Pour le début officiel de la campagne électorale, ce dimanche, Ali Benflis, candidat indépendant à l’élection présidentielle, a choisi la ville de Mascara où il a animé un meeting à la salle omnisport du chef lieu de wilaya.
L’orateur a souligné que sa première décision, s’il est élu président, sera de proposer aux algériens »une constitution consensuelle » qui sera élaborée avec toutes les forces politiques et la société civile, après un large et profond dialogue » au cours duquel »les parties prenantes pourraient discuter, proposer et même s’opposer ».
Fixant les contours de ce projet, Benflis indiquera que »le projet consensuel agréé par le président et les partenaires politiques fera l’objet d’une large campagne auprès du peuple qui aura le dernier mot à travers un référendum ».
De cette constitution, il en sortira »un réel parlement représentatif, qui sera l’émanation du peuple et ses convictions » précisera la candidat. »Nous voulons un parlement qui sera habilité à limoger le gouvernement, à l’interpeller lorsqu’il le faudra et à assumer la faillite du gouvernement », a t-il a jouté.
»un parlement qui sanctionne et demande des comptes (au gouvernement), un pouvoir exécutif qui n’intervient pas dans le domaine législatif, un pouvoir judiciaire indépendant et un gouvernement d’unité nationale pour trois années ». Ce »gouvernement sera ouvert à tous », a-t-il dit, »même à ceux qui se positionnent aujourd’hui contre nous, pour se mettre d’accord sur les fondamentaux notamment économiques (…) », a-t-il précisé.
Affirmant avoir le soutien de 25 partis politiques, Benflis tire ensuite à boulets rouges sur le gouvernement, accusé de s’être transformé en »un comité de soutien » en faveur d’un candidat, qualifiant les institutions de l’État « d’illégitimes, non crédibles, faibles et fragiles ».
S’en prenant à la justice, Benflis a qualifié sa situation de »pas enviable », entre les mains d’un pouvoir qui »honore et déshonore », affirmant que son projet de »renouveau national » vise à libérer les magistrats.
Sur le plan économique, il préconise une économie alternative bâtie sur l’agriculture, vocation initiale de l’Algérie, l’industrie et le tourisme. Ali Benflis a appelé les Algériens à l’occasion de cette présidentielle qu’il a qualifié de décisive, à »surveiller les urnes, car vous êtes dans votre droit », a-t-il dit, ajoutant qu’ »il n’acceptera pas, ne tolérera pas la fraude et qu’il la combattra ».
A l’issue de ce premier meeting, Ali Benflis a quitté Mascara pour Ain Temouchent pour animer une deuxième rencontre avec la population.
Par Abbès Zineb | 23/03/2014 | 17:27
Algerie . com
L’orateur a souligné que sa première décision, s’il est élu président, sera de proposer aux algériens »une constitution consensuelle » qui sera élaborée avec toutes les forces politiques et la société civile, après un large et profond dialogue » au cours duquel »les parties prenantes pourraient discuter, proposer et même s’opposer ».
Fixant les contours de ce projet, Benflis indiquera que »le projet consensuel agréé par le président et les partenaires politiques fera l’objet d’une large campagne auprès du peuple qui aura le dernier mot à travers un référendum ».
De cette constitution, il en sortira »un réel parlement représentatif, qui sera l’émanation du peuple et ses convictions » précisera la candidat. »Nous voulons un parlement qui sera habilité à limoger le gouvernement, à l’interpeller lorsqu’il le faudra et à assumer la faillite du gouvernement », a t-il a jouté.
»un parlement qui sanctionne et demande des comptes (au gouvernement), un pouvoir exécutif qui n’intervient pas dans le domaine législatif, un pouvoir judiciaire indépendant et un gouvernement d’unité nationale pour trois années ». Ce »gouvernement sera ouvert à tous », a-t-il dit, »même à ceux qui se positionnent aujourd’hui contre nous, pour se mettre d’accord sur les fondamentaux notamment économiques (…) », a-t-il précisé.
Affirmant avoir le soutien de 25 partis politiques, Benflis tire ensuite à boulets rouges sur le gouvernement, accusé de s’être transformé en »un comité de soutien » en faveur d’un candidat, qualifiant les institutions de l’État « d’illégitimes, non crédibles, faibles et fragiles ».
S’en prenant à la justice, Benflis a qualifié sa situation de »pas enviable », entre les mains d’un pouvoir qui »honore et déshonore », affirmant que son projet de »renouveau national » vise à libérer les magistrats.
Sur le plan économique, il préconise une économie alternative bâtie sur l’agriculture, vocation initiale de l’Algérie, l’industrie et le tourisme. Ali Benflis a appelé les Algériens à l’occasion de cette présidentielle qu’il a qualifié de décisive, à »surveiller les urnes, car vous êtes dans votre droit », a-t-il dit, ajoutant qu’ »il n’acceptera pas, ne tolérera pas la fraude et qu’il la combattra ».
A l’issue de ce premier meeting, Ali Benflis a quitté Mascara pour Ain Temouchent pour animer une deuxième rencontre avec la population.
Par Abbès Zineb | 23/03/2014 | 17:27
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