Graves problèmes à l’ENP
Professeurs et étudiants tirent la sonnette d’alarme
«L’Algérie est parmi les rares pays où toute compétence ou institution qui serait capable de produire des futurs cadres est pratiquement inhibée». C’est avec amertume et rage que le Pr Nabil Mameri, de l’Ecole nationale polytechnique (ENP), lance son SOS.
Enseignant au Département de génie de l’environnement de cette école, il s’insurge contre ce qu’il appelle «la programmation du démantèlement de cette institution de production de matières grises.» Le Pr Mameri, à l’instar de nombre d’autres professeurs de la doyenne des écoles algériennes, n’a pas hésité à qualifier la situation qui prévaut au niveau de cette institution de «pourrissement voulu». Mais que se passe-t-il donc à Polytech ? «Il se passe que tout d’abord il n’est pas normal qu’on désigne comme directeur de cette école un nouveau maître de conférences n’ayant aucune expérience dans le domaine, mais surtout n’ayant aucun projet de développement pour une institution de l’envergure de Polytechnique, ce qui n’est pas du tout conforme à la règlementation», explique le Pr Mameri, qui enseigne dans cette école depuis 1987.
Selon lui, le directeur en question, Mohamed Debyeche, a un grade académique de maître de conférences classe A. «Ce monsieur-là a été nommé par arrêté présidentiel, c’est pour cela qu’on vous dit qu’il avait des ramifications qui le mettent hors de portée de la réglementation», indique-t-il. Mme Nadia Abdi, elle, professeur à l’ENP depuis 1986 et faisant partie de la toute première promotion en génie de l’environnement en Algérie, rapporte, de son côté, que «ce qui se passe au niveau de cette école dépasse tout entendement, et ce, allant du vol de matériel appartenant à l’école aux menaces, intimidations et ségrégation, en passant par le blocage non justifié de projets de fin d’étude et de post-graduation.» Elle explique, tout d’abord, que le directeur en question a été nommé à ce poste par le mensonge. «On nous avait menti. On nous avait dit que c’était un professeur, ce qui est archi-faux», dénonce-t-elle.
En effet, des professeurs, des doctorants et des étudiants de cette école ont fait allusion aux «amitiés de M. Debyeche avec Saïd Bouteflika, le frère de l’actuel chef de l’Etat, ainsi qu’avec le frère de l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Herraoubia». «Il est bien épaulé par ceux qui l’ont placé à la tête de notre école. Il fait donc ce qu’il veut dans l’impunité la plus absolue», soutient le Pr Abdi, et au Pr Mameri de renchérir : «il se comporte comme un pacha dans sa propriété privée.» Nos deux professeurs expliquent alors que le directeur a eu recours à la guerre des clans en constituant le sien parmi «ceux qui acceptent de marcher dans la combine afin d’écraser ceux qui les dérangent» parce que soucieux de l’avenir des étudiants et du devenir de l’ENP.
Vol, intimidations et zizanie à l’ENP
Toutefois, le grade académique de M. Debyeche n’est pas seul en cause. Selon plusieurs enseignants et étudiants rencontrés à l’ENP, la gestion de plus en plus chaotique de l’école, le climat délétère qui y règne, la disparition du matériel, l’inexistence d’investissements pour le renouvellement des vieilles installations ainsi que, selon le Pr Mameri, nombre d’«actions incompréhensibles de nos responsables à tous les niveaux», sont vivement décriés. Ainsi, on fait état de la disparition et de la dégradation de matériel appartenant aux laboratoires de l’école.
En effet, le 3 octobre 2012, une lettre signée par les membres de la Commission de réforme et adressée au directeur de l’ENP a fait état de dégradation et de disparition de certains matériels. «Au lieu de se limiter à l’enlèvement des équipements réformés, elle (l’entrerpise chargée de la récupération des équipements réformés, Ndlr) a procédé au sectionnement et à la dépose de gros câbles d’alimentation basse tension après les avoir mis hors tension à partir de l’armoire dont la serrure a été forcée. Un certain nombre de disjoncteurs et des petites armoires électriques ont été aussi enlevés», lit-on dans le texte de la lettre dont El Watan étudiant détient une copie.
Une telle situation n’a, hélas, pas été sans engendrer la rupture d’alimentation d’environ une dizaine de laboratoires, ce qui a entraîné des retards dans la programmation des travaux pédagogiques (TP) dans certaines parties du Département de génie chimique. La Commission de réforme a également attiré l’attention du directeur sur la disparition de deux compresseurs en état de fonctionnement, enlevés par l’entreprise en question alors qu’ils ne faisaient pas partie du matériel proposé à la réforme. Sans langue de bois, le Pr Mameri, lui, parle carrément de vol : «Le matériel de l’ENP a été volé par le premier responsable de l’école. Il s’agit du patrimoine de cette école, et donc c’est un patrimoine de l’Etat qui a été volé.»
Le 27 janvier 2013, le Pr El Hadi Benyoussef, alors membre du Conseil d’administration représentant le Département de génie chimique adresse une lettre au président du Comité d’éthique et de déontologie de l’ENP, attirant son attention sur «un incident grave qui s’est produit lors de la session ordinaire du Conseil d’administration de l’ENP tenue le 23 janvier 2013», et présidée par le représentant du ministère de l’Enseignement supérieur, M. Bouhenna. Lors de cette session, le Pr Benyoussef a rappelé au directeur de l’école le courrier, resté sans suite, qui lui a été adressé par les responsables du Département de génie chimique concernant l’enlèvement sus-mentionné des deux compresseurs. «En guise de réponse, j’ai eu droit à une réaction violente consistant en une tentative d’agression physique et menaces de la part du secrétaire de séance, censé ne pas participer aux débats, sans que le directeur de l’école réagisse. De plus, le secrétaire de séance s’est permis de porter un jugement de valeur sur l’ensemble des enseignants de génie chimique en affirmant qu’ils feraient mieux de faire leur travail que de s’occuper de la réforme des équipements», peut-on lire dans le texte de la lettre.
Les enseignants ne doivent-ils donc pas se soucier de la préservation du patrimoine de leur école ? Protéger ses moyens et appeler à une meilleure gestion ne fait donc pas partie de leur travail ? Toujours est-il qu’en l’absence de toute réaction de la part des responsables de l’école, les enseignants de l’ENP ont adressé une lettre au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dans laquelle ils demandaient des «sanctions exemplaires sévères pour bannir définitivement ce type de comportement et rétablir l’honneur de notre collègue bafoué en Conseil d’administration placé sous l’autorité de votre représentant.» Le 21 janvier 2014, les Prs Abdi et Mameri adressent un courrier au directeur de l’école, dans lequel ils s’insurgent, entre autres, contre «l’illégalité et la non-application de la réglementation relative à l’élection des comités scientifiques de département». Une irrégularité dans le processus électoral imposé par ledit directeur, qui a été précédemment constatée par la directrice de la post-graduation, le Pr Rebah, qui l’a invité à réorganiser les élections.
Racisme quand tu nous tiens !
Il se trouve, en effet, que M. Debyeche, oublieux de son devoir de mener à bien la gestion d’une école aussi prestigieuse que l’ENP, fait dans le clanisme et tente de monter un groupe d’enseignants contre un autre. «Il a bien réussi, puisque ses protégés gravitent autour de lui et bénéficient de tous les avantages», dira le Pr Mameri. Ce dernier, avec le Pr Abdi, ont dénoncé le fait que le directeur incite au remplacement de leurs collègues «sur la base de fallacieux arguments tels que : ‘‘C’est une équipe de Kabyles’’». Des documents à la disposition d’El Watan étudiant révèlent que «cet argument a même été exposé par le Pr Kerbachi au Comité d’éthique et de déontologie de l’ENP», alors que le Pr Mameri soutient que le directeur lui-même lui a dit une chose pareille.
L’école serait-elle donc devenue un lieu de ségrégation par excellence ?… Il paraît, en effet, mais pas seulement : outre les Prs Abdi et Mameri, d’autres professeurs, dont Hocine Grib, professeur en électrochimie et le Pr Madani Derouich parlent de comportements qui vont carrément à l’encontre du bon sens et évoquent «une rétention scientifique qui est en train de se commettre» puisque le directeur de l’ENP n’a pas hésité à recourir, selon les même professeurs, aux menaces. «Nous ne sommes même pas étonnés de vos menaces écrites, suite au dépôt des dossiers des projets du Comité national d’évaluation et de programmation de la recherche universitaire (CNEPRU) pour lesquels nous avons eu recours à un huissier de justice faute de pouvoir les transmettre par le biais de la voie hiérarchique», est-il mentionné dans la lettre.
Dans cette dernière, on lit également que le directeur de l’ENP, «pour se venger», a monté «contre le Pr Mameri une soi-disant affaire de harcèlement» d’une collègue suite à l’évaluation scientifique de la thèse de doctorat encadrée par cette dernière. Une triste affaire qui a bien pu finir dans le sang, puisque le mari de la collègue en question «a menacé d’attenter à la vie du Pr Mameri à l’arme blanche», des menaces auxquelles le directeur de l’ENP n’a pas réagi. Le hic, c’est que le directeur a décidé de ne plus accuser réception ni de donner suite aux courriers qui lui sont adressés par «des professeurs et des doctorants qui ne lui plaisent pas». Saisissant la tutelle par courrier, les Prs Abdi et Mameri ont expliqué que «suite au refus de réception de la réponse aux courriers du directeur de l’ENP», ils s’étaient vu obligés de «faire appel, une fois de plus, aux services d’un huissier de justice» pour faire valoir leurs droits et leur «refus de travailler dans l’illégalité et les menaces de mort».
Professeurs et étudiants tirent la sonnette d’alarme
«L’Algérie est parmi les rares pays où toute compétence ou institution qui serait capable de produire des futurs cadres est pratiquement inhibée». C’est avec amertume et rage que le Pr Nabil Mameri, de l’Ecole nationale polytechnique (ENP), lance son SOS.
Enseignant au Département de génie de l’environnement de cette école, il s’insurge contre ce qu’il appelle «la programmation du démantèlement de cette institution de production de matières grises.» Le Pr Mameri, à l’instar de nombre d’autres professeurs de la doyenne des écoles algériennes, n’a pas hésité à qualifier la situation qui prévaut au niveau de cette institution de «pourrissement voulu». Mais que se passe-t-il donc à Polytech ? «Il se passe que tout d’abord il n’est pas normal qu’on désigne comme directeur de cette école un nouveau maître de conférences n’ayant aucune expérience dans le domaine, mais surtout n’ayant aucun projet de développement pour une institution de l’envergure de Polytechnique, ce qui n’est pas du tout conforme à la règlementation», explique le Pr Mameri, qui enseigne dans cette école depuis 1987.
Selon lui, le directeur en question, Mohamed Debyeche, a un grade académique de maître de conférences classe A. «Ce monsieur-là a été nommé par arrêté présidentiel, c’est pour cela qu’on vous dit qu’il avait des ramifications qui le mettent hors de portée de la réglementation», indique-t-il. Mme Nadia Abdi, elle, professeur à l’ENP depuis 1986 et faisant partie de la toute première promotion en génie de l’environnement en Algérie, rapporte, de son côté, que «ce qui se passe au niveau de cette école dépasse tout entendement, et ce, allant du vol de matériel appartenant à l’école aux menaces, intimidations et ségrégation, en passant par le blocage non justifié de projets de fin d’étude et de post-graduation.» Elle explique, tout d’abord, que le directeur en question a été nommé à ce poste par le mensonge. «On nous avait menti. On nous avait dit que c’était un professeur, ce qui est archi-faux», dénonce-t-elle.
En effet, des professeurs, des doctorants et des étudiants de cette école ont fait allusion aux «amitiés de M. Debyeche avec Saïd Bouteflika, le frère de l’actuel chef de l’Etat, ainsi qu’avec le frère de l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Herraoubia». «Il est bien épaulé par ceux qui l’ont placé à la tête de notre école. Il fait donc ce qu’il veut dans l’impunité la plus absolue», soutient le Pr Abdi, et au Pr Mameri de renchérir : «il se comporte comme un pacha dans sa propriété privée.» Nos deux professeurs expliquent alors que le directeur a eu recours à la guerre des clans en constituant le sien parmi «ceux qui acceptent de marcher dans la combine afin d’écraser ceux qui les dérangent» parce que soucieux de l’avenir des étudiants et du devenir de l’ENP.
Vol, intimidations et zizanie à l’ENP
Toutefois, le grade académique de M. Debyeche n’est pas seul en cause. Selon plusieurs enseignants et étudiants rencontrés à l’ENP, la gestion de plus en plus chaotique de l’école, le climat délétère qui y règne, la disparition du matériel, l’inexistence d’investissements pour le renouvellement des vieilles installations ainsi que, selon le Pr Mameri, nombre d’«actions incompréhensibles de nos responsables à tous les niveaux», sont vivement décriés. Ainsi, on fait état de la disparition et de la dégradation de matériel appartenant aux laboratoires de l’école.
En effet, le 3 octobre 2012, une lettre signée par les membres de la Commission de réforme et adressée au directeur de l’ENP a fait état de dégradation et de disparition de certains matériels. «Au lieu de se limiter à l’enlèvement des équipements réformés, elle (l’entrerpise chargée de la récupération des équipements réformés, Ndlr) a procédé au sectionnement et à la dépose de gros câbles d’alimentation basse tension après les avoir mis hors tension à partir de l’armoire dont la serrure a été forcée. Un certain nombre de disjoncteurs et des petites armoires électriques ont été aussi enlevés», lit-on dans le texte de la lettre dont El Watan étudiant détient une copie.
Une telle situation n’a, hélas, pas été sans engendrer la rupture d’alimentation d’environ une dizaine de laboratoires, ce qui a entraîné des retards dans la programmation des travaux pédagogiques (TP) dans certaines parties du Département de génie chimique. La Commission de réforme a également attiré l’attention du directeur sur la disparition de deux compresseurs en état de fonctionnement, enlevés par l’entreprise en question alors qu’ils ne faisaient pas partie du matériel proposé à la réforme. Sans langue de bois, le Pr Mameri, lui, parle carrément de vol : «Le matériel de l’ENP a été volé par le premier responsable de l’école. Il s’agit du patrimoine de cette école, et donc c’est un patrimoine de l’Etat qui a été volé.»
Le 27 janvier 2013, le Pr El Hadi Benyoussef, alors membre du Conseil d’administration représentant le Département de génie chimique adresse une lettre au président du Comité d’éthique et de déontologie de l’ENP, attirant son attention sur «un incident grave qui s’est produit lors de la session ordinaire du Conseil d’administration de l’ENP tenue le 23 janvier 2013», et présidée par le représentant du ministère de l’Enseignement supérieur, M. Bouhenna. Lors de cette session, le Pr Benyoussef a rappelé au directeur de l’école le courrier, resté sans suite, qui lui a été adressé par les responsables du Département de génie chimique concernant l’enlèvement sus-mentionné des deux compresseurs. «En guise de réponse, j’ai eu droit à une réaction violente consistant en une tentative d’agression physique et menaces de la part du secrétaire de séance, censé ne pas participer aux débats, sans que le directeur de l’école réagisse. De plus, le secrétaire de séance s’est permis de porter un jugement de valeur sur l’ensemble des enseignants de génie chimique en affirmant qu’ils feraient mieux de faire leur travail que de s’occuper de la réforme des équipements», peut-on lire dans le texte de la lettre.
Les enseignants ne doivent-ils donc pas se soucier de la préservation du patrimoine de leur école ? Protéger ses moyens et appeler à une meilleure gestion ne fait donc pas partie de leur travail ? Toujours est-il qu’en l’absence de toute réaction de la part des responsables de l’école, les enseignants de l’ENP ont adressé une lettre au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dans laquelle ils demandaient des «sanctions exemplaires sévères pour bannir définitivement ce type de comportement et rétablir l’honneur de notre collègue bafoué en Conseil d’administration placé sous l’autorité de votre représentant.» Le 21 janvier 2014, les Prs Abdi et Mameri adressent un courrier au directeur de l’école, dans lequel ils s’insurgent, entre autres, contre «l’illégalité et la non-application de la réglementation relative à l’élection des comités scientifiques de département». Une irrégularité dans le processus électoral imposé par ledit directeur, qui a été précédemment constatée par la directrice de la post-graduation, le Pr Rebah, qui l’a invité à réorganiser les élections.
Racisme quand tu nous tiens !
Il se trouve, en effet, que M. Debyeche, oublieux de son devoir de mener à bien la gestion d’une école aussi prestigieuse que l’ENP, fait dans le clanisme et tente de monter un groupe d’enseignants contre un autre. «Il a bien réussi, puisque ses protégés gravitent autour de lui et bénéficient de tous les avantages», dira le Pr Mameri. Ce dernier, avec le Pr Abdi, ont dénoncé le fait que le directeur incite au remplacement de leurs collègues «sur la base de fallacieux arguments tels que : ‘‘C’est une équipe de Kabyles’’». Des documents à la disposition d’El Watan étudiant révèlent que «cet argument a même été exposé par le Pr Kerbachi au Comité d’éthique et de déontologie de l’ENP», alors que le Pr Mameri soutient que le directeur lui-même lui a dit une chose pareille.
L’école serait-elle donc devenue un lieu de ségrégation par excellence ?… Il paraît, en effet, mais pas seulement : outre les Prs Abdi et Mameri, d’autres professeurs, dont Hocine Grib, professeur en électrochimie et le Pr Madani Derouich parlent de comportements qui vont carrément à l’encontre du bon sens et évoquent «une rétention scientifique qui est en train de se commettre» puisque le directeur de l’ENP n’a pas hésité à recourir, selon les même professeurs, aux menaces. «Nous ne sommes même pas étonnés de vos menaces écrites, suite au dépôt des dossiers des projets du Comité national d’évaluation et de programmation de la recherche universitaire (CNEPRU) pour lesquels nous avons eu recours à un huissier de justice faute de pouvoir les transmettre par le biais de la voie hiérarchique», est-il mentionné dans la lettre.
Dans cette dernière, on lit également que le directeur de l’ENP, «pour se venger», a monté «contre le Pr Mameri une soi-disant affaire de harcèlement» d’une collègue suite à l’évaluation scientifique de la thèse de doctorat encadrée par cette dernière. Une triste affaire qui a bien pu finir dans le sang, puisque le mari de la collègue en question «a menacé d’attenter à la vie du Pr Mameri à l’arme blanche», des menaces auxquelles le directeur de l’ENP n’a pas réagi. Le hic, c’est que le directeur a décidé de ne plus accuser réception ni de donner suite aux courriers qui lui sont adressés par «des professeurs et des doctorants qui ne lui plaisent pas». Saisissant la tutelle par courrier, les Prs Abdi et Mameri ont expliqué que «suite au refus de réception de la réponse aux courriers du directeur de l’ENP», ils s’étaient vu obligés de «faire appel, une fois de plus, aux services d’un huissier de justice» pour faire valoir leurs droits et leur «refus de travailler dans l’illégalité et les menaces de mort».
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