Tweet
Alors que les effusions de sang se poursuivent sans relâche, certaines élites politiques proposent l'idée d'une monarchie constitutionnelle pour restaurer l'ordre et unifier le pays.
"Le retour de la monarchie al-Senussi est désormais la solution et garantit le retour de la sécurité et de la stabilité", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Mohamed Abdelaziz le mardi 25 mars lors de la conclusion de la réunion préparatoire des ministres arabes des Affaires étrangères pour le 25ème sommet de la Ligue arabe.
"Des contacts ont déjà été pris, et nous sommes en liaison avec des dignitaires et des chefs de tribus en Libye, ainsi qu'avec le petit-fils du roi al-Senussi, le prince Mohammed, qui vit à l'étranger", a ajouté le ministre.
Il a noté que la constitution de 1951 était en cours d'examen, ajoutant que beaucoup pensent qu'elle est l'une des meilleures de la région et du monde.
"De nombreux cheikhs de tribus qui ont vécu sous la monarchie et la connaissent préfèrent ce système de gouvernement", a-t-il déclaré.
Les Libyens sont partagés sur la possibilité d'une monarchie constitutionnelle.
"Je soutiens la demande d'un retour du roi parce que c'est quelque chose de positif pour l'état de la Libye", a déclaré Mansour Bourwila, avocat de Misrata âgé de 33 ans.
"Il n'est pas étrange que certains Libyens aient des craintes, car ils vivent dans un pays qui vient tout juste de sortir d'une mascarade de 42 ans", a ajouté Bourwila. "Ce sont des peurs naturelles. Cependant [...], la monarchie souhaitée sera contrôlée par la constitution et la surveillance du parlement et disposera de pouvoirs spécifiques et définis."
À son tour, une enseignante de 56 ans, Hawaa Younes, a déclaré : "Oui au retour du prince pour gouverner la Cyrénaïque pour que la paix et la sécurité puissent triompher [...] Nous avons eu suffisamment de cette gouvernance arbitraire au cours des trois dernières années".
"Une monarchie, accompagnée par le fédéralisme, était et est toujours la solution idéale et finale pour la crise libyenne", a déclaré Abderrazek al-Awami, ingénieur pétrolier de 38 ans, à Magharebia
"Si le prince Mohammed Hasan al-Rida al-Senussi peut nous ramener la sécurité et la paix, pourquoi pas ?", acquiesce le journaliste Saleha al-Mesmari. "La chose la plus importante est d'épargner au peuple libyen ces assassinats et ces attentats à la bombe et de se débarrasser du terrorisme."
Ayman Zidani, lycéen de 17 ans, fait partie de ceux qui rejettent l'idée d'une monarchie.
"Il est impossible qu'une personne seule dirige un pays entier. Ce que nous avons vu et essayé avec Kadhafi a été suffisant pour les Libyens", a-t-il déclaré.
Mohammed Suleiman, employé de la banque Gumhouria, est du même avis : "non à un retour en arrière. Pas de monarchie et pas de jamahiriya comme celle de Kadhafi ; nous voulons une autorité nouvelle et efficace", a-t-il déclaré.
D'autres disent que ce qui compte pour la Libye est la sécurité.
"En ce qui me concerne, j'accepterais même que l'artiste du folklore libyen Nadia Astar gouverne le pays, tant que nous nous débarrassons de ces assassinats, des attentats à la bombe et des problèmes du pays", a déclaré Ali al-Houti, 33 ans, employé au ministère des Martyrs à Magharebia.
Magharibia
"Le retour de la monarchie al-Senussi est désormais la solution et garantit le retour de la sécurité et de la stabilité", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Mohamed Abdelaziz le mardi 25 mars lors de la conclusion de la réunion préparatoire des ministres arabes des Affaires étrangères pour le 25ème sommet de la Ligue arabe.
"Des contacts ont déjà été pris, et nous sommes en liaison avec des dignitaires et des chefs de tribus en Libye, ainsi qu'avec le petit-fils du roi al-Senussi, le prince Mohammed, qui vit à l'étranger", a ajouté le ministre.
Il a noté que la constitution de 1951 était en cours d'examen, ajoutant que beaucoup pensent qu'elle est l'une des meilleures de la région et du monde.
"De nombreux cheikhs de tribus qui ont vécu sous la monarchie et la connaissent préfèrent ce système de gouvernement", a-t-il déclaré.
Les Libyens sont partagés sur la possibilité d'une monarchie constitutionnelle.
"Je soutiens la demande d'un retour du roi parce que c'est quelque chose de positif pour l'état de la Libye", a déclaré Mansour Bourwila, avocat de Misrata âgé de 33 ans.
"Il n'est pas étrange que certains Libyens aient des craintes, car ils vivent dans un pays qui vient tout juste de sortir d'une mascarade de 42 ans", a ajouté Bourwila. "Ce sont des peurs naturelles. Cependant [...], la monarchie souhaitée sera contrôlée par la constitution et la surveillance du parlement et disposera de pouvoirs spécifiques et définis."
À son tour, une enseignante de 56 ans, Hawaa Younes, a déclaré : "Oui au retour du prince pour gouverner la Cyrénaïque pour que la paix et la sécurité puissent triompher [...] Nous avons eu suffisamment de cette gouvernance arbitraire au cours des trois dernières années".
"Une monarchie, accompagnée par le fédéralisme, était et est toujours la solution idéale et finale pour la crise libyenne", a déclaré Abderrazek al-Awami, ingénieur pétrolier de 38 ans, à Magharebia
"Si le prince Mohammed Hasan al-Rida al-Senussi peut nous ramener la sécurité et la paix, pourquoi pas ?", acquiesce le journaliste Saleha al-Mesmari. "La chose la plus importante est d'épargner au peuple libyen ces assassinats et ces attentats à la bombe et de se débarrasser du terrorisme."
Ayman Zidani, lycéen de 17 ans, fait partie de ceux qui rejettent l'idée d'une monarchie.
"Il est impossible qu'une personne seule dirige un pays entier. Ce que nous avons vu et essayé avec Kadhafi a été suffisant pour les Libyens", a-t-il déclaré.
Mohammed Suleiman, employé de la banque Gumhouria, est du même avis : "non à un retour en arrière. Pas de monarchie et pas de jamahiriya comme celle de Kadhafi ; nous voulons une autorité nouvelle et efficace", a-t-il déclaré.
D'autres disent que ce qui compte pour la Libye est la sécurité.
"En ce qui me concerne, j'accepterais même que l'artiste du folklore libyen Nadia Astar gouverne le pays, tant que nous nous débarrassons de ces assassinats, des attentats à la bombe et des problèmes du pays", a déclaré Ali al-Houti, 33 ans, employé au ministère des Martyrs à Magharebia.
Magharibia
Commentaire