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Les rebelles syriens atteignent pour la première fois la côte

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  • Les rebelles syriens atteignent pour la première fois la côte

    Des insurgés islamistes ont annoncé mardi s'être emparés pour la première fois d'une localité de la côte méditerranéenne de Syrie.

    Sur un document vidéo, on peut voir six insurgés brandissant le drapeau noir de la brigade Ansar al Cham, sur une plage rocailleuse - victoire haute en symbole puisque les lieux se trouvent dans la province de Lattaquié, l'un des bastions du régime de Bachar al Assad.

    "C'est le premier secteur côtier de Syrie à être libéré!", a déclaré un insurgé en parlant de la plage et de la localité voisine, Samra.

    C'est dans les provinces de Lattaquié et de Tartous qu'est solidement implantée la communauté alaouite, à laquelle appartient le clan Assad. Ces régions ont été dans l'ensemble épargnées par les combats de la guerre civile, qui a débuté en mars 2011 par des manifestations pacifiques contre le régime.

    Après plusieurs mois de revers dans le centre de la Syrie, les rebelles ont lancé vendredi une offensive contre la province de Lattaquié, s'emparant d'un poste-frontière et de la localité de Kassab.

    Depuis lors, le président Assad a dépêché des renforts appuyés par l'armée de l'air pour tenter de repousser les insurgés, et de violents combats ont eu lieu dans cette région le long de la frontière turque.

    Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH, proche de l'opposition), 14 partisans d'Assad et six insurgés - essentiellement des djihadistes étrangers - ont péri dans les affrontements mardi, dont l'enjeu était une hauteur stratégique proche de Kassab. Soixante-quinze rebelles blessés ont été évacués vers la Turquie.

    CONVOI HUMANITAIRE DE L'ONU

    La férocité des affrontements en cours souligne l'importance qu'Assad attache à ce que les insurgés soient repoussés. Le régime syrien a perdu le contrôle d'une bonne partie de l'est et du nord du pays mais son armée, appuyée par les combattants chiites du Hezbollah libanais, a chassé les rebelles de vastes secteurs de la région de Damas ou proches de la frontière libanaise.

    Le poste-frontière de Kassab était le dernier point de passage vers la Turquie qui était encore entièrement sous le contrôle des forces d'Assad.

    A près de 500 km plus à l'est, au poste-frontière de Kamichli, les Nations unies ont déclaré mardi avoir achevé une mission de cinq jours d'acheminement d'une aide humanitaire en Syrie.

    Kamichli se trouve dans le coin nord-est de la Syrie, où les forces de sécurité d'Assad sont encore présentes mais où la communauté kurde s'est en grande partie affranchie de la tutelle du régime depuis le début du conflit.

    Jens Laerke, porte-parole de l'OCHA (Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires), a déclaré que les derniers des 78 camions à acheminer de l'aide vers la Syrie avaient franchi le poste-frontière de Kamichli, apportant vivres, couvertures, matelas et fournitures médicales. (Dominic Evans; Eric Faye pour le service français, édité par Tangi Salaün)
    zonebourse.com

  • #2
    Quelle analyse !!!

    -La marine syrienne fermera surement la plage (Les ports de Turquie sont déjà ouverts à la rébellion).

    -Le prix politique que la Turquie risque de payer pour son engagement.

    Les réactions de lobby arméniens commencent à se faire entendre.
    La Turquie attaque les arméniens de Kessab : Le parachèvement du Génocide ?


    Ce vendredi 21 mars 2014 à l’aube le village de Kessab en Syrie, près de la frontière turque, fut l’objet d’attaques par des militants djihadistes venus de Turquie.

    Kessab étant le seul village arménien de l’ancien Empire ottoman situé hors des frontières de la Turquie actuelle, est majoritairement peuplé d’arméniens qui avaient pu, après le génocide, retourner sur leur terre.

    Cette offensive à l’initiative de l’Etat turc, sur ce dernier lieu de vie des arméniens rescapés du génocide força ainsi près de 670 familles à fuir leur village, quitter leurs maisons et trouver refuge à Lattaquié (chez des amis, dans des églises...). Pour la troisième fois, les arméniens de Kessab sont contraints par la Turquie de quitter leurs habitations et leur terre historique (en 1909, en 1915 et cette fois en 2014).

    Ces rebelles envoyés par la Turquie ont également pillé les maisons, détruit des bâtiments du gouvernement et abattu des militaires syriens qui tentaient de défendre le village. Cet assaut dénotant d’une volonté d’épuration ethnique rappelle les pages les plus sombres de l’histoire de la Turquie. Ceci fait également écho à de nombreux départs d’arméniens de cette région suite aux propos d’un rebelle turkmène (syrien d’origine turque) en octobre 2012 avertissant la population arménienne : « Que les arméniens de Kessab partent avant l’offensive de l’armée syrienne libre, sinon ils vont avoir des pertes civiles et encore se plaindre d’un génocide perpétré par les turcs ».

    A la veille du centenaire du Génocide des arméniens les jeunes militants de la cause arménienne de France ne peuvent contenir leur sentiment de révolte face à l’intolérable agissement de la Turquie.

    La FRA Nor Seround exprime sa vive indignation vis à vis de la situation des arméniens de Kessab et dénonce la volonté de la Turquie de parfaire l’acte génocidaire en tentant l’élimination et le déplacement des arméniens demeurant sur leurs terres historiques.

    Le Bureau National de la FRA Nor Seround - France

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