© A l’issue du vote, les élues, furieuses, ont claqué la porte de l’hémicycle. Au Kenya, les députés du Parlement de Nairobi ont adopté jeudi tard dans la nuit une proposition de loi sur la polygamie. Les hommes auront désormais le droit d’épouser autant de femmes qu’ils le souhaitent sans en informer leur première épouse. Auparavant, celle-ci avait la possibilité de s’y opposer.
« Quand vous épousez une femme africaine, elle doit savoir que la deuxième va suivre, puis la troisième (...), c'est l'Afrique », a affirmé Junet Mohammed. « À chaque fois qu'un homme rentre à la maison avec une femme, elle est considérée comme la deuxième ou la troisième femme. Selon la loi coutumière, vous n'avez pas besoin de dire à votre épouse quand vous rentrez à la maison avec une deuxième ou une troisième femme. Toute femme que vous ramenez à la maison est votre femme », a poursuivi Samuel Chepkong'a, président de la commission des Affaires juridiques et légales du Parlement.
Un texte en attente de promulgation
Bénéficiant de 47 sièges au Parlement, les élues femmes ont tenté en vain de faire front. « Si c'est bien vous l'homme dans la maison et que vous choisissez de ramener quelqu'un d'autre - ou deux ou trois autres personnes -, je pense que vous devez avoir le cran d'admettre que votre femme et votre famille ont le droit de savoir », a affirmé la députée Soipan Tuya. Pour entrer en vigueur, le texte doit encore être promulgué par le président Uhuru Kenyatta.
elle.fr
« Quand vous épousez une femme africaine, elle doit savoir que la deuxième va suivre, puis la troisième (...), c'est l'Afrique », a affirmé Junet Mohammed. « À chaque fois qu'un homme rentre à la maison avec une femme, elle est considérée comme la deuxième ou la troisième femme. Selon la loi coutumière, vous n'avez pas besoin de dire à votre épouse quand vous rentrez à la maison avec une deuxième ou une troisième femme. Toute femme que vous ramenez à la maison est votre femme », a poursuivi Samuel Chepkong'a, président de la commission des Affaires juridiques et légales du Parlement.
Un texte en attente de promulgation
Bénéficiant de 47 sièges au Parlement, les élues femmes ont tenté en vain de faire front. « Si c'est bien vous l'homme dans la maison et que vous choisissez de ramener quelqu'un d'autre - ou deux ou trois autres personnes -, je pense que vous devez avoir le cran d'admettre que votre femme et votre famille ont le droit de savoir », a affirmé la députée Soipan Tuya. Pour entrer en vigueur, le texte doit encore être promulgué par le président Uhuru Kenyatta.
elle.fr
Commentaire