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Espagne: la lente agonie d'un régime discrédité

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  • Espagne: la lente agonie d'un régime discrédité

    ANALYSE. Une Espagne se meurt. L’autre se soulève. 
Elle vient d’envahir Madrid, en masse, lors de la "marche pour la dignité" contre un 
pouvoir affameur et méprisant.

    Le récent discours 
sur l’état de la nation prononcé par le chef 
du gouvernement, Mariano Rajoy, invoquant une reprise économique, dont l’immense majorité n’a pourtant pas vu le début du commencement, 
en est la pathétique illustration. Comment peut-on 
à ce point nier la réalité? Un tiers des enfants sont 
en risque d’exclusion sociale! Le chômage s’envole, avec un taux de 26,1 %, dont 55 % chez les moins 
de vingt-cinq ans.

    700000 Espagnols contraints à l'exil

    Le 15 mai 2011 déjà, des centaines de milliers de jeunes avaient envahi les principales places parce qu’indignés contre un système qui 
ne leur offre aucune perspective d’avenir. 
Cette génération, la mieux formée depuis la fin 
de la dictature, est en effet la plus marginalisée. 
Elle a d’ailleurs dû prendre le chemin de l’exil: 
près de 700 000 Espagnols ont été contraints 
de quitter le pays depuis le début de la crise. 
Les marches de la dignité ne puisent pas seulement 
leur raison d’être dans les conséquences sociales 
de la crise. Elles sont bien sûr un facteur déterminant.

    Le pacte "PPSOE" honni

    Samedi, comme en 2011, les participants ont conspué une démocratie atrophiée et confisquée. Ils répudient un système politique corrompu, étranger aux aspirations populaires, qui étrangle les masses au profit des banquiers pourtant à l’origine du marasme économique. Le pacte entre le Parti socialiste ouvrier espagnol 
(PSOE) et la droite du Parti populaire (PP) qui sanctifie le néolibéralisme est honni. C’est cette Espagne 
du «PPSOE» à la solde de la troïka (Banque centrale européenne, FMI, Union européenne) qui agonise. 
Tout comme le prétendu modèle de transition bâti 
sur les oripeaux du franquisme.

    L’architecture institutionnelle est discréditée: le régime est 
malade de son caractère profondément antidémocratique, avec une loi électorale qui bafoue 
la représentativité des partis. L’Espagne vit la fin 
d’un cycle, presque symbolisée par la mort hier 
d’Adolfo Suarez, premier président du gouvernement 
de la démocratie. Les drapeaux de la République, partout présents dans les cortèges, en disent long aussi sur le désir de mettre un terme à une monarchie anachronique et elle aussi corrompue. De l’autre 
côté des Pyrénées, on reparle de « front populaire ». 
Une recomposition politique est en gestation, unitaire et par le bas. Voilà qui est plutôt salutaire en Europe.

    Cathy Ceïbe

    L'Humanité 24/03/2014

  • #2
    En Espagne la troïka, c'est à dire l'UE est honnie. L'UE porte au pouvoir les nazis en Ukraine, crée la tension envers les "russophones", tension inexistante durant l'existence de l'URSS, cherche à implanter l'OTAN...et ce sera la guerre. Cette UE totalement irréformable crée la misère en Espagne, l'esclavage nouveau, avec des partis fascistes liés à l'église des assassins franquiste, soutenus depuis 1938 par les USA, 30 millions de chomeurs ds l'UE et les chaines fascisantes publiques et privées de France font silence sur le soulèvement du peuple espagnol, soulèvement des classes de travailleurs. Une République espagnole est nécessaire mais une république anticapitaliste, reprenant la richesse de l'église, des multinationales, éjectant les bases militaires des assassins de l'OTAN qui soutiennent partout des régimes bourrés de nazillons,. Pour aider l'Espagne , le peuple espagnol le PCF doit remettre sur les rails la politique juste des camarades qui nous ont précédé, de ceux de la résistance, la nation et l'internationalisme vont de pair! Les dirigeants actuels du PCF doivent admettre s'être trompés en suivant le chemin que défend aujourd'hui le FN: on peut changer l'Europe dit le FN aujourd'hui! Ils veulent être élus à 10000euros le mois alors que ce parlement n'a aucun pouvoir et s'il en avait un cela signifierait que le peuple de France n'en aurait plus. Alors Pierre LAURENT change ou démissionne. Ca suffit de ridiculiser les communistes. La classe ouvrière existe et très majoritairement elle en a assez de l'Europe! Abstention et manifestation contre l'Europe et les assassins fascistes de l'OTAN!

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    • #3
      Il faut pas que tu te contredise trop elghifari, dans un autres posts tu prenais la défense d'extrémistes serbes anti communistes qui avaient massacé des musulmans.
      Je pense que t'y connais pas du tout en histoire. Un jour tu es anti stroskiste un autre tu es pro, un jour tu dis que Poutine n'est pas digne de la Russie, un autre si... Tu ne te relis jamais on dirais.
      Dernière modification par ernestito, 28 mars 2014, 00h15.
      l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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      • #4
        Envoyé par ernestito :
        Il faut pas que tu te contredise trop elghifari, dans un autres posts tu prenais la défense d'extrémistes serbes anti communistes qui avaient massacé des musulmans.
        Je pense que t'y connais pas du tout en histoire. Un jour tu es anti marxiste, un autre tu es pro, un jour tu dis que Poutine n'est pas digne de la Russie, un autre si... Tu ne te relis jamais on dirais.
        Je n'ai jamais exprimé mon adhésion aux extrémistes quelque soit leur étiquette, le mot "extrémiste" est lui même une étiquette déformante dans la bouche des impérialo-sionistes, pour eux un "extrémiste" si je ne me trompe est, tantôt un résistant à leur domination, tantôt un takfiri.

        Un anti-communiste peut très bien massacrer ceux qui résistent au sionisme et à l'impérialisme, car un anti-communiste est par sa définition ("anti-communiste") un anti-résistant, un pro-sioniste, il massacre les musulmans anti-sionistes et anti-impérialistes et non pas les takfiris, les "Jihadistes" comme ceux de Syrie, ces derniers sont ses amis;

        Si communiste veut dire anti-impérialiste et anti-sioniste alors la dénomination est correcte. En tant que sympathisant communiste je suis partisan du Hezbollah et des islamistes qui combattent l'impérialisme américain et israélien.

        L'étiquette importe peu, car un islamiste type Hezbollah est le contraire de l'islamiste wahabiste.

        Je ne me suis jamais senti contre la politique de Poutine, ni contre les thèses et l'analyse de Marx.
        Dernière modification par Elghifari, 28 mars 2014, 00h33.

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