Les Mooc (Massive open online course) connaissent un essor important. Retour sur un phénomène qui ne cesse de faire des émules.
Il y a encore quelques années cette situation aurait relevé de la science fiction. Aujourd’hui, elle est devenue un moyen de suivre des cours en ligne, dans des universités aussi prestigieuses qu’Harvard ou Yale, librement accessibles et gratuits. La révolution des cours en ligne ouverts et massifs (ou Mooc en anglais massive open online course) a bouleversé totalement l’enseignement supérieur mondial. En effet, les étudiants, salariés ou encore les personnes en recherche d’emploi peuvent librement s’inscrire sur des plateformes pour consulter un cours en ligne. Aujourd’hui, la plateforme coursera met par exemple à disposition plus de 600 cours différents en collaboration avec 100 partenaires. Elle a notamment lancé depuis début mars un premier cours en arabe consacré aux nanotechnologies (qui paradoxalement est dispensé par un institut israélien).
Les MOOC modifient grandement la méthode d’enseignement et l’acquisition des connaissances. Puisque les cours sont en ligne, ils permettent l’accès à des personnes venues de tous horizons professionnels, regroupées par un intérêt commun. De plus, les individus peuvent apprendre à leur propre rythme, et aux horaires souhaités, sur n’importe quel sujet dans le but de s’informer ou de se documenter voire même par simple curiosité.
Un manque d’interaction
Les interactions professeurs-étudiants qui se construisent dans les amphis de chaque université ne se retrouvent pas dans ce système de cours qui laisse place à une interaction étudiant-écran. Sans oublier celles entre les étudiants qui sont pratiquement inexistantes. Et même si le contenu des MOOC est accessible gratuitement, il n’en demeure pas moins que leur accès sera rendu très difficile voire impossible pour les populations les plus défavorisées qui n’ont pas encore internet*
H24
Il y a encore quelques années cette situation aurait relevé de la science fiction. Aujourd’hui, elle est devenue un moyen de suivre des cours en ligne, dans des universités aussi prestigieuses qu’Harvard ou Yale, librement accessibles et gratuits. La révolution des cours en ligne ouverts et massifs (ou Mooc en anglais massive open online course) a bouleversé totalement l’enseignement supérieur mondial. En effet, les étudiants, salariés ou encore les personnes en recherche d’emploi peuvent librement s’inscrire sur des plateformes pour consulter un cours en ligne. Aujourd’hui, la plateforme coursera met par exemple à disposition plus de 600 cours différents en collaboration avec 100 partenaires. Elle a notamment lancé depuis début mars un premier cours en arabe consacré aux nanotechnologies (qui paradoxalement est dispensé par un institut israélien).
Les MOOC modifient grandement la méthode d’enseignement et l’acquisition des connaissances. Puisque les cours sont en ligne, ils permettent l’accès à des personnes venues de tous horizons professionnels, regroupées par un intérêt commun. De plus, les individus peuvent apprendre à leur propre rythme, et aux horaires souhaités, sur n’importe quel sujet dans le but de s’informer ou de se documenter voire même par simple curiosité.
Un manque d’interaction
Les interactions professeurs-étudiants qui se construisent dans les amphis de chaque université ne se retrouvent pas dans ce système de cours qui laisse place à une interaction étudiant-écran. Sans oublier celles entre les étudiants qui sont pratiquement inexistantes. Et même si le contenu des MOOC est accessible gratuitement, il n’en demeure pas moins que leur accès sera rendu très difficile voire impossible pour les populations les plus défavorisées qui n’ont pas encore internet*
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