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Accord historique de coopération franco-chinoise dans le spatial

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  • Accord historique de coopération franco-chinoise dans le spatial

    Après avoir bouclé en février dernier, un accord avec la NASA pour la mission InSight d'exploration de Mars, le CNES, l'Agence spatiale française, conclut une seconde coopération majeure avec la China National Space Administration dans le domaine de l'océanographie et de l'astrophysique. La signature a eu lieu ce mercredi après-midi entre Jean-Yves Le Gall, président du Cnes, et Xu Dazhe, administrateur de l'agence spatiale chinoise, à l'Élysée. «Il s'agit de la première coopération de cette ampleur avec la Chine. C'était très important de conclure cet accord avec nos partenaires chinois», se félicite le président du Cnes.
    L'accord historique prévoit la construction de deux satellites scientifiques: CFOSAT (China-France ocenaography SATellite) et SVOM (Space invariable object monitor) d'une valeur estimée à 150 millions d'euros chacun. La mission du premier sera d'observer les océans afin notamment d'améliorer les prévisions météos marines et l'évolution des océans. Ce satellite disposera de deux instruments fournis par le CNES (pour les vagues) et par l'agence chinoise (pour les vents). La France le financera à hauteur de 40 millions d'euros. La mission du second satellite sera de cartographier les «sursauts gamma» c'est-à-dire des phénomènes les plus énergétiques de l'univers.
    Participation de Thales alenia space

    Les deux satellites seront construits en coopération avec l'industrie chinoise, avec la participation de Thales Alenia space, filiale à 50-50 de Thales et de l'italien Finmeccanica, du côté français. Le Cnes en assurera la maîtrise d'œuvre. Les deux satellites seront mis en orbite par le lanceur chinois Longue Marche, en 2018 et 2020 respectivement. Ils sont en effet trop petits pour être lancés par la fusée européenne Ariane et trop gros pour être pris en charge par Vega.
    «Ces deux projets sont en accord avec la réglementation américaine ITAR (International traffic in arms regulations)», précise Jean-Yves Le Gall. Elle contraint tout matériel comportant des composants américains jugés sensibles par les États-Unis à obtenir une licence d'exportation de l'administration américaine. Pour le CNES, cet accord constitue une première étape majeure dans la coopération avec la Chine, nation spatiale à la fois rivale et partenaire des Européens. Pékin affiche de grandes ambitions en la matière. «La Chine est très dynamique et très conquérante», résume Jean-Yves Le Gall en citant l'envoi réussi d'un robot sur la Lune ainsi que les programmes de vols spatiaux habités.

    le figaro

  • #2
    Cerise sur le gâteau

    Airbus Helicopters (ex-Eurocopter) devait conclure, mercredi 26 mars, un accord de « coopération industrielle » avec AVIC, géant chinois de l'aéronautique, portant sur la production de 1 000 hélicoptères. Un contrat d'un montant, prix catalogue, de 8 milliards de dollars (environ 5,8 milliards d'euros).
    Dernière modification par zek, 26 mars 2014, 21h34.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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