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Gifler ses enfants pourrait bientôt être interdit

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  • Gifler ses enfants pourrait bientôt être interdit

    Plusieurs experts souhaitent renforcer les droits des enfants en Suisse. Leur rapport sera transmis à l'ONU, chargée d'examiner en 2015 la situation helvétique en la matière.
    Le Réseau suisse des droits de l'enfant vient de publier un rapport selon lequel il y a encore beaucoup à faire en matière de violence, de médicaments psychotropes ou de regroupement familial. L'association travaille en collaboration avec 43 organisations, dont Pro Juventute et Terre des hommes.

    Les récentes analyses ont une importance de taille parce qu'elles serviront de base à la convention relative aux droits de l'enfant de l'ONU, chargée d'examiner l'année prochaine le cas helvétique. L'organisation se basera également sur un étude réalisée en 2012 par la Confédération, écrit la «NZZ am Sonntag».

    Loi refusée en 2007

    Un coup d'oeil sur les deux rapports montre que les ONG sont bien plus radicales au niveau de leurs revendications que les autorités fédérales. Le Réseau suisse des droits de l'enfant exige ainsi que «toutes sortes de punitions corporelles au sein de la famille, de l'école ou d'autres institutions soient interdites». L'organisation souhaite que l'éducation non-violente soit encrée dans la loi suisse.

    Cette recommandation se base notamment sur une étude réalisée en 2004 selon laquelle un bambin sur deux en Suisse subit des châtiments corporels entre une et quatre fois par mois. Le Parlement avait refusé une loi à ce sujet en 2007 en affirmant que les punitions corporelles des enfants étaient considérées comme des lésions corporelles et étaient donc déjà punies par la loi. A titre comparatif: 16 pays européens interdisent formellement la gifle.

    Stop aux boîtes à bébés
    Le Réseau suisse des droits de l'enfant demande également à la Confédération de prendre des mesures en matière de médicaments psychotropes prescrits aux bambins. Les auteurs du rapport veulent réduire le nombre de prescriptions qui ne cessent d'augmenter chaque année. Les ONG s'opposent par ailleurs aux boîtes à bébés qui seraient en contradiction avec les droits de l'enfant qui stipulent que les bambins ont le droit de connaître leur parents.

    Ces installations pourraient également être utilisées pour cacher des crimes tels que l'inceste. Une autre revendication risque de donner lieu à de nombreux débats au niveau fédéral: le regroupement familial. Le Réseau suisse des droits de l'enfant demande que les réfugiés puissent faire venir plus rapidement leur famille qu'aujourd'hui.

    (ofu)
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