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Un objectif économique algérien simple, rivaliser avec le Maroc en flux ouvert

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  • Un objectif économique algérien simple, rivaliser avec le Maroc en flux ouvert

    -La plus forte promesse électorale en 2014 ? Avoir une balance excédentaire en 2019 avec le Maroc, sur un volume d’échanges cinq fois plus gros. Tout est contenu dans cette promesse. La sécurité, la compétitivité, la durabilité. Elle suppose le renversement de la tare en atout. La tare ? L’Algérie a 6000 km de frontières, elle est assiégée par des conflits déstabilisants. Dans un algorithme expansif, cela donne «l’Algérie est un immense hub commercial vers l’Afrique subsaharienne et le Maghreb. Elle utilise sa plateforme continentale — la mieux équipée en infrastructures après celle de l’Afrique du sud — pour faire transiter des marchandises dans le Maghreb, d’Europe vers l’Afrique et vice-versa. Pour en exporter elle-même aussi en utilisant son atout géographique.

    Le Niger et le Mali, passages vers le reste de l’Afrique, ne sont plus un risque mais une opportunité. Le codéveloppement traite l’insécurité dans la durée. Pour vendre au Maroc plus qu’il ne vendra en Algérie, il faudra se hisser aux standards de compétitivité qui qualifient ensuite pour l’Europe et le marché nord-américain. Si la prochaine gouvernance algérienne — c’est-à-dire en gros l’actuelle — devait se créer un seul critérium d’efficacité dans le virage vers une économie diversifiée, capable d’exporter hors hydrocarbures, ce serait celui-là. Ouvrir immédiatement la frontière terrestre avec le Maroc et lancer une compétition commerciale, produit contre produit, service contre service. C’est économiquement moins périlleux que d’avoir le Vietnam comme voisin, et politiquement moins risqué que de n’avoir comme quasi-seul clivage avec Rabat que l’accès des Sahraouis à leur droit à l’autodétermination.

    L’idée dominante parmi les six candidats à l’élection présidentielle est, avec des variantes, que l’Algérie ne peut pas rivaliser sur le terrain du libre échange avec le Maroc qui a exporté autour de 15 milliards de dollars hors phosphate en 2013. Et que la frontière fermée est bien comme elle est. Pourtant, tous les chefs d’entreprise le disent : la meilleure manière de construire une compétitivité à l’international au moindre risque est de s’étalonner sur le plan régional. Le marché interne tunisien est une opportunité avec quelques limites. Le grand challenge, c’est le Maroc. La seule vraie rupture dans la projection économique de l’Algérie est celle qui considère le Maghreb comme un seul marché dans un terme court. Elle signifie clairement que l’Algérie ne peut plus s’appuyer sur son modèle de gaspillage énergétique pour construire un avantage comparatif. Aucun candidat ne perçoit combien l’espace maghrébin est la locomotive naturelle et impérieuse de la transformation de l’économie algérienne pour sortir de la simple consignation de containers financés par les deux Hassi. Rivaliser dans un duel commercial ouvert, régulé et loyal avec l’économie marocaine, c’est non seulement possible, c’est stratégiquement nécessaire. L’affirmer l’année où le drapeau algérien a été brûlé à Rabat par un nervi peut être coûteux électoralement. Mais faute de vraies élections, que perdent les politiques à agiter de vraies idées.

    -Il pleut des mauvaises nouvelles sur les partenariats publics-privés étrangers en Algérie : Les PPP, les Partenariats publics privés-étrangers se défont autant qu’ils se font depuis une année. Bien sûr, les accords d’investissement Sanofi-Saidal, (médicaments à Sidi Abdellah), Renault-SNVI (véhicules à Tlelat) ou encore Qatar Steel-Sider (acier à Bellara), ont tenu le haut de l’affiche en 2013-2014. Mais les «désaccords» sur la même période font finalement autant l’actualité. Trois catégories d’échecs. En premier, les négociations qui n’aboutissent pas. Cas le plus retentissant, l’accord Sonatrach-Total dans la pétrochimie. 6 ans de discussions pour un projet de vapocraquage d’éthylène de 5 milliards de dollars abandonné à la fin. Ensuite, les négociations qui aboutissent mais qui se liquéfient dans la mise en œuvre.

    Exemple, les partenariats dans le secteur de l’industrialisation du bâtiment. Le ministre du secteur a annoncé fin 2012 des joint-ventures algéro-italiennes et algéro-portugaises pour produire des logements préfabriqués. La première pierre de l’usine d’El Harrach d’Alcost, (49% pour la société italienne Construzioni E Servizi SPA) avait, ce samedi, des relents électoralistes évidents, alors que tous les acteurs du secteur savent que le PPP est quasiment mort-né. Enfin, les partenariats qui fonctionnent mais qui battent de l’aile parce que l’investisseur étranger n’a pas rempli son cahier des charges. C’est bien sûr le cas d’ArcelorMittal à El Hadjar. Cela a débouché sur une renationalisation du complexe via Sider.

    Cette semaine, l’égyptien ASEC Cement se propose de céder ses 35% de participation au capital dans la cimenterie de Zahana (Mascara), où l’actionnaire majoritaire (GICA) lui reproche de ne pas avoir respecté son plan d’investissement. La liste des échecs est hélas plus longue. Les causes mériteraient une étude. Les conséquences sont connues. La note du climat des affaires se dégrade.

    -Algérie Télécom va rafraîchir son visuel et changer sa stratégie Marketing. L’arrivée de la 3G a fait son effet. Algérie Télécom se réveille : La demande des nouveaux abonnés ADSL a freiné au fur et à mesure que se déployait l’offre de l’Internet mobile. Mais la réponse d’AT est-elle la bonne ? Moderniser l’image de l’opérateur ou sa capacité opérationnelle ? Algérie Télécom n’arrive pas à répondre à une demande captive. Le secteur de l’habitat livre trois fois plus de logements que AT est capable d’en brancher sur le réseau filaire. Sans parler du résidentiel plus ancien qui n’a jamais été connecté. Ce n’est pas un nouveau logo et de nouvelles offres tarifaires qui vont changer la donne chez AT, mais une réforme du schéma des acteurs dans les télécoms.

    En partenariat de sous-traitance, les privés devraient venir combler, et vite, le déficit opérationnel d’AT. Ce n’est pas le projet de Zohra Derdouri, la ministre des PTIC, qui pensait que la 3G allait être un pétard mouillé. L’autre réforme est celle d’AT elle-même. Mobilis va aller en Bourse en 2014. Le management d’AT devrait lui aller en appel d’offres ouvert. Car, en attendant, une partie des 28 000 employés va devenir une charge sur le contribuable. Et l’archaïsme d’AT un boulet pour l’essor numérique de l’Algérie.

    El Kadi Ihsane
    elwatan

  • #2
    l'occasion ratée

    L’idée dominante parmi les six candidats à l’élection présidentielle est, avec des variantes, que l’Algérie ne peut pas rivaliser sur le terrain du libre échange avec le Maroc qui a exporté autour de 15 milliards de dollars hors phosphate en 2013. Et que la frontière fermée est bien comme elle est. Pourtant, tous les chefs d’entreprise le disent : la meilleure manière de construire une compétitivité à l’international au moindre risque est de s’étalonner sur le plan régional. Le marché interne tunisien est une opportunité avec quelques limites. Le grand challenge, c’est le Maroc. La seule vraie rupture dans la projection économique de l’Algérie est celle qui considère le Maghreb comme un seul marché dans un terme court. Elle signifie clairement que l’Algérie ne peut plus s’appuyer sur son modèle de gaspillage énergétique pour construire un avantage comparatif. Aucun candidat ne perçoit combien l’espace maghrébin est la locomotive naturelle et impérieuse de la transformation de l’économie algérienne pour sortir de la simple consignation de containers financés par les deux Hassi. Rivaliser dans un duel commercial ouvert, régulé et loyal avec l’économie marocaine, c’est non seulement possible, c’est stratégiquement nécessaire. L’affirmer l’année où le drapeau algérien a été brûlé à Rabat par un nervi peut être coûteux électoralement. Mais faute de vraies élections, que perdent les politiques à agiter de vraies idées.
    sans commentaire.

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    • #3
      sans commentaire.

      Salmane
      Attend de lire ceux qui considèrent que le Maroc piaffe de voir cette ouverture aboutir car les marocains crèvent la dalle..

      Ce nouveau discours s'explique par ceci !!

      L'excédent de la balance commerciale algérienne enregistré entre janvier et juillet 2013 a presque baissé de moitié par rapport à la même période en 2012, d'après les chiffres des Douanes algériennes rapportés par l'agence de presse algérienne "APS"

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      • #4
        Je le dis toujours l’ingérence de l'Algérie dans le conflit du sahara nous coûte 2% de la croissance.....si cette dawla nous laissait tranquille, et ce même avec leur ressources naturelles mais en gardant leur mode de gouvernance actuel, le Maroc serait à des années de lumière comparée à l'Algérie

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        • #5
          galoo le libre echanges

          Ya wadi la balance commerciale du maroc qui retrace la différence entre les exportations de biens et services et les importations de biens et services a chute de 1730% en 52 ans pour l'ensemble de la période 1960-2012,

          wmazel ynzel el maroc zwine

          Dernière modification par MEK, 25 mars 2014, 12h29.

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          • #6
            El Kadi Ihsane
            elwatan
            il chauffe la derbouka pour la réouverture des frontières

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            • #7
              Le jour ou ils ouvriront les frontières, tous les algériens et marocains oublieront ces histoires de funambule.
              Allah al watan al malik

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              • #8
                @Barthez

                le Maroc perdant

                l effet des tranchées

                Aujourd'hui

                le pain , le pain depuis 48 heures ..!!!
                A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                • #9
                  Les tranchés n'ont rien fait !!! ca passe toujours crois moi!
                  Allah al watan al malik

                  Commentaire


                  • #10
                    @AZPARIS95


                    Aujourd'hui :
                    Gréve des boulangeries ( plus de Gaz oil algérien !)

                    le pain , le pain ...plus de pain depuis 48 heures ..!!!
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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