en 2004 benflis etait le candidat officiel du fln et bouteflika indépendant, en 2014 les roles s'inversent, la stratégie est identique: faire diversion
retour en arriere,un article de 2004
Algérie: l'armée tient toujours les urnes
Luis Martinez
Alternatives Internationales n° 012 - janvier 2004
Les élections présidentielles d'avril seront enfin libres, assurent les généraux. Mais leur favori, Ali Benflis, a toutes les chances de l'emporter sur Abdelaziz Bouteflika.
En avril 2004, les électeurs algériens éliront leur président.
Enfin en toute liberté?
Les généraux le disent à longueur de colonnes dans les médias.
Mais on peut en douter.
Depuis la destitution du président Chadli Bendjedid en 1991, la présidence algérienne est une institution sous influence: tout au long des années 90, c'est l'armée qui a fait et défait les chefs de l'Etat, en truquant purement et simplement le scrutin ou en intimidant les prétendants indésirables.
Seule la nomination de Mohammed Boudiaf en 1992, bientôt suivie de son assassinat par un présumé islamiste, échappa à cette règle: par sa politique, le président menaçait le pouvoir d'une armée en pleine guerre contre les groupes islamistes.
Luis Martinez
Alternatives Internationales n° 012 - janvier 2004
Les élections présidentielles d'avril seront enfin libres, assurent les généraux. Mais leur favori, Ali Benflis, a toutes les chances de l'emporter sur Abdelaziz Bouteflika.
En avril 2004, les électeurs algériens éliront leur président.
Enfin en toute liberté?
Les généraux le disent à longueur de colonnes dans les médias.
Mais on peut en douter.
Depuis la destitution du président Chadli Bendjedid en 1991, la présidence algérienne est une institution sous influence: tout au long des années 90, c'est l'armée qui a fait et défait les chefs de l'Etat, en truquant purement et simplement le scrutin ou en intimidant les prétendants indésirables.
Seule la nomination de Mohammed Boudiaf en 1992, bientôt suivie de son assassinat par un présumé islamiste, échappa à cette règle: par sa politique, le président menaçait le pouvoir d'une armée en pleine guerre contre les groupes islamistes.
en 2014, les deux hommes du fln sont mis une nouvelle fois face à face, le fln n'est pas dupe pour jouer une seule carte et présenter qu'un candidat officiel malade et dont la popularité est au plus bas mais elle réedite sa stratégie de 2004 ou elle présente un candidat et un lièvre
reste à pronostiquer, qui est le candidat et qui est le lièvre?
qui est le vrai candidat du fln?
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