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Béjaïa au rythme des soirées de ramadhan

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  • Béjaïa au rythme des soirées de ramadhan

    A peine la rupture du jeûne consommée, les rues de la ville de Béjaïa connaissent une effervescence qui n'a pas d'égale, notamment à la fin de la prière "Tarawih" où il devient difficile de se frayer un passage vu les vagues de personnes venues faire des courses ou simplement errer dans une ambiance décontractée et des plus "cool" jusqu'à épuisement.


    Vers 20 heures tapante, les premières norias de fourgons en provenance de l'intérieur de la wilaya, ont déjà acheminé l'essentiel des flux des voyageurs, lâchés, tel des essaims d'abeilles, sur un flan entier de la ville, au quartier Amriou en l'occurrence qui, depuis quelques années, s'impose déjà du fait de l'activité commerciale et culturelle qui s'y développe, faisant de lui le nouveau poumon de la cité.

    Le quartier, de construction récente, a l'avantage de rassembler toute une rangée de magasins bien achalandés, un centre commercial d'importance, et une maison de la Culture, qui font de lui, un carrefour obligé, qui sied autant à la détente, aux flâneries qu'aux rendez vous. De plus, son intérêt s'est accru à l'occasion de ces veillées, du fait des commodités fournies dont l'aménagement d'un large espace alentour en parking réservé aux fourgons de l'interurbain.

    Cet espace de stationnement a manifestement contribué à faciliter les voyages et encouragé les déplacements, a fortiori, pour les familles, qui y trouvent une raison supplémentaire de casser "les chaînes" de l'isolement et leur tenace habitude casanière.

    Aldjia, une femme d'âge avancé, semble en tout cas comblée par l'opportunité que lui offre le mois de ramadhan. Depuis trois nuits, elle fait le voyage depuis Takerietz, distante de 55 km du chef lieu de wilaya, accompagnée de son fils aîné, de sa bru et de ses deux filles. "On se promène, on fait les magasins, et quand il y a des galas de variétés, on s'y arrête. On essaie de joindre l'utile à l'agréable, avant de remonter dans le bus, qui est là entrain de nous attendre. C'est formidable", dit-elle d'un air enjoué, à l'inverse de son fils, la trentaine, qui semble vivre la sortie, comme une épreuve.

    "Je fais l'escorte en quelque sorte", soutient-il tout en se montrant désolé à ce que les activités culturelle et artistique n'aient pas été organisées de sorte à mieux accueillir les familles", allusion faite à la maison de la Culture qui, en installant la scène à l'extérieur de l'édifice, ouverte à titre gracieux au grand public, n'a pas fait que des heureux.

    En effet, pendant que les flux juvéniles masculins se délectent des spectacles présentés, les filles et les familles en général, en sont poussées à les suivre depuis les bords de l'esplanade et en position debout, si bien que beaucoup finissent par lâcher pied et quitter les lieux.

    L'absence de chaises a, à l'évidence, frustré plus d'un, particulièrement jeudi dernier, où des familles entières s'étaient déplacées pour voir et écouter la nouvelle figure de la chanson kabyle Hassan Adnani, mais qui n'ont pu le faire faute de conditions adéquates. En fait, ce soir là, le week-end aidant, le tout Béjaïa était dehors. Et les rues, exceptionnellement, ont pris l'allure d'une véritable "foire d'empoigne".

    Ni la maison de la Culture, ni le gala organisé à l'esplanade de la Mouhafada de Béjaïa, et encore moins le théâtre, qui avait invité l'association arc en ciel d'Alger, n'ont réussi à mettre un frein à la frénésie de déambulation, sacrée sport du mois.

    Par APS

  • #2
    Dommage je n'y serai qu'après le ramadan in sha Allah

    mais j'aurai bien aimé voir sa
    |||******---____**My BooOoOo**____---******|||

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    • #3
      Bonjour,

      Je vais en Algérie dans quelques jours, afin d'y passer la fin du ramadhan et la fête de l'aïd.
      J'imagine que la vie nocturne y doit y être particulièrement animée pendant ce mois.
      La description faite des ces soirées à Bejaïa est sans doute la même à Tizi où je me rends, ainsi que les autres régions d'Algérie.

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      • #4
        La description faite des ces soirées à Bejaïa est sans doute la même à Tizi où je me rends, ainsi que les autres régions d'Algérie.
        L’Ambiance est la même dans ttes les villes "vêtues d'un charme exceptionnelle Ramadan", de Tlemcen, Oran, Alger....Annaba.


        Merci pour Morjane.

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        • #5
          tu as raison , c'est comme toutes les villes d'algerie si marcher dans la rue est une ambiance alors la......

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