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Crise diplomatique Maroc-France La contre-attaque du Makhzen

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  • Crise diplomatique Maroc-France La contre-attaque du Makhzen

    Le gouvernement marocain, par le biais de son ministre de l’Intérieur, Mohammed Hassad, a annoncé mardi qu’il allait poursuivre devant la justice française les individus qui avaient accusé Abdellatif Hammouchi, haut responsable marocain, d’actes de torture. Une saga judiciaire qui avait commencé à Paris en février dernier et qui avait été à l’origine d’un véritable froid diplomatique entre la France et le Maroc.
    Rabat et Paris étaient supposés avoir laissé l’histoire de l’attaque en justice de Abdellatif Hammouchi, haut responsable marocain et patron de la Direction général de la surveillance du Territoire (DGST), derrière eux pour continuer à approfondir une relation que Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, a qualifié de «fructueuse». C’était, cependant, sans compter avec la nouvelle offensive du Makhzen qui a tout simplement décidé d’une contre-offensive contre les personnes qui étaient à l’origine de la plainte contre le leader du puissant organe de sécurité chérifien en engageant des poursuites judiciaires contre celles-ci. C’est ce qu’a annoncé le ministre marocain de l’Intérieur, Mohammed Hassad, dans un communiqué : «L’Etat marocain a chargé des avocats de déclencher des poursuites judiciaires à l’encontre des auteurs de plaintes mettant en cause de hauts responsables marocains pour des allégations de torture qu’ils savaient inexactes.» Pour autant, le Makhzen n’a pas indiqué le chef d’accusation exact derrière cette manœuvre qui sonne comme de véritables représailles, mais a, en revanche, affirmé que cette plainte a été déposée auprès du «procureur de la République du Tribunal de grande instance de Paris.» Une affaire qui n’a donc pas fini de semer le trouble entre Rabat et Paris, alors qu’il s’agit d’un axe stratégique pour les deux pays. Plus encore, par cette décision, le Maroc met son partenaire français dans une position très délicate avec ses deux plaintes parallèles.
    Intérêts stratégiques
    et indépendance
    Désormais, la justice française doit suivre la procédure dans les deux cas et le défi sera de ne pas se laisser entraver par des interventions politiques qui pourraient bien favoriser la partie de l’Etat marocain ou alors tenter d’étouffer l’affaire. La justice française et sa légendaire indépendance vont donc devoir se montrer efficaces et inébranlables pour une affaire qui ne manquera pas de susciter l’intérêt de part et d’autre.
    Mohammed Hassad a, pour sa part, dénoncé une «instrumentalisation de la procédure judiciaire française» et «des dénonciations calomnieuses qui dévoilent les motivations réelles de cette instrumentalisation, à savoir la déstabilisation des services de sécurité relevant du ministère de l’Intérieur, notamment la DGST, laquelle est reconnue et estimée pour ses réalisations en matière de lutte contre le terrorisme et le crime organisé, dans le strict respect de l’Etat de droit». La référence à «l’Etat de droit» n’est pas anodine, et pour cause, Abdellatif Hammouchi a été accusé de «torture» et de «complicité de torture» le mois dernier par plusieurs personnes. Le 20 février dernier, alors qu’il accompagnait le ministre de l’Intérieur lors de son déplacement à Paris, le patron de la DGST a reçu une notification à comparaître devant un juge d’instruction, alors qu’il logeait à la résidence du l’ambassadeur du Maroc en France. Un événement qui n’a pas été du goût du Maroc, notamment du roi Mohammed VI, qui s’est entretenu au téléphone avec François Hollande au sujet de cet incident. Sauf que le président français ne peut officiellement rien faire, précisément en vertu du principe de séparation des pouvoirs, lequel est un fondement de la Constitution française et de la démocratie, en règle générale. Pour marquer sa fureur, Rabat a décidé de suspendre tous les accords judiciaires avec la France, une mesure toujours en vigueur.n
    REPORTERS.DZ
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Le Maroc poursuit en France les auteurs de plaintes contre de hauts responsables marocains pour des allégations de torture. Le ministre de l'Intérieur, "agissant au nom de l'Etat marocain", a mandaté des avocats pour "déclencher des poursuites judiciaires en France à l'encontre des auteurs de plaintes, mettant en cause de hauts responsables marocains pour des allégations de torture qu'ils savaient inexactes". Dans la plainte déposée, ce mardi, entre les mains du Procureur de la République auprès du Tribunal de Grande Instance de Paris, le ministre de l'Intérieur, Mohamed Hassad, dénonce la » manipulation grossière tentée par des individus ayant fait l'objet de condamnations, liées notamment à des faits avérés d'escroqueries et de trafic international de stupéfiants, et prononcées par les juridictions marocaines compétentes », indique un communiqué du ministère de l'Intérieur. Le ministre, poursuit le communiqué, dénonce également "la complicité d'une association française connue pour son parti-pris flagrant et actif contre l'intégrité territoriale du Maroc". La plainte déposée par le ministre de l'Intérieur, ajoute le communiqué, condamne "l'instrumentalisation de la procédure judiciaire française par les auteurs des dénonciations calomnieuses de torture et dévoile les motivations réelles de cette manipulation, à savoir la déstabilisation des organes de sécurité relevant du ministère de l'intérieur notamment la DGST, institution reconnue et estimée pour ses réalisations en matière de lutte contre le terrorisme et le crime organisé, dans le strict respect de l'Etat de droit". Le ministre de l'Intérieur rappelle que la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, que le Maroc au même titre que la France a signée et ratifiée, définit le cadre adéquat pour juger toute allégation d'actes de torture. L'engagement de cette procédure judiciaire s'ajoute aux contacts et échanges en cours entre les responsables gouvernementaux des deux pays, précise la même source, ajoutant que ces contacts visent à "élucider les circonstances des incidents graves et inédits survenus dernièrement et à identifier les mesures concrètes pour que de tels incidents ne se reproduisent plus". Atlas info
    La haine aveugle

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    • #3
      une maniere peu glorieuse pour sortir de cette situation que je crois négocié

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      • #4
        """
        Le communiqué du Ministère de l’intérieur rappelle également que la Convention des Nations-Unies contre la torture, signée et ratifiée par Paris et Rabat, « définit le cadre adéquat pour juger toute allégation d’actes de torture », ce qui signifie en d’autres termes que tout le monde ne peut pas attaquer tout le monde en l’accusant de pratiquer des actes de tortures.
        Le 24 février, François Hollande avait appelé le Roi Mohammed VI pour aplanir le différend, mais cela semble ne pas avoir été le cas car le communiqué de l’Intérieur précise que les responsables gouvernementaux des deux pays œuvrent à « élucider les circonstances des incidents graves et inédits survenus dernièrement et à identifier les mesures concrètes pour que de tels incidents ne se reproduisent plus« … ce qui signifie, en langage diplomatique, que le différend que l’on voulait aplanir est loin de l’être.
        Le Maroc a commis 4 avocats pour le défendre devant le tribunal de Paris, deux Français (Mes Ralph Boussier et Yves Repiquet) et deux Marocains (Mes Abdelkébir Tabih et Taïeb Omar)."""

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        • #5
          Ridiculisimmme dans la mesure ou le Maroc est toujours bien classe des lors qu'il.s'agit de torture et pratiques contraire a l'esprit du repseçt des droits humains ........
          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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          • #6
            Je pense que le Maroc aura gain de cause, sinon ils ne s'y seraient pas risqué sans avoir préparé le terrain. mais le résultat ne le disculpera pas, par contre, ce que l'adversaire pourra prouver peut le nuire, c'est dans ce sens que je trouve cette manœuvre contre-productive (irtijaliya comme dirait certains des nôtres de la même espèce ).
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            • #7
              Je pense que le Maroc aura gain de cause, sinon ils ne s'y seraient pas risqué sans avoir préparé le terrain. .
              .

              Une autre hypothèse ..

              le Maroc va se retrouver face d un dilemme , c est à dire remuer le couteau dans une plaie marocaine

              Le ministre de l’Intérieur, Mohammed Hassad, va allumer encore une autre torche brulante au Maroc et en France , sous peine de subir des distorsions politique ( brouille politique entre le Maroc et la France ) ...

              -la diplomatie marocaine va connaitre encore un certain nombre d erreurs politique au sujet de la torture et les droits de l homme
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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              • #8
                Le Makhzen ne peut rien faire en vérité! Lorsque Hassan2 avant de mourir a été donner les clés du Maroc à Chirac, s'en était fini pour l'indépendance de ce pays, l'actuel roi a été choisi par les français parmi tous les autres prétendants pour indolence, tout ce qu'il peut faire c'est de bouder de temps en temps en prenant garde de ne pas aller trop loin sinon....

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