Si Benflis gagne, quelle sera la reaction du clan Bouteflika?

[humani]

Admettons que Benflis est un vrai opposant du système et du clan Bouteflika.

Si Benflis gagne la presidience:
Le clan Bouteflika, acceptera-t-il la défaite et se retire ou la refuse et engagera des procédures pour annuler le verdict?

[Bachi]

...ils lui feront ce qu'ils ont fait à Boudiaf.

[sako]

Scénario improbable
Bouteflika s’est présenté pour …GAGNER. quel que soit le verdict réel des urnes il sera proclamé gagnant.

Ceux qui ont du temps à perdre iront voter.





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[xenon]

Roosevelt a bel et bien dirigé les USA pendant la 2 eme guerre mondiale alors qu'il était sur une chaise roulante .......

Bouteflika n'est pas homme à s'engager dans une voie si celle ci n'est pas déjà balisée ,

[Lombardia]

Le Sénégal, si proche et si lointain…


Les péripéties de l’élection présidentielle sénégalaise de février 2012 présentent de troublantes similitudes avec le scrutin présidentiel d’avril 2014. Comme pour Bouteflika, la candidature de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, qui briguait à l’âge de 85 ans un troisième mandat de 7 ans, avait fait sortir les Sénégalais dans la rue pour s’opposer à ce vieux militant des droits de l’homme enivré par le pouvoir et dont le fils, parachuté ministre, se trouve actuellement en prison pour des affaires de trafic d’influence et de corruption.

La validation de sa candidature par le Conseil constitutionnel sénégalais et le rejet d’autres candidatures de l’opposition dont celle du chanteur très populaire Youssouf N’Dour avaient donné lieu, comme en Algérie, à des manifestations de rue violemment réprimées par la police. Le front politique anti-Wade en est sorti renforcé. Il se traduira par un séisme électoral jamais connu au Sénégal. Aucun candidat en lice n’avait obtenu la majorité au premier tour. Le candidat Wade qui avait affronté au second tour son ancien Premier ministre Macky Sall – lequel a bénéficié du report de voix de l’opposition – sera battu à plate couture par ce dernier avec près de 2/3 des voix exprimées. Wade reconnaît sa défaite et félicite le nouveau Président.

Le monde entier a salué la leçon de démocratie offerte par le Sénégal. Cet acquis démocratique n’aurait pas été possible sans un scrutin régulier et un processus électoral à la mise en œuvre duquel l’opposition fut partie prenante à toutes les étapes de la préparation, de l’organisation et du contrôle du scrutin, garantissant ainsi une égalité des chances à tous les candidats.

La comparaison entre le processus électoral au Sénégal et en Algérie s’arrête au coup de force des Conseils constitutionnels des deux pays. Et aux actions de protestation de la classe politique et de la société civile contre ces candidatures des systèmes en place. Pour le reste, tout le reste, l’élection présidentielle du 17 avril en Algérie est programmée par le pouvoir pour ne laisser place à aucune mauvaise surprise pour leur candidat du système et l’issue du scrutin. Même si sous la pression de la classe politique engagée dans ce scrutin, de la rue et de l’étranger, le système en arrive à se faire violence et à garantir un vote propre et régulier – chose surréaliste – cela ne changera pas grand-chose aux données du problème. Car pour beaucoup, l’élection est déjà scellée.

Le chantage électoral à travers les généreuses mesures sociales populistes, concrétisées ou promises, annoncées avec un rythme effréné par le gouvernement, notamment depuis la nomination de Sellal au poste de Premier ministre, pèse lourdement sur ce scrutin. Il faut de la maturité politique pour déjouer ce piège du pouvoir qui cherche à faire passer, dans la conscience des citoyens, des droits sociaux légitimes pour des dons et des actes de générosité de Bouteflika. Mais il faut se garder d’insulter l’intelligence des Algériens. Par rapport aux précédentes campagnes électorales où les soutiens pour Bouteflika affluaient de toutes parts, le clan présidentiel en est réduit, cette fois-ci, à compter ses troupes. La marge de manœuvre de Bouteflika n’est plus ce qu’elle était. Et c’est ce qui inquiète ses conseillers ! Le Sénégal est à la fois si loin et si proche de l’Algérie.


El Watan
22.03.14

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[Phileas]

vous avez dépassé la naza, toutes les probabilités sont cités , si boutef meurt
si benflis gagne, .... quoi encore ?

[rosierbelda]

De quel clan parle t'on ?...Si c'est de la famille, soi-dissant, revolutionnnaire et la fantomatique societé civile composée, elle même, de cette famille en question; actuellement deroutée et divisisée entre Boutesrika et Benflis; connaissant les intérêts matériels et égoïstes de cette famille de "HAMHAM", rien que HAMHAM et toujours "HAMHAM, elle se retournera et portera comme toujours elle là fait le plus offrant.

[ACAPULCO]

Si benflis l'emporte , le clan va tout faire pour lui mettre les bâtons dans les roues pour le discréditer vis à vis du peuple.

[maalouf]

vous avez dépassé la naza, toutes les probabilités sont cités , si boutef meurt
si benflis gagne, .... quoi encore ?

il y a encore la possibilité que tous les candidats se retirent le lendemain du scrutin .... mais atta ! je crois avoir vu ce film en 99 avec boutef et entendu Zerouel jurer par tous les noms d'oiseaux que les élections seront transparente et sans fraude comme celle des 97.

[mohoo]

Roosevelt a bel et bien dirigé les USA pendant la 2 eme guerre mondiale alors qu'il était sur une chaise roulante

Franklin D. Roosevelt a participé à la conférence de Yalta.

[sako]

Le Sénégal, si proche et si lointain…


Les péripéties de l’élection présidentielle sénégalaise de février 2012 présentent de troublantes similitudes avec le scrutin présidentiel d’avril 2014. Comme pour Bouteflika, la candidature de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, qui briguait à l’âge de 85 ans un troisième mandat de 7 ans, avait fait sortir les Sénégalais dans la rue pour s’opposer à ce vieux militant des droits de l’homme enivré par le pouvoir et dont le fils, parachuté ministre, se trouve actuellement en prison pour des affaires de trafic d’influence et de corruption.

La validation de sa candidature par le Conseil constitutionnel sénégalais et le rejet d’autres candidatures de l’opposition dont celle du chanteur très populaire Youssouf N’Dour avaient donné lieu, comme en Algérie, à des manifestations de rue violemment réprimées par la police. Le front politique anti-Wade en est sorti renforcé. Il se traduira par un séisme électoral jamais connu au Sénégal. Aucun candidat en lice n’avait obtenu la majorité au premier tour. Le candidat Wade qui avait affronté au second tour son ancien Premier ministre Macky Sall – lequel a bénéficié du report de voix de l’opposition – sera battu à plate couture par ce dernier avec près de 2/3 des voix exprimées. Wade reconnaît sa défaite et félicite le nouveau Président.

Sauf que Bouteflika n’est pas Abdoulaye Wade !

Je vois mal Bouteflika procéder à une passation de pouvoir, il préférait mourir que de s’infliger une telle humiliation..

[ACAPULCO]

Roosevelt a bel et bien dirigé les USA pendant la 2 eme guerre mondiale alors qu'il était sur une chaise roulante ......

Oui mais Roosvelt jouissait de ses facultés mentales (son cerveau n'a pas fait l'objet d'un AVC ) et n'était pas trop âgé

[humani]

Bachi, pense : le sort de Benflis ressemblera à celui de Boudiaf.

Moi, mon petit doigt me dit que si Benflis l'emporte, ils vont actionner des recours bidons et Benflis perdra.

[Lombardia]

Sauf que Bouteflika n’est pas Abdoulaye Wade !

Je vois mal Bouteflika procéder à une passation de pouvoir, il préférait mourir que de s’infliger une telle humiliation..

Oui, et c'est ce qui fait la limite de cette comparaison avec le cas du Sénégal, comme cela est analysé dans la suite de l'article.

[Ichweiter]

Scénario improbable
Bouteflika s’est présenté pour …GAGNER. quel que soit le verdict réel des urnes il sera proclamé gagnant.

Ceux qui ont du temps à perdre iront voter.

Ou bien ils savent, qu'il va mourir avant...et aprés ils vont tout annulé, pour encore quelques années...