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L’Allemagne envisage d’entrer au capital d’EADS

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  • L’Allemagne envisage d’entrer au capital d’EADS

    Le dossier EADS-Airbus a dominé les débats du 7e conseil des ministres franco-allemand, jeudi. Les importants retards dans le programme de livraison de l'A380, qui vont coûter 4,8 milliards d'euros à l'entreprise, ont plongé Airbus et sa maison mère dans la crise.

    Même si «aucune décision n’a été prise», Angela Merkel à déclaré «ne pas exclure» une entrée de l’Allemagne dans le capital d’EADS. L’Etat allemand pourrait racheter les 7,5% du capital que DaimlerChrysler est en train de vendre. Pour Angela Merkel, il faut que «la France et l'Allemagne restent sur un pied d'égalité dans ce projet». Le groupe automobile germano-américain, DaimlerChrysler possède actuellement 22,5% d’EADS, mais pourrait en effet descendre prochainement à 15%. L'Etat français, lui, détient 15% du capital, au côté du groupe Lagardère (7,5%).

    Un peu plus tôt, le maire de Hambourg, Ole von Beust, avait affirmé que le gouvernement fédéral avait décidé «que les parts de DaimlerChrysler à vendre seraient achetées par l'Allemagne».

    Afin de préserver les emplois dans la région, la ville-Etat de Hambourg s’est d’ailleurs déclarée prête à acquérir une participation au capital d'EADS en cas de besoin.

    «La plus grande sécurité possible»

    La chancelière allemande a également plaidé en faveur du maintien de l’emploi : «Nous veillerons ensemble à ce que tous les salariés du groupe bénéficient de la plus grande sécurité possible à Toulouse et Hambourg, mais aussi dans les autres sites en Allemagne».

    «Je partage le même souci que le plan de redressement engagé par l'actuel directeur d'Airbus Louis Gallois -et c'est la clé de la réussite du projet- soit harmonieusement réparti entre les deux sites principaux Hambourg et Toulouse et en tenant le plus grand compte des intérêts de tous les sous-traitants, qui travaillent en Allemagne et en France au projet d'Airbus», a renchéri Jacques Chirac.

    Louis Gallois, justement en visite jeudi sur le site de Hambourg, a voulu rassurer les salariés d’Airbus. Il a répété que les efforts de réduction des coûts seraient «répartis équitablement» entre les différents pays, et qu’ils ne seraient «en aucun cas faits au détriment du site de Hambourg». Airbus compte 55.000 salariés, dont 20.000 en Allemagne et 22.000 en France.

    source : le figaro
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