaire privilégié de la France et qui a une vocation de leader dans cette zone.

    - La première avec l’assureur-crédit public algérien Cagex, avec lequel elle entretient des relations étroites depuis 1998, date à laquelle cet assureur est devenu membre de CreditAlliance. Cagex a donc accès, depuis de nombreuses années, à tous les outils de souscription et de réassurance de Coface. Un nouveau partenariat permettra désormais à Cagex de proposer à toutes les entreprises installées en Algérie (quelles soient algériennes, françaises ou d’autres nationalités) une police identique à celle que Coface met à la disposition de ses clients en France et dans tous ces pays de présence. Cette police est un outil indispensable pour développer dans de bonnes conditions les relations commerciales que les entreprises veulent développer sur ce marché

    - La seconde, pour que ce partenariat puisse se développer dans des conditions optimales, Coface met en place une société de services, nommée Coface Algérie Services (CALS).

    Cette nouvelle société sera chargée d’assurer un service de proximité approprié aux besoins des clients de Coface, qui auront souscrit une police d’assurance-crédit domestique auprès de la Cagex. Elle sera aussi chargée de compléter cette offre de services par des prestations de gestion de créances.

    En prenant une telle initiative, Coface contribuera à faciliter, sur le marché algérien, les relations commerciales entre des grandes entreprises françaises et des entreprises algériennes, notamment dans des secteurs clefs comme l’automobile, les équipements électro-mécaniques ou la pharmacie.

    Créée en 1946, Coface, notée AA par Fitch Ratings, AA- par S&P et Aa3 par Moody’s, est filiale de Natexis Banques Populaires et du Groupe Banque Populaire, dont les fonds propres (tier 1) s’élèvent à fin 2005 à 14,63 milliards d’euros. Elle a pour mission de faciliter les échanges entre toutes les entreprises partout dans le monde. Pour cela, elle offre à ses clients quatre outils pour externaliser en tout ou partie la gestion, le financement et la protection de leur Poste clients: l’assurance-crédit, l’information et la notation d’entreprise, la gestion de créances et l’affacturage. Coface propose également trois autres formes de garantie ou de service : l’assurance caution, la formation aux techniques du poste clients et, en France, la gestion des garanties publiques à l’exportation pour le compte de l’Etat. Elle assure à ses 85.000 clients un service de proximité de qualité, grâce à ses 4.850 collaborateurs répartis dans les 60 pays dans lesquels elle est implantée directement. Ce service de proximité est étendu à 93 pays, grâce aux partenaires Coface au sein du réseau mondial CreditAlliance, structuré autour d’une gestion partagée des risques de crédit (Système Risque Commun).

    ANNEXE

    Analyse Coface de la situation macro et microéconomique de l’Algérie

    POINTS FORTS

    Le pays dispose de richesses naturelles importantes (pétrole, gaz).
    L’Europe assure à l’Algérie un immense marché pour son pétrole et son gaz.
    Un Fonds de Régulation des Recettes Pétrolières est destiné à faire face à une situation de retournement de conjoncture.

    Le pays est engagé dans un processus de libéralisation de l’économie et de désendettement (la majeure partie de la dette rééchelonnée en Club de Paris a été remboursée par anticipation en 2006).


    POINTS FAIBLES

    L’économie reste dépendante du secteur des hydrocarbures.
    Les dépenses budgétaires demeurent rigides en raison du poids des entreprises publiques non rentables, dont les effectifs sont pléthoriques.
    Le taux élevé du chômage est un facteur de tensions sociales. Sa réduction est un objectif prioritaire.
    Les demandes sociales sont élevées et constituent une contrainte forte sur l’économie.

    Le déficit en infrastructures, les lourdeurs bureaucratiques et les carences du système bancaire pénalisent les investissements.


    PRINCIPAUX INDICATEURS ECONOMIQUES



    APPRECIATION DU RISQUE

    L’augmentation des capacités de production pétrolière et gazière et les prix élevés des hydrocarbures génèrent de solides excédents extérieurs et budgétaires. Cette manne pétrolière permet de financer un large programme de soutien de la croissance par les dépenses publiques et d’accélérer le désendettement extérieur tout en accumulant des réserves en devises. En 2006 et 2007, la croissance devrait rester bien orientée compte tenu des perspectives très favorables du marché pétrolier. L’accélération des investissements publics dans le cadre d’un Plan de Consolidation de la Croissance sur cinq ans (2005/09) devrait soutenir l’activité du secteur non pétrolier.

    A plus long terme, une politique systématique d’épargne, avec la mise en réserve du surplus des recettes pétrolières de l’Etat doit permettre une croissance stable et la poursuite d’investissements publics en cas de baisse des cours pétroliers. Cependant, l’économie demeure dépendante du secteur énergétique et peine à se diversifier. Il subsiste des freins à l’émergence d’un secteur privé (secteur bancaire archaïque, niveau de formation insuffisant et carences de l’administration).

    Les autorités ont entrepris des réformes et disposent pour ce faire de bonnes marges de manœuvre grâce à une meilleure stabilité politique et à une conjoncture pétrolière favorable. Toutefois, le processus prendra du temps compte tenu de nombreux facteurs de blocage pouvant peser durablement sur leur aboutissement.
    Dernière modification par shadok, 12 octobre 2006, 13h24.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    En tant que spécialiste de l'appréciation du risque, Coface a bien analysé la situation de l'Algérie et les contraintes qui pèsent sur l'investissement.

    Son implantation en Algérie est une bonne nouvelle pour les entreprises.

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