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Un économiste dresse la liste des défis économiques à relever : Les quatre travaux du futur président

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  • Un économiste dresse la liste des défis économiques à relever : Les quatre travaux du futur président

    De grands défis attendent le futur président de la République, notamment sur le plan économique. La baisse des exportations des hydrocarbures et le ralentissement de la machine économique algérienne annoncent des jours moins aisés que ceux qu’a connus le pays au cours de ces dernières années. Une réalité que le futur président de la République devra prendre en considération. Selon Khaled Menna, économiste au Centre de recherche en économique appliquée pour le développement (CREAD), quatre grands chantiers sont incontournables pour l’homme qui sera aux commandes du pays à partir le mois d’avril prochain. « La première priorité est de mettre en place les conditions nécessaires pour créer une croissance économique soutenable », indique Khaled Menna. Une démarche qui nécessite, comme mesure préalable, de « créer plus d’emplois et d’assurer une meilleure distribution des revenus ». La deuxième priorité, selon le même chercheur, est celle de libérer l’Algérie de l’emprise des hydrocarbures. « Plus que jamais, l’Algérie a besoin de se libérer de la dépendance aux hydrocarbures, à travers la mise en place d’un dispositif favorisant l’investissement», explique l’économiste. Selon lui, «il est impératif de soutenir l’investissement national, mais aussi étranger de façon bien plus effective que ce qui s’est fait jusqu’ici». Le troisième chantier est celui de «la bonne gouvernance de l’économie du pays». Une bonne gouvernance qui «se caractérise par la mise en place de mécanismes fiables de la lutte contre la corruption, un fléau capable de causer de sérieux dégâts», souligne Khaled Menna. Une mesure qui implique «l’instauration de la transparence au niveau de la gestion économique du pays», poursuit-il. Le dernier des travaux à entreprendre par le futur président est d’ordre juridique. « Le futur président de la République devra faire le nécessaire pour doter l’économie du pays d’un cadre juridique stable et durable et qui ne devra être changé que pour des motifs objectifs et jamais de façon unilatérale», préconise l’économiste. Ce cadre juridique, supposé préserver l’économie du pays, « devra être le fruit d’une mûre réflexion réunissant plusieurs intervenants», ajoute-t-il. «Qu’il s’agisse de l’adopter ou de le modifier, le cadre juridique en question devra être le résultat d’un travail collectif réunissant des représentants du gouvernement, du patronat, des syndicats dans leur diversité, mais aussi d’universitaires et de représentants de la société civile», précise le chercheur du CREAD. Selon lui, «la décision finale revient, bien évidemment, au président de la République, mais celui-ci doit écouter ceux qui participent à la vie économique du pays ». L’économiste, Khaled Menna, conclut, enfin, en attirant l’attention sur le fait que ces quatre chantiers ne représentent pas uniquement les priorités du futur président de la République, mais aussi les défis à relever aujourd’hui par l’Algérie sur le plan économique.
    REPORTERS.DZ
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Avec des moustachus Bac-8 baignant dans l'idéologie has been et qui étouffent la jeunesse créative et compétente, c'est cuit d'avance !

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