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ISRAËL, la dernière colonie

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  • ISRAËL, la dernière colonie

    « …le sionisme est une idéologie colonialiste occidentale qui prône le développement d’une colonisation de peuplement en faveur des juifs d’Europe en ralliant certains courants religieux du judaïsme et en s’associant aux projets de l’impérialisme occidental au Moyen-Orient. Il n’a pu s’implanter durablement en Palestine que par l’utilisation permanente de la force armée soutenue financièrement et matériellement par les puissances occidentales. Le projet impérialo-sioniste vise à l’expulsion complète du peuple autochtone, le peuple palestinien, et à dominer les peuples de la région… » Charte du Mouvement de Soutien à la Résistance du Peuple Palestinien (MSRPP) 2005

    LA QUESTION «JUIVE»

    Le courant de pensée sioniste est l’héritier présomptif du nazisme dont il a adopté les idées suprématistes, les préceptes racistes de destinée raciale manifeste, les concepts d’ethnicité prévalant et d’«espace vital» et les méthodes de propagande, de meurtres, de tortures, de spoliations, et d’assujettissement d’un peuple «encombrant», le peuple palestinien en l’occurrence.

    Israël n’est pas l’état de la race «juive», ni même de la nation «juive», puisque la race et la nation juive n’existent pas. Le concept de nation répond à des critères précis que la diaspora des pratiquants de la religion judaïque ne rencontre pas. De même pour la supposée race juive (voir le dictionnaire Wikipédia) qui n’existe pas davantage que la race palestinienne ou la race catholique ou la race chinoise. Ce qui existe réellement dans quelques pays d’Occident ce sont des communautés d’individus qui se disent «juifs» alors que nombre d’entre eux se proclament également athée (!) Comment peut-on se dire de foi «juive» et athée en même temps ? Incongru évidemment (1).

    Toute cette confusion entre religion, race, ethnie, peuple, nation, et communauté civique origine de l’époque NAZI quand les idéologues du IIIe Reich annoncèrent qu’ils pourchassaient tous les individus de «race» juive (sic). Facile de reconnaître un juif hassidique coiffé d’une kippa comme étant un juif «sémite pure race et pure sang» (sic) même s’il vit en Pologne sa terre natale depuis vingt générations, ou s’il vit en Hongrie, sa patrie. Moins facile cependant de retracer un soi-disant «juif» de lignée sémite «pure sang» parmi des allemands habillés à l’occidentale, prénommé Gunther, Adolphe ou Hans aux cheveux blonds, ne parlant que l’allemand et pratiquant la religion luthérienne. Les sbires du IIIe Reich eurent une idée cependant. Remontant l’arbre généalogique familial ils tentèrent de retracer les ancêtres de l’intimé. Si les arrières grands parents de ce paria portaient un nom à «connotation juive» (sic) comme Levy ou Sinaï il devenait facile de déterminer le pourcentage de «sang juif» (À l’université Ben Gourion les sionistes effectuent des recherches sur le «sang juif et un gène juif (!)») coulant encore dans les veines de ce roublard. Dix pour cent suffisait pour sévir paraît-il ?!

    Quand un français dénommé Levy, athée depuis deux générations et français depuis aussi longtemps que l’on puisse remonter dans le temps, s’autoproclame «juif» parce qu’il soupçonne qu’un lointain ancêtre a pratiqué la religion judaïque il y a de quoi demeurer sceptique. Ce «juif» français applique exactement les mêmes méthodes et les mêmes préceptes racistes que les disciples du national-socialisme. Il s’attribue une appartenance raciale, ethnique et nationale qu’il assimile à une religion mystique.

    Selon l’historien israélien Shlomo Sand (qui se proclame israélien non juif), les ancêtres des adeptes de la religion judaïque, n’ont jamais été déporté de Judée en 63 avant notre ère (conquête de Jérusalem par le général Pompée en 63 av J.C.). Ils sont demeurés en Palestine et se sont mêlés aux nombreux peuples qui de tout temps ont traversés cette région. Aujourd’hui leurs descendants sont des «sangs mêlés» et sont pour la plupart des palestiniens, convertit à l’islam en 636-640 de l’Ère chrétienne au moment des invasions musulmanes. Les tenants de la religion juive que l’on retrouve dans les pays slaves et en occident sont pour la plupart des convertis plus ou moins anciens selon le professeur Shlomo Sand (2).

    ISRAËL UNE PUISSANCE IMPÉRIALISTE D’OCCIDENT AU PROCHE-ORIENT

    L’État israélien est né en 1948 en tant que néo-colonie militaire d’occupation de l’impérialisme britannique au Proche Orient. L’État israélien a alors bénéficié de l’appui de l’impérialisme français et de la tolérance complaisante de l’impérialisme étatsunien, et de l’Union Soviétique. L’État sioniste après avoir tué, expulsé (Nakba), emprisonné, affamé et ghettoïsé le peuple palestinien sur ses terres expropriées a ensuite conquis sa relative autonomie économique, financière et militaire si bien qu’en 1967, suite à la guerre d’agression éclair dites des Six Jours, l’État paria s’est placé sous le parapluie nucléaire de l’impérialisme étatsunien devenu hégémonique.


    Bénéficiant de la complicité des capitalistes monopolistes français, britannique et américains, l’État sioniste s’est doté de l’arme nucléaire illégitime. Aujourd’hui, l’impérialisme israélien est totalement imbriqué dans l’économie industrielle, scientifique, commerciale et financière occidentale dont il constitue une extension économique et militaire au Proche-Orient. L’industrie de l’armement militaire, du diamant, les trafics mafieux de drogues, d’argents sales, d’organes humains et la traite des blanches sont autant de spécialités économiques qui prospèrent en terre d’Israël criminel (ou de Palestine occupée).

    Dès l’origine l’État sioniste israélien s’est constitué en État mercenaire et pendant nombre d’années les analystes occidentaux disaient de l’État israélien qu’il constituait le «gendarme» de l’impérialisme américain au Proche-Orient. Depuis la défaite des militaires israéliens au Liban (1980-2000) et la défaite de l’armée israélienne face au Hezbollah libanais (2006), il devient de plus en plus évident que les Forces de Défense d’Israël (Tsahal) ne font plus le poids et ne peuvent constituer la gendarmerie américaine dans cette région du monde ou le rêve étatsunien d’un Grand Israël dans un Moyen-Orient remodelé a fait long feu.

    LE DÉCLIN AMÉRICAIN ET LA FIN DE L’AMITIÉ D’ÉTERNITÉ

    Le déclin mondial de l’impérialisme américain force aujourd’hui l’impérialisme israélien à diversifier ses alliances et à renforcer ses liens économiques, financiers, industriels et scientifiques avec d’autres partenaires impérialistes. C’est la raison pour laquelle depuis quelques années l’armée israélienne vend des secrets militaires et scientifiques étatsuniens à la Russie et à la Chine, le plus sérieux prétendant au titre hégémonique.

    C’est la raison pour laquelle le président François Hollande et le premier ministre canadien Stephen Harper, un adepte de l’Église de la Refondation chrétienne (!?) déambulent à la Knesset afin de s’offrir comme coopérant en lieu et place de l’impérialisme américain qui dirige ses flottes et ses bases militaires vers l’Asie-Pacifique, le prochain centre névralgique de l’équilibre de la terreur impérialiste mondiale. Une artiste étasunienne de renom a récemment été vilipendée dans les médias à la solde parce qu’elle fait la promotion de marchandises produites dans les colonies israéliennes en Terre palestinienne. Qui aurait imaginé cela il y a à peine cinq ans. Comme nous l’avions prédit il y a quatre ans l’amitié d’éternité entre les deux comparses – le monstre impérialiste étatsunien et L’état voyou et génocidaire israélien – aura duré une cinquantaine d’années (3).

    LA PAIX EN PALESTINE ?

    Les petits-bourgeois des associations d’amitiés avec la Palestine et de compassion avec la cause palestinienne proclament souvent que leur plus ardent désir est de voir advenir la «paix» en Palestine. Ces couards trouvent astucieux de réclamer la paix alors que l’État sioniste néo-fasciste encercle et emprisonne le peuple de Gaza affamé ; massacre régulièrement les palestiniens de Cisjordanie ; déverse ses eaux usées vers Gaza et la Cisjordanie ; torture des enfants et enferme des milliers de prisonniers politiques palestiniens (y compris des femmes enceintes qui accouchent en prison) ; emmure le peuple de Cisjordanie ; exproprie les terres autour des colonies et arrache les oliviers centenaires et maintien un quasi couvre-feu sur les quelques reliquats de cités palestiniennes non encore annexées.

    Les frères convers et les marguillers réunis en associations des amis de la Palestine «pacifique et mourante» croient qu’à force de souffrir et de mourir en geignant et en pleurant les palestiniens vont finir par attendrir le cœur des sionistes et aviver la compassion des impérialistes occidentaux – français, canadiens, britanniques, étasuniens – et qu’a la fin ces vilains vont pousser les sionistes israéliens racistes à leur accorder un semblant d’État-bantoustan, qu’ils ont préalablement fait reconnaître sur papier par l’ONU, misérables affidés. Les négociations en cours entre Abbas et Netanyahou auront tôt fait de les éclairés sur les véritables intentions de l’impérialisme israélien dans ces pourparlers.

    Réclamer la paix en Palestine occupée est une trahison de type vichiste-pétainiste, tout comme le fait de prêcher la paix en France sous l’occupation allemande (1940-1944) était une trahison. La paix ne pouvait survenir que de l’expulsion de l’occupant allemand et pas avant. Il en est de même en Terre de Palestine aujourd’hui. La paix ne pourra advenir qu’après l’expulsion des occupants sionistes de la Palestine mortifiée.


    Par Robert Bibeau

  • #2
    Seule la lutte paie. Les "négociations" sont une erreur, une perte de temps et un moyen d'endormir l'opinion.

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