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Quatre pays africains rejoignent le peloton des émergents, selon Coface

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  • Quatre pays africains rejoignent le peloton des émergents, selon Coface

    L’assureur-crédit Coface a identifié dix nouveaux pays émergents parmi lesquels figurent quatre pays africains. Ces nouveaux pays émergents apparaissent aujourd'hui comme des relais de croissance aux grands émergents, dont les perspectives, après dix ans d'une course effrénée, s'annoncent moins encourageantes. Les dix nouveaux émergents ne sont pas, toutefois, égaux en matière d’environnement des affaires. Ce qui conduit Coface à en distinguer deux groupes: le premier groupe comprend le Pérou, les Philippines, l'Indonésie, la Colombie et le Sri Lanka. Désignés sous l’acronyme des «PPICS», ces cinq pays ont pour point commun d'offrir aujourd'hui un réel potentiel de développement doublé d'un environnement des affaires serein (évaluation A4 ou B, un niveau similaire à celui des BRICS aujourd’hui), soit pas ou peu de corruption, des délais de paiement respectés, une information la plus transparente possible, etc.

    En même temps que les «PPICS», l'assureur-crédit identifie un autre peloton de champions en devenir, en l’occurrence le Kenya, la Tanzanie, la Zambie, le Bangladesh et l'Ethiopie. Ils présentent, eux aussi, un réel potentiel de croissance, mais avec un environnement des affaires très difficile (évaluation C) ou extrêmement difficile (évaluation D), ce qui pourrait être un frein à l’exploitation de leur potentiel. «Naturellement, les pays du second groupe auront plus de difficultés et pourraient mettre plus de temps à pleinement exploiter leur potentiel de croissance. Cependant, leurs problèmes en matière d’environnement des affaires sont à relativiser : en 2001, la qualité de la gouvernance au Brésil, en Chine, en Inde et en Russie était comparable à celle de ces 5 pays aujourd’hui», commente Julien Marcilly, responsable risque pays de Coface.

    Afin de distinguer les nouveaux pays émergents, à qui les BRICS sont en train de céder la place, Coface a retenu plusieurs critères dont deux essentiels :

    1) Les pays qui bénéficient d’une croissance potentielle élevée en accélération, et dont l’économie est diversifiée et résiliente aux chocs de croissance

    2) Les pays qui ont des capacités de financement suffisantes pour financer la croissance (un niveau d’épargne minimum, nécessaire pour éviter le recours massif à l’épargne étrangère) sans risques de bulle de crédit ou qui n’ont pas déjà des marchés d’actions d’une taille comparable à celle des pays de l’OCDE.

    Ces dix nouveaux émergents, dans un environnement moins porteur, présentent une photographie macroéconomique plus chatoyante que les BRICS à leurs débuts. Les nouveaux champions affichent des taux d'inflation inférieurs d'environ 2,8 points à ceux des BRIC à l'époque et un niveau d'endettement public proche de 40 % du PIB, contre 54 % pour les BRIC. Les dix nouveaux émergents contrastent d'autant plus avec les BRICS qu'ils ne subissent pas, pour l'instant du moins, les mêmes contraintes que leurs aînés. En 2013, plusieurs des émergents traditionnels (pas seulement les BRICS) ont vu s'afficher leurs vulnérabilités avec des sorties de capitaux court-terme massives.

    Toutefois, quelques faiblesses par rapport aux BRICS dans les années 2000 persistent. Premièrement, les 10 «nouveaux émergents» identifiés ne représentent actuellement que 11% de la population mondiale alors que les BRICS représentaient 43% de cette population en 2001. Deuxièmement, leur niveau de PIB ne représente que 70% de celui des BRICS en 2001. Enfin, les BRICS enregistraient en moyenne un excédent de la balance courante alors que les «nouveaux émergents» connaissent un déficit d’environ 6% du PIB. «La croissance des économies développées étant aujourd’hui structurellement plus faible, les «nouveaux émergents» pourront moins bénéficier du commerce vers ces pays que les BRICS dans les années 2000. Leur rythme d’expansion dépendra davantage de leur marché intérieur et de leurs exportations vers les autres pays émergents», conclut Julien Marcilly.

    Coface est leader mondial de l'assurance-crédit, avec 4600 collaborateurs dans 66 pays. Cette filiale de la banque d’investissement française Natixis (groupe BPCE) propose aux entreprises du monde entier des solutions pour les protéger contre le risque de défaillance financière de leurs clients
    Ecofin

  • #2
    La somalie, le mali, la centre afrique, tous arrive juste à émerger......pour éviter la noyade

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    • #3
      en l’occurrence le Kenya, la Tanzanie, la Zambie, le Bangladesh et l'Ethiopie.
      Tous les pays dont l'investissement chinois est important deviendront émergent.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        Ethiopie ; Le pari des investisseurs chinois



        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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        • #5
          Danube. Des pays comme le Botswana et le Gabon ont aujourd'hui le niveau de vie du Maghreb et font même mieux que le Maroc et la Mauritanie.

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          • #6
            Envoyé par danube
            La somalie, le mali, la centre afrique, tous arrive juste à émerger......pour éviter la noyade
            Pourquoi tu te moque de la situation de ses pays ?? tu es qui pour les prendre de haut !
            tu n'es pas mieux que le reste des habitants du continent africain.



            tout les pays du tiers monde se battent pour sortir de la pauvreté, et se développer, et on ne peut que leurs souhaiter bon courage !
            Dernière modification par tenebre, 27 mars 2014, 20h33.

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            • #7
              J'ai passe deux semaines a addis abeba il y'a juste un mois dans le cadre de projets monetques marocains (solutions marocaines) et j'ai ete impressionne par ce pays. Oui a une mauvaise histoire recente, mais c'est un pays qui bouge et qui bouge tres tres vite.

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              • #8
                Primo loin de moi le fait de se moquer de mes semblables ya si, je met en dérision le constat de l'agence de credit française la coface, qui dans un passé proche mettait toute l'afriqque à l'index afin de provoquer la montée des taux du credit pour toute entreprise qui voudrai investir en afrique, et là en période de vache maigre en europe, et vu les sommes que la bce offre à ses banquiers a des taux presque nul, on veut endetté l'afrique en les caressant dans le sens du poil ya llah dir credit tu est un pays qui monte en fleche

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