La présence du numéro deux de l’ex-FIS Ali Benhadj au meeting de la coordination des partis et personnalités soulève des interrogations sur les motivations réelles de cette participation surprenante à plus d’un titre. La raison ? Ali Benhadji et son équipe ont tenu à se faire remarquer au lieu de prendre place sans faire de bruit. En effet, au lieu de s’asseoir comme tout le monde, l’homme et ses partisans sont entrés en groupes et ont tenu des slogans autres que ceux choisis par les organisateurs de l’événement, ce qui a soulevé l’indignation de certains d’entre eux. Des militants du RCD ont riposté par des sifflets et des slogans glorifiant l’ex-président de leur parti Saïd Sadi.
Pendant les interventions, les adeptes d’Ali Benhadj n’ont pas arrêté de scander des slogans du FIS : «Etat islamique», «Ya Ali Ya Abbas El djabha rahi labas» ou encore «Alyha n’ahya oua alayha namout». Pour se démarquer encore plus de la foule, ils sont restés assis pendant que tout le monde s’est levé pour saluer l’hymne national. Lors de l’appel à la prière d’Asar, ils ont invité tout le monde à quitter la salle pour rejoindre la mosquée la plus proche pour accomplir la prière. L’un de ces derniers disait aux participants que la prière est plus importante que le meeting. Contacté hier par nos soins, le chargé de la communication du Jil Jadid, Sofiane Khorsi, dira que la présence d’Ali Benhadj à leur action n’a rien de symbolique. «Il est venu sans être invité. C’est une présence comme celle du reste des Algériens. Il n’est pas venu pour imposer quoi que ce soit. Il n’a pas pris la parole, il ne l’a pas demandée», a-t-il dit. «La présence de plusieurs courants politiques dans la même salle pour défendre la même idée ou projet est une bonne chose en soi.» Concernant les slogans tenus par les partisans d’Ali Benhadj, notre interlocuteur dira que les membres de la coordination ne pouvaient pas intervenir pour les empêcher de s’exprimer. Toutefois, il précise que ni l’ex-FIS ni son numéro deux ne font partie de la coordination. «Ils n’ont aucun lien avec notre coordination et n’ont pas exprimé une volonté de l’avoir», a-t-il tenu à préciser. En ce qui concerne le retour de l’ex-FIS sur la scène politique, Sofiane Khorsi nous renvoie aux lois de la République. «La question du retour de l’ex-FIS sur la scène politique nationale est tranchée par la loi. C’est une affaire qui nous dépasse », a-t-il répondu. Pour le bilan à tirer de l’action de vendredi, le chargé de la communication au Jil Jadid s’est dit satisfait, voire très satisfait. «Nous ne pouvons qu’être contents», s’est-il félicité. Son argument : «Des milliers d’Algériens se sont rencontrés pour dire non à un projet qui menace l’avenir du pays. » Pour sa part, le chargé de la communication au Rassemblement pour la culture et la démocratie RCD, Athmane Mazouz, ne voit rien d’intrigant à la présence d’Ali
Benhadj dans la salle comme celle des autres participants. «Nous n’avons pas à commenter la participation d’Ali Benhadj à notre meeting», a-t-il dit. Précisant que «nous avons lancé un appel à tous les Algériens pour participer au meeting. Du coup, nous ne pouvons pas faire le tri à l’entrée de la salle. Ça ne se fait pas. » n
REPORTERS.DZ
Pendant les interventions, les adeptes d’Ali Benhadj n’ont pas arrêté de scander des slogans du FIS : «Etat islamique», «Ya Ali Ya Abbas El djabha rahi labas» ou encore «Alyha n’ahya oua alayha namout». Pour se démarquer encore plus de la foule, ils sont restés assis pendant que tout le monde s’est levé pour saluer l’hymne national. Lors de l’appel à la prière d’Asar, ils ont invité tout le monde à quitter la salle pour rejoindre la mosquée la plus proche pour accomplir la prière. L’un de ces derniers disait aux participants que la prière est plus importante que le meeting. Contacté hier par nos soins, le chargé de la communication du Jil Jadid, Sofiane Khorsi, dira que la présence d’Ali Benhadj à leur action n’a rien de symbolique. «Il est venu sans être invité. C’est une présence comme celle du reste des Algériens. Il n’est pas venu pour imposer quoi que ce soit. Il n’a pas pris la parole, il ne l’a pas demandée», a-t-il dit. «La présence de plusieurs courants politiques dans la même salle pour défendre la même idée ou projet est une bonne chose en soi.» Concernant les slogans tenus par les partisans d’Ali Benhadj, notre interlocuteur dira que les membres de la coordination ne pouvaient pas intervenir pour les empêcher de s’exprimer. Toutefois, il précise que ni l’ex-FIS ni son numéro deux ne font partie de la coordination. «Ils n’ont aucun lien avec notre coordination et n’ont pas exprimé une volonté de l’avoir», a-t-il tenu à préciser. En ce qui concerne le retour de l’ex-FIS sur la scène politique, Sofiane Khorsi nous renvoie aux lois de la République. «La question du retour de l’ex-FIS sur la scène politique nationale est tranchée par la loi. C’est une affaire qui nous dépasse », a-t-il répondu. Pour le bilan à tirer de l’action de vendredi, le chargé de la communication au Jil Jadid s’est dit satisfait, voire très satisfait. «Nous ne pouvons qu’être contents», s’est-il félicité. Son argument : «Des milliers d’Algériens se sont rencontrés pour dire non à un projet qui menace l’avenir du pays. » Pour sa part, le chargé de la communication au Rassemblement pour la culture et la démocratie RCD, Athmane Mazouz, ne voit rien d’intrigant à la présence d’Ali
Benhadj dans la salle comme celle des autres participants. «Nous n’avons pas à commenter la participation d’Ali Benhadj à notre meeting», a-t-il dit. Précisant que «nous avons lancé un appel à tous les Algériens pour participer au meeting. Du coup, nous ne pouvons pas faire le tri à l’entrée de la salle. Ça ne se fait pas. » n
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