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“L'Afrique est un marché potentiel que la Tunisie, en tant que pays émergent, doit saisir et exploiter profondément, parallèlement au marché européen qui accapare 80% de nos exportations", a souligné Wided Bouchamaoui, présidente de l'UTICA, au cours d'une table ronde sur l'Afrique, organisée jeudi à Tunis.
En effet, avec un PIB estimé à 5,1% par an, supérieur à celui de la plupart des pays de l'OCDE, le continent africain présente un immense potentiel de croissance dans de nombreux secteurs.
Selon une récente étude d'Ernest& Young sur l'Afrique, il existe dans le continent, des niches d'investissement prometteuses, en particulier, dans les secteurs du bâtiment et travaux publics (BTP), les industries agroalimentaires, la santé, l'éducation, les services et les finances.
De plus, l'Afrique, qui compte un milliard de consommateurs, se caractérise aujourd'hui par une forte classe moyenne en progression continue, une demande accrue de produits plus sophistiqués et un taux d'urbanisation en forte évolution.
La Tunisie gagnerait, ainsi, à profiter de cette nouvelle donne et à exploiter au mieux "l'image rayonnante, dont elle jouit à travers le continent africain", a déclaré Najoua Harrouch, ministre du Commerce et de l'Artisanat.
Cependant, "un long chemin reste à parcourir pour renforcer sa présence dans les pays d'Afrique, à travers l'orientation des entreprises tunisiennes vers ce marché", a estimé la ministre, qui assiste à cette rencontre organisée au siège de l'UTICA.
Jusqu'à ce jour, la Tunisie dispose, à travers le Centre de promotion des exportations (CEPEX), encadreur et accompagnateur des entreprises tunisiennes sur les marchés extérieurs, seulement de 5 bureaux en Afrique, a enchaîné Abdellatif Hammam, directeur général du CEPEX.
Le responsable estime que "la conquête du marché africain nécessite une stratégie agressive et rigoureuse au niveau de la communication, puisque ce marché est aujourd'hui accaparé par le Maroc, la Turquie et la Chine".
Rien que pour la Chine, les exportations vers l'Afrique ont été multipliées par 12 ces dernières années, alors que celles de la Tunisie vers les pays africains ne représente que 2,3% de l'ensemble des exportations, d'après des statistiques présentées à l'occasion. Néanmoins, la balance commerciale affiche un excédent de 500% en faveur de la Tunisie, d'après Hammam.
Les premiers clients de la Tunisie sont l'Ethiopie, chantier ouvert au niveau de ses infrastructures, le Sénégal, le Cameroun, alors que le principal fournisseur reste l'Afrique subsaharienne qui exporte vers la Tunisie plusieurs produits, dont notamment le café, le tabac et le coton.
Maghreb dz
En effet, avec un PIB estimé à 5,1% par an, supérieur à celui de la plupart des pays de l'OCDE, le continent africain présente un immense potentiel de croissance dans de nombreux secteurs.
Selon une récente étude d'Ernest& Young sur l'Afrique, il existe dans le continent, des niches d'investissement prometteuses, en particulier, dans les secteurs du bâtiment et travaux publics (BTP), les industries agroalimentaires, la santé, l'éducation, les services et les finances.
De plus, l'Afrique, qui compte un milliard de consommateurs, se caractérise aujourd'hui par une forte classe moyenne en progression continue, une demande accrue de produits plus sophistiqués et un taux d'urbanisation en forte évolution.
La Tunisie gagnerait, ainsi, à profiter de cette nouvelle donne et à exploiter au mieux "l'image rayonnante, dont elle jouit à travers le continent africain", a déclaré Najoua Harrouch, ministre du Commerce et de l'Artisanat.
Cependant, "un long chemin reste à parcourir pour renforcer sa présence dans les pays d'Afrique, à travers l'orientation des entreprises tunisiennes vers ce marché", a estimé la ministre, qui assiste à cette rencontre organisée au siège de l'UTICA.
Jusqu'à ce jour, la Tunisie dispose, à travers le Centre de promotion des exportations (CEPEX), encadreur et accompagnateur des entreprises tunisiennes sur les marchés extérieurs, seulement de 5 bureaux en Afrique, a enchaîné Abdellatif Hammam, directeur général du CEPEX.
Le responsable estime que "la conquête du marché africain nécessite une stratégie agressive et rigoureuse au niveau de la communication, puisque ce marché est aujourd'hui accaparé par le Maroc, la Turquie et la Chine".
Rien que pour la Chine, les exportations vers l'Afrique ont été multipliées par 12 ces dernières années, alors que celles de la Tunisie vers les pays africains ne représente que 2,3% de l'ensemble des exportations, d'après des statistiques présentées à l'occasion. Néanmoins, la balance commerciale affiche un excédent de 500% en faveur de la Tunisie, d'après Hammam.
Les premiers clients de la Tunisie sont l'Ethiopie, chantier ouvert au niveau de ses infrastructures, le Sénégal, le Cameroun, alors que le principal fournisseur reste l'Afrique subsaharienne qui exporte vers la Tunisie plusieurs produits, dont notamment le café, le tabac et le coton.
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