Au total, c’est une somme colossale que l’État va engager pour un résultat connu d’avance. La réélection, le sacre d’Abdelaziz Bouteflika va coûter au bas mot 24 milliards de dinars, soit près de 300 millions de dollars aux caisses de l’État. Et dire que cet argent aurait pu être utilisé intelligemment. Mais non ! Pour entendre des candidats avancer des promesses irréalistes et conter l’avenir dans des couleurs dignes d’un roman à l’eau de rose, l’Algérie ne recule devant aucun sacrifice.
À ces 24 milliards, viendront s’ajouter les dépenses engagées par les différents candidats eux-mêmes. Il n’y a bien qu’aux États-Unis qu’une élection présidentielle coûte aussi chère. Et comme chacun le sait, l’Algérie, riche de la rente énergétique, peut se permettre de ne pas regarder à la dépense quand il s’agit de faire reluire la couleur de la grande démocratie algérienne que ses dirigeants présentent de manière éhontée.
Que dire en effet du spectacle de foules manipulées pour faire nombre dans des salles surchauffées artificiellement ? Que dire de ces promesses qui ne riment à rien ? L’emploi, le logement dans un pays où les élus ont déjà du mal à organiser le stationnement dans les villes et l’installation de feux tricolores.
Hormis quelques lieutenants de Bouteflika et la personne d’Ali Benflis, les autres candidats n’existent pas et sont là pour amuser la galerie. Autant dire que la facture est salée. Personne n’a pensé à dire aux dirigeants algériens que cet argent aurait pu servir à autre chose. Être investi dans la santé par exemple. Le président Bouteflika a pu, l’an dernier, goûter à l’excellence des hôpitaux français ; cela aurait pu lui donner des idées. Avec 300 millions de dollars on peut construire un joli centre de rééducation pour accidents vasculaires cérébraux. Qu’au moins la santé chancelante d’Abdelaziz Bouteflika ait servi à quelque chose pour le pays.
24 mars 2014 - Amel Berkam, TSA
À ces 24 milliards, viendront s’ajouter les dépenses engagées par les différents candidats eux-mêmes. Il n’y a bien qu’aux États-Unis qu’une élection présidentielle coûte aussi chère. Et comme chacun le sait, l’Algérie, riche de la rente énergétique, peut se permettre de ne pas regarder à la dépense quand il s’agit de faire reluire la couleur de la grande démocratie algérienne que ses dirigeants présentent de manière éhontée.
Que dire en effet du spectacle de foules manipulées pour faire nombre dans des salles surchauffées artificiellement ? Que dire de ces promesses qui ne riment à rien ? L’emploi, le logement dans un pays où les élus ont déjà du mal à organiser le stationnement dans les villes et l’installation de feux tricolores.
Hormis quelques lieutenants de Bouteflika et la personne d’Ali Benflis, les autres candidats n’existent pas et sont là pour amuser la galerie. Autant dire que la facture est salée. Personne n’a pensé à dire aux dirigeants algériens que cet argent aurait pu servir à autre chose. Être investi dans la santé par exemple. Le président Bouteflika a pu, l’an dernier, goûter à l’excellence des hôpitaux français ; cela aurait pu lui donner des idées. Avec 300 millions de dollars on peut construire un joli centre de rééducation pour accidents vasculaires cérébraux. Qu’au moins la santé chancelante d’Abdelaziz Bouteflika ait servi à quelque chose pour le pays.
24 mars 2014 - Amel Berkam, TSA
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