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les zone humide en danger .

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  • les zone humide en danger .

    Les zones humides particulièrement fragiles subissent les impacts négatifs des actions de l’homme qui menacent une flore et une faune pourtant officiellement protégées. Si l’Algérie a signé la convention de Ramsar pour la protection de ces sites il y a 30 ans et initié des programmes spéciaux, faute de mesures de contrôle, les écosystèmes fragiles risquent de disparaître graduellement.
    Si la célébration de la Journée mondiale des zones humides, qui coïncide avec la journée du 2 février, bénéficie d’un programme spécial, ces écosystèmes fragiles n’en subissent pas moins à longueur d’année des atteintes qui menacent l’équilibre écologique. Les menaces viennent principalement des actions des populations et de la pollution. Pour cela, les spécialistes appellent à l’instauration de mesures de contrôle efficaces en vue d’éviter les risques d’impacts négatifs du tourisme notamment sur les habitats des zones humides, leur faune et leur flore ainsi que sur les communautés locales. Pour cette année, le thème retenu au niveau mondial porte sur le tourisme dans les zones humides : «Une expérience unique et avec comme slogan “le tourisme responsable tout bénef pour les zones humides et les populations”.» Toutefois, en Algérie, l’organisation du tourisme dans ces écosystèmes en est encore à ses premiers balbutiements et n’est pas encadrée d’où les maintes atteintes à ces milieux pourtant classés et censés être protégés. L’Algérie, à l’instar des autres pays méditerranéens, présente une grande diversité d’habitats et d’écosystèmes de zones humides dont des lacs, des marais, des chotts, des sebkha, des dayas et des oasis dans les régions du sud du pays. Ce jeudi, la célébration de la Journée des zones humides a été organisée au lac de Reghaïa à l’initiative du ministère de l’Agriculture et du Développement rural et de la Direction des forêts. Les responsables présents ont évoqué les projets de protection et d’aménagement dont ont bénéficié dans le cadre d’opérations pilotes les sites de Reghaïa et celui de la gestion rationnelle du site Ramsar de la plaine de Guerbes-Sanhadja à Skikda. Le projet en cours est réalisé en partenariat avec le Pnud-Alger et le Fonds mondial pour la nature. Par ailleurs, un comité a été mis sur pied selon les responsables du ministère de l’Agriculture en vue d’une gestion rationnelle des zones humides. Le comité regroupe les différents intervenants au niveau de ces zones. Au niveau international, et afin d’assurer la préservation de ces écosystèmes, la convention intergouvernementale Ramsar œuvre pour la préservation, la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides. La convention adoptée dans la ville iranienne du même nom a été ratifiée par l’Algérie en 1982. Aujourd’hui et 30 ans après, 50 sites ont été classés sur la liste Ramsar, couvrant une superficie de 2 990 393 hectares, et 10 autres sites sont en cours de classement avec pour objectif d’atteindre 3,5 millions d’hectares d’espaces classés. Par ailleurs, 28 plans de gestion sur les 50 sites classés ont été réalisés dont deux sont en cours d’application. Au mois d’août dernier, un réseau d’observateurs ornithologiques a été créé pour le suivi écologique des zones humides. Il n’en demeure pas moins que la fréquentation sauvage des visiteurs de ces sites demeure une menace permanente sur leur existence même. A l’horizon 2050, la planète devrait compter 9 milliards d’habitants avec comme conséquence une pression sur les ressources en eau et l’accélération des changements climatiques. Les zones humides protégées selon les scientifiques peuvent être un atout certain pour l’équilibre écologique

    F.-Zohra B. - Alger (Le Soir
    dz(0000/1111)dz
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