L'usage de la carte bancaire en Algérie reste très marginal. Elle est encore loin d'être entré dans les comportements des différents partenaires banques, commerçant qui ne son guère intéressé par l'acquisition d'un TPE ce qui se comprend puisque peu de consommateurs possèdent une carte bancaire de paiement et parmi les détenteurs peu en font usage.
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Sur les quelques 360 000 cartes bancaires en circulation, seulement 60 000 sont des cartes de retrait et de paiement.
DE ces 60 000 cartes, distribuées pour l’instant uniquement dans l’Algérois, à peine 15 000 ont été effectivement utilisées, soit à peine 25%. Il ne s’agit d’usage régulier puisque à peine une centaine d’opérations est enregistrée au centre de la Société d’automatisation des transactions bancaires et monétiques (SATIM).
C’est le premier bilan qu’a communiqué, hier, M. Hadj Alouane, directeur général de la SATIM dans une intervention radiophonique. Le retard est, de fait, évident.
Analysant les causes qui ont conduit à ce retard, le secrétaire général de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF) limite de la responsabilité des sociétés qu’il représente en indiquant que la faute incombe à «la conjoncture des années 1990» et au «rôle» confié aux banques. M. Benkhalfa fait, ainsi, remarquer que, de par le monde, ce sont les flux touristiques qui ont stimulé l’utilisation des moyens de paiements électroniques.
Or, il se trouve que durant les années de terrorisme, l’Algérie était complètement coupée du reste du monde. Aussi, par le fait de la spécialisation des banques algériennes dans le financement des entreprises et leurs éloignement de la notion de «prestataires de services», la monétique a pâti.
Constat étant établi, M. Benkhalfa émis le souhait de voir l’année 2007 placer le paiement électronique en tant que priorité de la place bancaire.
M. Hadj Alouane, accompagné du secrétaire général de l’ABEF, n’a de cesse insister sur la mue culturelle qui doit accompagner la mise à niveau technique des instruments de paiements électroniques.
«Il faut aller par phase»
Dans un premier temps, nécessité est faite d’augmenter la bancarisation. Aujourd’hui, il existe quelque 20 millions de comptes entre personnes morales et physiques, et ce, si l’on inclut les trois millions en devises. D’après M. Benkhalfa, ce nombre est appelé à se multiplier par 1,5 à moyen terme. Avec suffisamment de clients bancarisés, les banques doivent se doter d’une force de vente à même de capter les clients. Mais au préalable, la banque algérienne doit passer du financement de l’investissement au développement des services. Capter la clientèle passerait par la convaincre de l’avantage d’utiliser la carte. Deux paramètres paraissent importants : le confort et la sécurité. Le confort en sentant l’avantage qu’octroie la carte et la sécurité en s’assurant que le réseau fonctionne normalement et en permanence. Ce à quoi, la SATIM s’est engagée en affirmant, par la voix de son directeur général, que la plate-forme technique existante est des plus modernes et les télécommunications en Algérie ont connu des améliorations notables.
Sur le plan comportemental, plaident les deux banquiers, la priorité est à habituer les clients au retrait. Lorsque, le retrait s’ancrerait dans les mœurs, il est plus facile d’aller vers le règlement des achats par carte.
La croissance du nombre de porteurs de cartes et l’augmentation de la fréquence des opérations amèneraient, dans une étape suivante, les commerçants encore frileux à l’égard de l’installation des Terminaux de paiements électroniques (TPE) à s’équiper, dès lors qu’il est question pour cette catégorie de préserver sinon augmenter leurs chiffres d’affaires. Il s’agit, en définitive, de convaincre un ensemble d’acteurs composant la chaîne des transactions (banques, clients, commerçants) d’opter pour la monétique.
Par la nouvelle république
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Sur les quelques 360 000 cartes bancaires en circulation, seulement 60 000 sont des cartes de retrait et de paiement.
DE ces 60 000 cartes, distribuées pour l’instant uniquement dans l’Algérois, à peine 15 000 ont été effectivement utilisées, soit à peine 25%. Il ne s’agit d’usage régulier puisque à peine une centaine d’opérations est enregistrée au centre de la Société d’automatisation des transactions bancaires et monétiques (SATIM).
C’est le premier bilan qu’a communiqué, hier, M. Hadj Alouane, directeur général de la SATIM dans une intervention radiophonique. Le retard est, de fait, évident.
Analysant les causes qui ont conduit à ce retard, le secrétaire général de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF) limite de la responsabilité des sociétés qu’il représente en indiquant que la faute incombe à «la conjoncture des années 1990» et au «rôle» confié aux banques. M. Benkhalfa fait, ainsi, remarquer que, de par le monde, ce sont les flux touristiques qui ont stimulé l’utilisation des moyens de paiements électroniques.
Or, il se trouve que durant les années de terrorisme, l’Algérie était complètement coupée du reste du monde. Aussi, par le fait de la spécialisation des banques algériennes dans le financement des entreprises et leurs éloignement de la notion de «prestataires de services», la monétique a pâti.
Constat étant établi, M. Benkhalfa émis le souhait de voir l’année 2007 placer le paiement électronique en tant que priorité de la place bancaire.
M. Hadj Alouane, accompagné du secrétaire général de l’ABEF, n’a de cesse insister sur la mue culturelle qui doit accompagner la mise à niveau technique des instruments de paiements électroniques.
«Il faut aller par phase»
Dans un premier temps, nécessité est faite d’augmenter la bancarisation. Aujourd’hui, il existe quelque 20 millions de comptes entre personnes morales et physiques, et ce, si l’on inclut les trois millions en devises. D’après M. Benkhalfa, ce nombre est appelé à se multiplier par 1,5 à moyen terme. Avec suffisamment de clients bancarisés, les banques doivent se doter d’une force de vente à même de capter les clients. Mais au préalable, la banque algérienne doit passer du financement de l’investissement au développement des services. Capter la clientèle passerait par la convaincre de l’avantage d’utiliser la carte. Deux paramètres paraissent importants : le confort et la sécurité. Le confort en sentant l’avantage qu’octroie la carte et la sécurité en s’assurant que le réseau fonctionne normalement et en permanence. Ce à quoi, la SATIM s’est engagée en affirmant, par la voix de son directeur général, que la plate-forme technique existante est des plus modernes et les télécommunications en Algérie ont connu des améliorations notables.
Sur le plan comportemental, plaident les deux banquiers, la priorité est à habituer les clients au retrait. Lorsque, le retrait s’ancrerait dans les mœurs, il est plus facile d’aller vers le règlement des achats par carte.
La croissance du nombre de porteurs de cartes et l’augmentation de la fréquence des opérations amèneraient, dans une étape suivante, les commerçants encore frileux à l’égard de l’installation des Terminaux de paiements électroniques (TPE) à s’équiper, dès lors qu’il est question pour cette catégorie de préserver sinon augmenter leurs chiffres d’affaires. Il s’agit, en définitive, de convaincre un ensemble d’acteurs composant la chaîne des transactions (banques, clients, commerçants) d’opter pour la monétique.
Par la nouvelle république
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