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Depuis plus de six mois, ce blog porte à la connaissance de ses lecteurs que le nouvel homme fort du régime algérien est désormais le chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah. La dernière apparition vidéo du président Bouteflika le confirme pour ceux qui en doutaient encore.
L’extrait filmé hier lors de la réception du général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah contenait une phrase de première importance. Lorsque la télévision publique est autorisée à diffuser un très court passage audio, on y entend Abdelaziz Bouteflika balbutier quelques mots concernant la sécurité nationale. Les médias algériens n’ont pas relevé le contenu et pour cause, beaucoup n’ont pas compris le message qui était destiné en premier lieu aux responsables des forces de sécurité. Une forme de décret verbal présidentiel.
Sur internet, les mots prononcés par le président Bouteflika ont soulevé de nouvelles moqueries. Un commentateur a écrit : "question pour un champion? Qu’a dit le président?". Un autre ajoute "Malade et affaibli, Bouteflika prononce des propos quasiment incompréhensibles."
De quoi s’agit-il? Face à son vice-ministre de la défense nationale, les mots bredouillés par le président algérien sont les suivants : "je veux que la sécurité (nationale) soit supervisée par le CEMO." Incompréhensible à beaucoup, le mot CEMO désigne le chef d’état-major opérationnel Ahmed Gaïd Salah.
Cette réaffirmation officielle fait suite aux tensions entre pôles du pouvoir depuis plusieurs mois (voir à ce sujet les attaques ad hominem contre Gaïd Salah dans Les non-dits de l’ex-général Hocine Benhadid). La dernière vidéo de Bouteflika confirme la délégation de pouvoirs du président vers son homme de confiance dans l’armée pour tout ce qui concerne les affaires de sécurité nationale. Et surtout, cela révèle une certaine primauté de l’institution militaire pure sur les services secrets chapeautés par le général de corps d’armée Mohamed lamine Mediene (voir article Est-ce la fin du DRS?). Simple configuration tactique le temps que la période électorale se termine ou schéma hiérarchique durable. La réponse à cette question viendra après le 17 avril.
L’extrait filmé hier lors de la réception du général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah contenait une phrase de première importance. Lorsque la télévision publique est autorisée à diffuser un très court passage audio, on y entend Abdelaziz Bouteflika balbutier quelques mots concernant la sécurité nationale. Les médias algériens n’ont pas relevé le contenu et pour cause, beaucoup n’ont pas compris le message qui était destiné en premier lieu aux responsables des forces de sécurité. Une forme de décret verbal présidentiel.
Sur internet, les mots prononcés par le président Bouteflika ont soulevé de nouvelles moqueries. Un commentateur a écrit : "question pour un champion? Qu’a dit le président?". Un autre ajoute "Malade et affaibli, Bouteflika prononce des propos quasiment incompréhensibles."
De quoi s’agit-il? Face à son vice-ministre de la défense nationale, les mots bredouillés par le président algérien sont les suivants : "je veux que la sécurité (nationale) soit supervisée par le CEMO." Incompréhensible à beaucoup, le mot CEMO désigne le chef d’état-major opérationnel Ahmed Gaïd Salah.
Cette réaffirmation officielle fait suite aux tensions entre pôles du pouvoir depuis plusieurs mois (voir à ce sujet les attaques ad hominem contre Gaïd Salah dans Les non-dits de l’ex-général Hocine Benhadid). La dernière vidéo de Bouteflika confirme la délégation de pouvoirs du président vers son homme de confiance dans l’armée pour tout ce qui concerne les affaires de sécurité nationale. Et surtout, cela révèle une certaine primauté de l’institution militaire pure sur les services secrets chapeautés par le général de corps d’armée Mohamed lamine Mediene (voir article Est-ce la fin du DRS?). Simple configuration tactique le temps que la période électorale se termine ou schéma hiérarchique durable. La réponse à cette question viendra après le 17 avril.
mais juste consultatif.
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