Le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, a annoncé qu’il allait déposer plainte contre le journal Le Monde qui le met en cause pour corruption en relation avec l’homme d’affaire français Michel Tomi dans un article intitulé « La justice sur les traces du parrain des parrains ».
Selon Le Monde, en échange de bonnes affaires au Mali, Ibrahim Boubacar Keita aurait bénéficié des largesses de Michel Tomi : vêtements de marque, mise à disposition d’avions et de voitures de luxe, séjours dans des hôtels, etc. Deux juges seraient en train d’enquêter sur Michel Tomi, 68 ans, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte en juillet 2013 par le parquet de Paris pour blanchiment aggravé en bande organisée, abus de biens sociaux et faux en écriture privée.
Selon le quotidien français, cette enquête sur le groupe industriel Kabi et les réseaux politiques de Michel Tomi aurait révélé que l’homme d’affaire entretenait des relations très étroites avec le chef d’Etat malien, mais aussi avec d’autres chefs d’Etat africains.
Selon le porte-parole du gouvernement du Mali, Mahamane Baby, cet article « vise à salir l'honneur d'un homme, Ibrahim Boubacar Keita, dont les valeurs d'intégrité et de rigueur morale n'ont jamais été remises en cause ». M. Keita avait fait de la lutte anti-corruption son cheval de bataille électoral
Ecofin
Selon Le Monde, en échange de bonnes affaires au Mali, Ibrahim Boubacar Keita aurait bénéficié des largesses de Michel Tomi : vêtements de marque, mise à disposition d’avions et de voitures de luxe, séjours dans des hôtels, etc. Deux juges seraient en train d’enquêter sur Michel Tomi, 68 ans, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte en juillet 2013 par le parquet de Paris pour blanchiment aggravé en bande organisée, abus de biens sociaux et faux en écriture privée.
Selon le quotidien français, cette enquête sur le groupe industriel Kabi et les réseaux politiques de Michel Tomi aurait révélé que l’homme d’affaire entretenait des relations très étroites avec le chef d’Etat malien, mais aussi avec d’autres chefs d’Etat africains.
Selon le porte-parole du gouvernement du Mali, Mahamane Baby, cet article « vise à salir l'honneur d'un homme, Ibrahim Boubacar Keita, dont les valeurs d'intégrité et de rigueur morale n'ont jamais été remises en cause ». M. Keita avait fait de la lutte anti-corruption son cheval de bataille électoral
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