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Le Pacte d’Awa, pour en finir avec les mutilations sexuelles

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  • Le Pacte d’Awa, pour en finir avec les mutilations sexuelles

    Le livre le Pacte d'Awa explique au travers des témoignages de femmes directements concernés ce que sont les mutilations génitales féminines ,excisions, infibulations. C'est un moyen intelligent de faire découvrir la réalité de ces actes barbares et inutiles douloureux et dangereux . Il faut faire évoluer les mentalités afin d'arrêter le massacre des petites filles.

    ===

    Le livre Le Pacte d’Awa a pour but d’expliquer aux adolescents ce que sont les mutilations génitales féminines. A lire à partir de 13 ans, il s’ouvre sur des témoignages de femmes. Yanaï, 53 ans, Malienne, a été excisée à l’âge de 8 ans, en pays Dogon. Elle vit en France depuis 30 ans et a refusé de faire exciser ses filles, contre l’avis de sa famille. Elle a aussi transformé son mari sénégalais en « ardent militant contre les mutilations sexuelles féminines ». Bobo, 36 ans, Malienne, a été excisée à l’insu de sa mère, quand elle était encore bébé. Elle est en France depuis l’âge de 12 ans mais a travaillé dans la mise en place de programmes de développement à destination des femmes, de 1996 à 2000, dans son pays natal. Il y a un an, elle a décidé de recourir à la chirurgie réparatrice du clitoris, une technique mise au point par le médecin français Pierre Foldès. Khadou, 43 ans, Ethiopienne, a été excisée et infibulée à 7 ans. Elle se bat aujourd’hui contre cette pratique et a créé un refuge pour les femmes qui refusent de faire exciser leurs enfants.

    Il y a aussi un témoignage d’homme. Celui de Sekou, 45 ans, Malien. Sa fillette est morte dans ses bras, des suites de son excision, à « 7 mois et 20 jours ». Une opération pratiquée par la propre mère de Sekou, exciseuse professionnelle… « Mes parents sont chefs du village et la tradition est très importante chez nous. Je ne pouvais porter plainte contre ma maman », explique-t-il. Pour éviter le même sort à sa deuxième fille, il a choisi l’exil en France en 2002. Son épouse attend une troisième fille.

    Faire évoluer les mentalités

    C’est au travers de ces parcours douloureux que les auteurs du livre, deux journalistes spécialistes des droits des femmes, Agnès Boussuge et Elise Thiébaut, ont décidé de faire saisir la réalité des mutilations sexuelles, ainsi que leurs séquelles physiques et psychologiques. Mais l’ouvrage, publié en partenariat avec le GAMS (Groupe pour l’abolition des mutilations sexuelles), va beaucoup plus loin. Il présente un dossier complet, précis et accessible sur l’excision et les autres formes de mutilations génitales. L’éditeur précise que l’ambition du Pacte d’Awa n’est pas de porter un jugement moral sur des pratiques très anciennes (qui pourraient remonter à plus de 6 000 ans), ancrées dans des traditions et qui se retrouvent parfois liées à la religion.

    Le livre donne des clés pour mieux comprendre. Il fait la lumière sur ces mutilations souvent méconnues des jeunes mais qui existent pourtant sur le sol hexagonal. En France, au sein de familles immigrées (en majorité africaines), « on estime que 30 000 femmes et 35 000 fillettes sont mutilées ou menacées de l’être, soit un total de 65 000 ». L’ouvrage évoque les conséquences des différentes formes de mutilations sexuelles (excision simple ou complète, infibulation) sur la santé des femmes, avec les risques de mort immédiate (des suites du choc ou d’une hémorragie), les risques de stérilité, les complications lors de l’accouchement ou encore la diminution du plaisir sexuel.

    Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Unicef, 3 millions de fillettes sont excisées chaque année, beaucoup en Afrique de l’Ouest et de l’Est mais aussi en Egypte, en Indonésie, en Malaisie, au Yémen, au Bahreïn, au Qatar, à Oman et dans les Emirats Arabes Unis. Les lois contre les mutilations adoptées dans nombre de pays n’étant que peu (ou pas) appliquées, ce sont les mentalités qu’il faut changer. Par le biais de campagnes de prévention mais aussi grâce à l’appui des leaders politiques, culturels et religieux locaux. Les auteurs notent que le recul de la pratique peut sembler lent. L’excision est vieille de plus de 25 siècles. La lutte, elle, a commencé il y a seulement 25 ans.

    Par RFI


    Le Pacte d’Awa, pour en finir avec les mutilations sexuelles, Agnès Boussuge et Elise Thiébaut, à partir de 13 ans, éditions Syros.

  • #2
    J'éspère que cela fera changer un maximum de personnes...
    Dernière modification par farrah_kabyle78, 14 octobre 2006, 19h50.
    |||******---____**My BooOoOo**____---******|||

    Commentaire


    • #3
      horreur !

      je n'en avais encore jamais entendu parler !!!

      Commentaire


      • #4
        Farrah

        N'as tu pas plutôt voulu mettre : changer un Maximum de personnes.

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        • #5
          Ouuuuuh la gourde que je viens de faire merci de m'avoir corriger oui
          |||******---____**My BooOoOo**____---******|||

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          • #6
            L'accouchement à risque des femmes excisées

            L'excision, qu'elle soit partielle ou totale, accroît les risques de complications lors de l'accouchement, indique la première grande étude de l' OMS effectuée dans six pays d"Afrique subsaharienne.
            L"enquête, réalisée auprès de plus de 28 000 femmes ayant accouché à l'hopital, montre que les risques d"épisiotomie, d'hémmoragie port-partum et d'hospitalisation prolongée augmentent avec la gravité des mutilations génitales, tout comme la probabilité pour le nouveau né d'être placé sous assistance respiratoire à la naissance.
            Par ailleurs, l'excisionest liée à une augmentation de 22 % de la mortalité des nouveaux nés.
            Le tissu cicatriciel moins élastique formé après la mutilation pourrait expliquer ces complications. Plus troublant, si à l'arrivée à l'hopital 75 % des femmes étaient excisées, cette proportion s'élèverait à 83 % parmi les femmes décédées des suites de l'accouchement.

            Pourcentage des femmes fortement mutiléés dans l'étude OMS :
            Soudan 78 % Burkina Faso 58 % Sénégal 55 % Kénya 30 %
            Ghana 29 % Nigéria 25 %

            Deux fois plus de séjuors prolongés à l'hopital chez les femmes ayant eu une excision totale.

            Deux fois plus d'épisiotomies chez les femmes primipares totalement excisées, plus de quatre fois plus chez les femmes multipares.

            "Etude parue dans : The Lancet, Vol 367 . pp . 1835-41 (3 juin 2006 ).

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